Description
École espagnole du milieu du XVIIe siècle. "Le Christ devant Pilate". Huile sur toile. Elle présente des perforations dans la toile et des défauts dans le cadre. Dimensions : 113 x 164 cm ; 135 x 187 cm (cadre). L'épisode biblique du Christ devant Pilate est l'un des plus représentés à l'époque baroque. Dans cette toile de l'école espagnole et d'une exécution digne d'éloges, la figure de Jésus, pieds nus et nu à l'exception du drap de pureté et du manteau de pourpre, occupe le centre de la composition. Tous les regards et les gestes se concentrent sur lui, tandis que la lumière baigne son corps, des pieds jusqu'au nimbe, et que la lumière céleste émerge même de son intérieur. Pilate, que l'on reconnaît à sa somptueuse tenue, le livre au peuple pour qu'il le juge. Des sbires et des soldats l'entourent. Une large galerie de personnages et de types humains sont représentés avec précision, avec des expressions riches et des corps modelés par des contre-jours prononcés. Les couleurs juteuses font ressortir la justesse des vêtements et l'éclat des casques. Le type de composition animée par de nombreuses figures dénote une proximité stylistique avec le peintre de l'école madrilène Juan Martín Cabezalero (Almadén, 1645-Madrid, 1673). La palette d'influence vénitienne et la corpulence des chanoines, ainsi que le dynamisme compositionnel et l'expressivité des visages révèlent cette affinité.
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École espagnole du milieu du XVIIe siècle. "Le Christ devant Pilate". Huile sur toile. Elle présente des perforations dans la toile et des défauts dans le cadre. Dimensions : 113 x 164 cm ; 135 x 187 cm (cadre). L'épisode biblique du Christ devant Pilate est l'un des plus représentés à l'époque baroque. Dans cette toile de l'école espagnole et d'une exécution digne d'éloges, la figure de Jésus, pieds nus et nu à l'exception du drap de pureté et du manteau de pourpre, occupe le centre de la composition. Tous les regards et les gestes se concentrent sur lui, tandis que la lumière baigne son corps, des pieds jusqu'au nimbe, et que la lumière céleste émerge même de son intérieur. Pilate, que l'on reconnaît à sa somptueuse tenue, le livre au peuple pour qu'il le juge. Des sbires et des soldats l'entourent. Une large galerie de personnages et de types humains sont représentés avec précision, avec des expressions riches et des corps modelés par des contre-jours prononcés. Les couleurs juteuses font ressortir la justesse des vêtements et l'éclat des casques. Le type de composition animée par de nombreuses figures dénote une proximité stylistique avec le peintre de l'école madrilène Juan Martín Cabezalero (Almadén, 1645-Madrid, 1673). La palette d'influence vénitienne et la corpulence des chanoines, ainsi que le dynamisme compositionnel et l'expressivité des visages révèlent cette affinité.