Null IMPORTANTE ETOILE DE LA LEGION D’HONNEUR DE L’EMPEREUR NAPOLEON Ier PROVENA…
Description

IMPORTANTE ETOILE DE LA LEGION D’HONNEUR DE L’EMPEREUR NAPOLEON Ier PROVENANT DU PARTAGE DE SES SOUVENIRS. Aigle d’or en réduction de la Légion d’honneur, modèle de la fin de l’Empire ou des Cent jours (1815). En or et émail (éclats et coups). Etoile à cinq branches doubles boulées, avec pampille et chevalet monté à charnière avec une couronne à arches ornées d’aigles et de feuillages. Avers du centre à profil à droite à grosse tête sur fond rayonnant et légende « NAPOLEON EMP. DES FRANÇAIS », Revers du centre à l’aigle tête à droite sur fond strié et légende « HONNEUR ET PATRIE », Anneau lisse. Poids brut : 3,1 g. Dimensions 28 x 16 mm. B. Dans son écrin du milieu du XIXe siècle recouvert de maroquin vert décoré à l’or de filets et sur le couvercle et de l’inscription « CETTE CROIX DE LA LEGION D’HONNEUR QUI APPARTENOIT A L’EMPEREUR NAPOLEON EST ECHUE EN PARTAGE A SA SŒUR CAROLINE » Fermeture par deux crochets. Gainé de soie et velours ivoire. (Couvercle détaché). 6 x 7,5 cm. Historique : Concernant les insignes de la Légion d’honneur on citera les travaux de notre confrère Jean Christophe Palthey, expert en phaléristique, sur le sort réservé aux quelques ordres de chevalerie légués par l’Empereur Napoléon Ier à son fils (ce qui sera refusé par l’Empire autrichien) et transmis à la mort de ce dernier à sa mère puis à ses frères et sœurs encore vivants : Le lot n°2, celui remis à Caroline Murat, sœur de l’Empereur Napoléon Ier comprenait une « Petite croix de la Légion d’honneur » Il est à noter que le grade de la décoration n’est mentionné que quand il s’agit d’une décoration de chevalier pour la Légion d’honneur. Le texte de ce legs correspond donc parfaitement à notre décoration. Par sa forme, notre décoration correspond aux dernières fabrications de l’Empire, et peut être datée des Cent jours (1815). En effet, la présence de pampilles, le montage à charnière et les aigles présents sur la couronne (que l’on retrouvera sous le Second Empire) sont présents sur le collier de la Légion d’honneur fabriqué à la fin de l’Empire, œuvre de l’orfèvre Biennais. Il s’agit probablement d’une des décorations livrées par Biennais pour l’Empereur avant son départ pour la campagne de Belgique le 10 juin 1815. Œuvre en rapport : -Collier de la Légion d’honneur, Musée de l’Armée (Ca 04; Ka 7) -Vente Binoche et Giquello, Hôtel Drouot, 20 novembre 2015, lot 122 (Expert J.C. Palthey) Exposition : -A figuré au Musée Napoléon à Digne en 1932-1935

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IMPORTANTE ETOILE DE LA LEGION D’HONNEUR DE L’EMPEREUR NAPOLEON Ier PROVENANT DU PARTAGE DE SES SOUVENIRS. Aigle d’or en réduction de la Légion d’honneur, modèle de la fin de l’Empire ou des Cent jours (1815). En or et émail (éclats et coups). Etoile à cinq branches doubles boulées, avec pampille et chevalet monté à charnière avec une couronne à arches ornées d’aigles et de feuillages. Avers du centre à profil à droite à grosse tête sur fond rayonnant et légende « NAPOLEON EMP. DES FRANÇAIS », Revers du centre à l’aigle tête à droite sur fond strié et légende « HONNEUR ET PATRIE », Anneau lisse. Poids brut : 3,1 g. Dimensions 28 x 16 mm. B. Dans son écrin du milieu du XIXe siècle recouvert de maroquin vert décoré à l’or de filets et sur le couvercle et de l’inscription « CETTE CROIX DE LA LEGION D’HONNEUR QUI APPARTENOIT A L’EMPEREUR NAPOLEON EST ECHUE EN PARTAGE A SA SŒUR CAROLINE » Fermeture par deux crochets. Gainé de soie et velours ivoire. (Couvercle détaché). 6 x 7,5 cm. Historique : Concernant les insignes de la Légion d’honneur on citera les travaux de notre confrère Jean Christophe Palthey, expert en phaléristique, sur le sort réservé aux quelques ordres de chevalerie légués par l’Empereur Napoléon Ier à son fils (ce qui sera refusé par l’Empire autrichien) et transmis à la mort de ce dernier à sa mère puis à ses frères et sœurs encore vivants : Le lot n°2, celui remis à Caroline Murat, sœur de l’Empereur Napoléon Ier comprenait une « Petite croix de la Légion d’honneur » Il est à noter que le grade de la décoration n’est mentionné que quand il s’agit d’une décoration de chevalier pour la Légion d’honneur. Le texte de ce legs correspond donc parfaitement à notre décoration. Par sa forme, notre décoration correspond aux dernières fabrications de l’Empire, et peut être datée des Cent jours (1815). En effet, la présence de pampilles, le montage à charnière et les aigles présents sur la couronne (que l’on retrouvera sous le Second Empire) sont présents sur le collier de la Légion d’honneur fabriqué à la fin de l’Empire, œuvre de l’orfèvre Biennais. Il s’agit probablement d’une des décorations livrées par Biennais pour l’Empereur avant son départ pour la campagne de Belgique le 10 juin 1815. Œuvre en rapport : -Collier de la Légion d’honneur, Musée de l’Armée (Ca 04; Ka 7) -Vente Binoche et Giquello, Hôtel Drouot, 20 novembre 2015, lot 122 (Expert J.C. Palthey) Exposition : -A figuré au Musée Napoléon à Digne en 1932-1935

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