Null École espagnole du 19ème siècle.
"Fille".
Sculpture en bronze doré au mercu…
Description

École espagnole du 19ème siècle. "Fille". Sculpture en bronze doré au mercure. Mesures : 32 x 13 x 12 cm. Sculpture en bronze doré au mercure représentant une jeune fille appuyée sur une colonne classique entourée de lierre et de motifs vétégaux. La jeune fille tient dans ses mains un tissu de pureté avec lequel elle se couvre. Les plis du tissu montrent la grande qualité de la pièce. La dorure au mercure était réalisée en appliquant une solution de nitrate de mercure sur une pièce de cuivre, de laiton ou de bronze, suivie d'une application d'un alliage or-mercure. L'objet était ensuite soumis à de très hautes températures jusqu'à ce que le mercure soit brûlé et que l'or reste attaché à l'objet métallique. En raison de l'exposition aux vapeurs de mercure nocives, la plupart des doreurs ne survivaient pas au-delà de 40 ans à cause d'un empoisonnement au mercure. Une fois la dorure appliquée, la surface était brunie en pressant la couche d'or dans les pores du support à l'aide d'un outil ou d'un brunissoir muni d'une pierre dure à son extrémité, comme l'agate ou l'hématite. Ce procédé produisait un bain d'or durable, mais ne pouvait être appliqué qu'à de petits objets pour des raisons de manipulation et de résistance au feu. À partir de 1830, la fabrication traditionnelle du "bronze doré" en France a dû être abandonnée car l'utilisation du mercure était interdite par la loi. D'autres techniques ont donc été utilisées à sa place, mais rien ne surpasse la beauté et la richesse des couleurs qu'offrait la méthode originale de dorure au mercure. La galvanoplastie est la technique moderne la plus courante.

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École espagnole du 19ème siècle. "Fille". Sculpture en bronze doré au mercure. Mesures : 32 x 13 x 12 cm. Sculpture en bronze doré au mercure représentant une jeune fille appuyée sur une colonne classique entourée de lierre et de motifs vétégaux. La jeune fille tient dans ses mains un tissu de pureté avec lequel elle se couvre. Les plis du tissu montrent la grande qualité de la pièce. La dorure au mercure était réalisée en appliquant une solution de nitrate de mercure sur une pièce de cuivre, de laiton ou de bronze, suivie d'une application d'un alliage or-mercure. L'objet était ensuite soumis à de très hautes températures jusqu'à ce que le mercure soit brûlé et que l'or reste attaché à l'objet métallique. En raison de l'exposition aux vapeurs de mercure nocives, la plupart des doreurs ne survivaient pas au-delà de 40 ans à cause d'un empoisonnement au mercure. Une fois la dorure appliquée, la surface était brunie en pressant la couche d'or dans les pores du support à l'aide d'un outil ou d'un brunissoir muni d'une pierre dure à son extrémité, comme l'agate ou l'hématite. Ce procédé produisait un bain d'or durable, mais ne pouvait être appliqué qu'à de petits objets pour des raisons de manipulation et de résistance au feu. À partir de 1830, la fabrication traditionnelle du "bronze doré" en France a dû être abandonnée car l'utilisation du mercure était interdite par la loi. D'autres techniques ont donc été utilisées à sa place, mais rien ne surpasse la beauté et la richesse des couleurs qu'offrait la méthode originale de dorure au mercure. La galvanoplastie est la technique moderne la plus courante.

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