TUILEUR ILLUSTRÉ. - MANUSCRIT. 2 volumes in-folio, brochés d'un ruban de soie (bleu pour l'un, marron pour l'autre). [Probablement fin du XVIIIe siècle].
(29) + (29) ff. de papier azuré ; mouillures sur un des deux volumes ; un feuillet illustré détaché et effrangé.
Tuileur pour les grades de Compagnon, Maître, Maître parfait, Maître parfait anglais, Maître Élu des premier, deuxième et troisième grade, Maître Illustre.
ILLUSTRATION DE 8 COMPOSITIONS EN COULEURS A PLEINE PAGE (encre de Chine et plume avec rehauts d'aquarelle), soit une pour chaque grade concerné. Avec un cul-de-lampe ornemental (encre brune et plume). Une mention de la même main, répétée à la fin des rituels de Maître parfait et de Maître parfait anglais précise « Collationné à l'original par le f. d'Huc, prince équitable de Jérusalem ». S'agirait-il du chevalier Louis-Philippe Auguste d'Huc, fondateur et Vénérable de la Loge L'Ancienne et la Réunion des Élus de Montpellier ?
Deux pièces jointes, de l'époque, conservant les textes de deux allocutions d'un l'initié.
TUILEUR ILLUSTRÉ. - MANUSCRIT intitulé « Premier recueil des signes, paroles, atouch[ements] & décorations des grades les plus en usage dans la Maçonnerie depuis l'App[renti] jusqu'au Subl[ime] M[aître] de l'Ann[eau] L[umineux], contenant les grades français et ceux d'H[ere]d[o]m ». [Vers 1840]. Petit in-12 oblong, demi-percaline verte, plats cartonnés de papier noir chagriné avec mention « Album » dorée sur le premier plat , tranches dorées (reliure de l'époque).
(1)-40 pp. dont 5 blanches ; déchirure marginale restaurée à une feuillet.
Il concerne les grades suivants : « App[renti] », « Comp[agnon] », « M[aîtr]e », « M[aîtr]e Parfait », « Élu de Pérignan ou de l'Inconnu », « Élu des 9 », « Élu des 15 », « Élu Illustre », « Élu du G[rand] O[rient] de F[rance] ou 1er Ordre du Chap[itre] Franç[ais] », « Écossais App[renti] », « Éc[ossais] Comp[agnon] ou Petit Architecte », « Éc[ossais] M[aîtr]e ou Grand Architecte, dit Trinitaire ou de Clermont » (avec mention « L'Écossais parisien est un grade composé des 3 Écossais ci-devant »), « Éc[ossais] du G[rand] O[rient] de F[rance] dit Grand Élu, 2ème Ordre du Chap[itre] », « Chevalier d'Orient », « Chev[alier] d'O[rient] du G[rand] O[rient] de France ou 3ème Ordre du Chap[itre] », « R[ose] [Croix], 4e ordre », « Maç[onnerie] de H[ere]d[o]m de Killwining, 1er degré », « Ordre de H[ere]d[o]m de Killwining, 2e degré », « Ordre de R[ose- C[roi]x de H[ere]d[o]m de Kilwining », « Grand Élu ou Ch[evalier] K[ado]s[ch] complet ou Parfait initié », « Grand Inspecteur », « Grand Écossais », « Sublime M[aîtr]e de l'Anneau Lumineux, 1er Ordre philosophique », « Subl[im]e M[aître] de l'Anneau L[umineu]x, 2e Ordre philosophique dit le Philalète ou le Grand Ordre de l'Étoile », « Subl[im]e M[aître] de l'Anneau Lum[ineu]x, 3e Ordre philosophique ou le Vrai Maçon Membre de l'Académie dit le Philosophe ».
Avec 4 alphabets maçonniques distincts. Une autre main a en outre ajouté un index alphabétique en fin de volume.
LES 13 PREMIERS GRADES DECRITS ONT ETE ILLUSTRES DE DESSINS EN COULEURS (crayon avec rehauts d'aquarelle), représentant des tabliers, cordons et bijoux.
LOGE L'AMITIÉ DE STRASBOURG. - Pièce signée par plusieurs membres de la Loge, dont le Vénérable Jules de CAPOL. Strasbourg, septembre 1776. Une p. grand in-folio oblong sur parchemin illustrée d'une grande composition gravée sur bois par Pierre-François Isnard et tirée en sanguine, sceaux de cire de la Loge et du Comité Écossais de la Loge sur papier en enchâssés des supports métalliques appendus à des rubans de soie, l'un rouge, l'autre grège, cachet encré de la Loge.
Quelques salissures, quelques plis marginaux.
DIPLOME D'ÉCOSSAIS. Attestation selon laquelle le baron de Wigan, capitaine au régiment d'Anhalt (infanterie allemande au service de France), a participé aux travaux de la Loge depuis cette année 1776, et a reçu « les grades d'Apprentif, Comp[agnon], Maître, Petit Élu et Ill[ustre] et Écoss[ais] ».
Tous les signataires, à l'exception de l'impétrant, se déclarent Chevaliers Souverains Princes Rose-Croix : le marquis Marie-René de Heere, Garde des Sceaux et Maître des Cérémonies, Charles-François Bourbier, Premier Surveillant, le baron Ernest-Albert-Henry de Mylius, Second Surveillant, le baron Louis-Auguste de La Queue, tous militaires, René-Henry Gerhardi, conseiller du Landgrave de Hesse-Darmstadt et précepteur du Prince, etc.
Fondée en 1764, cette Loge fut absorbée en 1777 par une autre Loge strasbourgeoise, La Candeur.
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