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ven. 26 avr.

Horace VERNET (Paris, 1789-1863) - Napoléon à Montereau le 18 février 1814. Huile sur toile, signée en bas à droite “Horace Vernet”. Rentoilage. Dans un cadre en bois doré à palmettes aux angles. H. 54,5 x L. 65 cm. Cadre : H. 68 x L. 78 cm. Provenance Vente Osenat, Fontainebleau, 20 décembre 2018, lot 172 (adjugé 31.250 €). Historique La bataille de Montereau eut lieu le 18 février 1814 à Montereau (Seine-et-Marne) et s'est soldée par une victoire des Français commandés par Napoléon sur les Autrichiens et les troupes wurtembergeoises commandées par le Prince royal de Wurtemberg. Début 1814, l’armée de Bohême, alliant Prussiens, Autrichiens et Allemands, traverse le Rhin pour tenter d’envahir la France. Aux portes de la Seine-et-Marne, les troupes rencontrent l’armée française et subissent l’offensive de Napoléon à Montereau. Après une bataille sanglante, les Français subissent de lourdes pertes mais de nombreux prisonniers de l’armée de Bohême sont capturés, dont l’un des généraux du prince de Schwartzenberg. La bataille de Montereau est l’une des dernières victoires de l’armée napoléonienne. Horace Vernet — et non Eugène Lami comme le supposaient plusieurs graveurs et lithographes de la seconde moitié du XIXe siècle — choisit ici de représenter l’Empereur dans un nuage de fumée, au coeur de la bataille, mais concentré à vérifier les tirs de canons de ses artilleurs. Littérature Cat. expo., Horace Vernet (1789 - 1863), château de Versailles, 14 novembre - 17 mars 2024, sous la dir. de Valérie Bajou, éd. Faton, 2023.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

ven. 26 avr.

SÈVRES - Série de 10 assiettes à potage en porcelaine, à fond bleu agate, à décor sur la bordure d’une frise de palmettes en or et au centre d’une rosace à palmettes, bordés de filets or. Éclats et fêles de cuisson. Manufacture royale de Sèvres, 1832, 1833, 1834, 1844 et 1845. Marques en bleu au chiffre du roi Louis-Philippe datées, marques en rouge “Château de St Cloud” et “Château de Compiègne”, marques du doreur Moyez. D. 24 cm. Provenance Service du roi Louis-Philippe aux châteaux de Saint-Cloud et Compiègne. Historique La première commande de Louis-Philippe pour l’une de ses résidences arrive relativement tôt puisqu’en avril et juin 1832, la manufacture de Sèvres est sollicitée pour fournir un service de 1036 pièces (dont 300 assiettes plates) pour le château de Saint-Cloud, en dépit du peu d’attrait du Roi pour cette résidence. Le choix de ce palais s’explique certainement par le fait qu’il ne conservait étrangement pas de service digne de la table royale depuis le service miniature et mozaïque de Louis XVI. En effet, Joséphine lui prit le service fond brun rouge avec fleurs de la Malmaison d’après Redouté (1805), le cardinal Fesch reçut le service fond bleu lapis, têtes imitant le camée prévu dans un premier temps pour Saint-Cloud (1808) et Compiègne récupéra le service fond d’or, guirlandes de fleurs initialement prévu pour la résidence clodoaldienne (1809). Ce fut le début des interconnexions entre Compiègne et Saint-Cloud puisque Louis-Philippe décida de livrer le même service fond bleu agate, frise de palmettes imprimées en or, rosace au milieu des pièces qui en sont susceptibles à Compiègne, dès janvier 1833 (2218 pièces). Rappelons que sous la Restauration, c’est le service « capraire » qui était utilisé dans les deux résidences. Ce choix analogue va obliger la Maison du Roi, par une lettre du 31 janvier 1833, de demander à la Manufacture de différencier la destination de chaque pièce par une « inscription en-dessous » de celles-ci, qui sera en fait une marque au tampon rouge apposée au revers, à côté des marques habituelles de fabrication et de décor de la manufacture. Cette décision unique dans l’histoire des services royaux en France se généralisera pour tous les services de la table du roi Louis-Philippe, à l’exception du service des Bals et des seuls services à dessert (commandées par le Roi comme tels, bien que tous les services de la table royale étaient en réalité à entrée et à dessert).

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

ven. 26 avr.

RARE SHAKO D'OFFICIER DE GRENADIERS DU 93e RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, MODÈLE 1812, PREMIER EMPIRE. - Le fût recouvert de feutre noir (traces de mites), la calotte en cuir, galon en passementerie dorée, bourdalou en velours noir. Avec sa plaque à l’aigle en laiton doré au chiffre « 93 » en métal argenté découpé (possiblement rapporté, petits accidents), jugulaire à écailles et bossettes à la grenade en laiton doré, visière en cuir verni, à jonc en laiton (fracturé). Cocarde ronde d’officier, pompon écarlate. (Manque coiffe intérieure, remontage en partie d’époque Empire). Époque Premier Empire, modèle de 1812, porté en 1813. Provenance Vente Osenat, Fontainebleau, 20 novembre 2016, lot 633. Historique Le 93e régiment d'infanterie de ligne à recrutement vendéen prend ce nom en 1803, il sera licencié en 1815. Il va se distinguer particulièrement durant la campagne de 1809 à Eckmuhl, Essling et Wagram. En 1810, ce régiment est affecté au corps d'observation de la Hollande, puis en 1811 à l'armée de Catalogne. Il fera la campagne de Russie en 1812 au sein du 3e corps de la Grande Armée où il sera engagé aux combats de : Smolensk, Valoutina, La Moskowa, Mojaïsk, Krasnoë, La Bérésina, Dresde, Leipzig, Magdebourg. En 1813, trois bataillons participent à la campagne d’Allemagne. En 1815, affecté à l'armée du Nord, il participe à la défaite de Waterloo (source : Bertrand Malvaux). Expositions - Napoléon Bonaparte et la Vendée. Saint-Sulpice-le-Verdon, Logis de la Chabotterie, 1er mai-17 octobre 2004, et La Roche-sur-Yon, Hôtel du département, 18 mai-17 octobre 2004. - Napoleon The Eagle Over Europe, Four exhibitions in China, Hubei Provincial Museum, Tianjin Museum, Lianonig Provincial Museum, Nanjing Museum, 2015.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

ven. 26 avr.

RARE KÉPI DU GÉNÉRAL JOFFRE PORTÉ LORS DE LA BATAILLE DE LA MARNE EN 1914 - Képi en drap garance à soutache et galons d’or, bandeau en drap noir entièrement brodé de deux courses de feuilles de chêne et bordé dans sa partie supérieure d’un double cordonnet de fils d’or et d’une baguette en paillettes et cannetilles d’or. Visière en cuir ciré et verni noir, doublée de maroquin gaufré noir, et garnie d’un jonc en veau laqué noir plié à cheval sur la bordure extérieure. Coiffe intérieure en soie noire sans marquage. Mauvais état (trous et accidents, à restaurer). Époque Première Guerre Mondiale. Hauteur totale avec visière 11 cm, hauteur du bandeau noir 5,5 cm, hauteur du bandeau garance 4,5 cm. Présenté sur un coussin de velours rouge orné des sept étoiles de maréchal en métal argenté (taches). L. 33 cm. L’attribution de ce képi est confirmée par plusieurs documents dont des lettres manuscrites du docteur Sichère et de Paul Dubure, des bordereaux de ventes, des cartes postales d’époque où l’on voit le képi porté par le général Joffre, etc. Il fut porté par le Général Joffre dès le début de la Première Guerre Mondiale et jusqu’à son élévation au titre de Maréchal de France où il en fît don à M. et Mme Jozereau. Provenance - Général Joseph Joffre (1852-1931), utilisé en 1914, 1915 et 1916. - Donné en 1917 par sa femme à M. et Mme Gaston Jozereau en témoignage d’amitié. - Vente à la succession de M. Jozereau, Maître Godeau, 6 décembre 1950, lot 63 (adjugé 600 frs). - Collection Paul Dubure, antiquaire militaire à Paris. - Vente Thierry de Maigret, Drouot, 12 octobre 2006, lot 47 (adjugé 2.430 €). - Collection privée, Paris. Historique Joseph Joffre, issu d’une modeste famille de Rivesaltes dans les Pyrénées-Orientales, entre en 1869 à l’École Polytechnique. Ses études sont interrompues par la guerre et il fait ses premières armes au siège de Paris en 1870. Officier du Génie, il coopère aux travaux de défense de la capitale en 1874, puis de la région de Pontarlier en 1879. Après la guerre franco-allemande s’ouvre la période des conquêtes coloniales. Joffre va y participer et pendant 15 ans servir avec éclat sous les cieux les plus divers. Mis en 1885 à la disposition de l’Amiral Courbet pendant la guerre contre la Chine, il dirige les travaux de siège de Ba-Dinh, commande le Génie à Formose, puis Hanoï où il organise la défense du Haut-Tonkin. Au Soudan, en 1892, il dirige les travaux du chemin de fer de Kayes au Niger. Portant secours à la colonne Bonnier, massacrée près de Tombouctou en 1894, il s’empare de cette ville, y fait régner l’ordre et y organise la domination française. À Madagascar, il établit les défenses de Diégo-Suarez et est nommé Général de Brigade en 1901. La carrière coloniale de Joffre est terminée. Rentré en France, il exerce de hauts commandements et parvient en 10 ans à la tête de l’Armée. Directeur du Génie, Commandant d’une Division d’Infanterie, puis d’un Corps d’Armée, il est membre du Conseil Supérieur de la Guerre en 1910 et Chef d’État-major Général de l’Armée en 1911. Le 2 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France, le général Joffre prend la direction des opérations avec le titre de Commandant en chef des Armées du Nord et du Nord-Est. L’invasion de la Belgique l’oblige à modifier son plan et à porter son effort principal vers le Nord, mais, se heurtant à des forces très supérieures, les armées françaises doivent se retirer. Joffre, doué d’une maîtrise de soi et d’une force de caractère peu communes, ordonne cette retraite et conçoit la géniale manœuvre de reprise de l’offensive. Manoeuvre admirablement exécutée par les chefs et par les troupes, qui aboutit à la fameuse victoire de la Marne. Le titre de « vainqueur de la Marne » pare le nom de Joffre d’une gloire immortelle. Désormais, la guerre change de caractère, des lignes continues de tranchées séparent les armées adverses. Joffre mène une guerre d’usure active. Ce sont les offensives d’Artois, de Champagne en 1914 et 1915. Au cours de la bataille de Verdun, qui absorbe toutes les forces vives de l’Armée française, il assure à son second, le Général Pétain, les moyens de la victoire et lance en juillet 1916 l’offensive de la Somme qui soulage le front de la citadelle. Joffre reçoit le 26 décembre 1916 le bâton de Maréchal de France. Le Maréchal Joffre cède le commandement en chef des armées au Général Nivelle. Après la guerre, il remplit en Amérique et au Japon des missions diplomatiques et est élu à l’Académie Française. Il meurt en 1931 et est inhumé en sa propriété de Louveciennes, près de Paris. Peu nombreux au cours de notre histoire sont les chefs d’Armée qui ont tenu entre leurs mains le destin de la France. Joffre fut de ceux-là et l’un des plus grands. Aux heures tragiques d’août et septembre 1914, il a sauvé son Pays. (texte repri

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

ven. 26 avr.

HÉLOUIS, Édouard Les royal-diners. Guide du gourmet contenant des menus pour chaque saison. Avec la manière de les préparer et des conseils sur le service de la table. Ouvrage orné de ving-quatre planches coloriées. Paris Ch. Noblet, E. Dentu 1878 In-8°; 24 h.-t. (rouss. dans la 1re partie). Demi-chagrin noir de l'ép., plats de percaline de même couleur, dos fleuronné doré à nerfs (lég. frotté). Rare unique édition de ce recueil de recettes pour "guider, dans le choix, l'assaisonnement et la disposition des mets, les riches financiers, les hôtels aristocratiques, même les offices de souveraines" (Avant-propos) : orge brillantée à la reine, tapioca à l'impératrice, filets de poulets à la Marie-Thérèse, saumon à la royale, brioche à l'ambassadrice, noix de veau à la Victor-Emmanuel, etc. Les pp. 343-485 contiennent 235 exemples de menus (servis chez les rois Louis-Philippe et Victor-Emmanuel, l'impératrice de Russie, le mariage du prince Napoléon...). Illustré de 24 planches en couleurs représentant des ustensiles et des plats. Hélouis fut le chef des cuisines des rois Charles-Albert et Victor-Emmanuel. Réf. Vicaire 441 - Bitting 223 - Oberlé, Fastes, 242 ("très recherchée"). Prov. Dessolier (mention ms.). - Jules Dupont, Paris (cachet). Joint, en édition originale : 1. Grandi, Ferdinando - Les nouveautés de la gastronomie princière [...]. Paris, Audot, Libr. gastronomique, 1866. In-8° (rouss.). Broché (usé). Écrit "pour mes confrères de la haute cuisine" (p. 8) : potage à la Démidoff (Grandi fut son chef de cuisine), friture des millionnaires, petit vols-au-vent à l'Abd-el-Kader, gigot de mouton à la Jean-Jacques Rousseau, etc. Illustré de 7 planches. - 2. Recettes inédites des Chevet, traiteurs au Palais Royal. (Paris), Bibliophiles et graveurs d'aujourd'hui, 1968 (1969). In-8°. En ff., sous couv., chemise et étui d'éd. Ill.de 11 aquatintes orig. en coul. d'Antonini (5 pleines pp. et 6 in texto). Tirage à 150 ex. num. sur vélin de Rives + 8 suites sur Auvergne (n° 37 signé par l'artiste). (3 vol.)

Estim. 500 - 600 EUR