Description
Bateau avec personnages. Japon, période Meiji, fin du XIXe - début du XXe siècle. Signé avec un sceau de cire rouge au revers. Sur socle en bois sculpté. Poids 1103 gr. Le sceau de cire est cassé. Sont joints les certificats de la Fédération espagnole des antiquaires et de la Guilde des antiquaires de Catalogne, le dernier ayant été mis à jour en novembre 2022. Mesures : 9 x 50 x 5 cm. Sculpture réalisée entièrement en ivoire à partir d'une seule pièce comme le révèle sa forme générale, qui suit la courbe naturelle de la défense de l'éléphant. Il s'agit de la représentation d'un groupe de pêcheurs dans les eaux calmes de la mer. La sculpture est remarquable par sa préciosité et ses détails. La situation politique et sociale du Japon durant les périodes Edo et Meiji a été déterminante dans le développement et l'évolution de la sculpture sur ivoire. En fait, la succession des changements sociaux s'est directement et immédiatement reflétée dans l'évolution de la sculpture sur ivoire. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les pièces en ivoire sont l'expression fidèle de la nouvelle ère Meiji et des contacts avec l'Occident. En effet, une production importante était consacrée à l'exportation vers l'Europe et les États-Unis. En Occident, l'ivoire japonais a surpris par sa nouveauté, étant surtout admiré pour la pureté de ses lignes, sa capacité d'abstraction, son pouvoir évocateur et l'exquisité de ses détails. Cette pièce peut être classée parmi celles réalisées pour le commerce extérieur en raison de l'énorme virtuosité avec laquelle elle a été sculptée. L'artisan japonais travaillait pour une clientèle spécifique, qui exigeait des pièces véhiculant calme et sérénité. Cependant, comme la clientèle changeait, le produit devait s'adapter à ses différentes demandes. Ainsi, les artistes ont modifié l'esthétique dominante de leurs pièces, car les bourgeois européens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle exigeaient des œuvres d'un grand décorativisme et dans lesquelles la virtuosité technique était mise en valeur. La clientèle japonaise, en revanche, souhaitait que l'habileté technique paraisse naturelle. Ainsi, dans des pièces comme celle que nous présentons ici, l'artiste a reflété avec naturalisme et un très haut niveau de détail tant les traits du visage que l'anatomie, les vêtements et les expressions des personnages, cherchant également à refléter avec vraisemblance les différentes qualités des carnations, des tissus, etc.
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Bateau avec personnages. Japon, période Meiji, fin du XIXe - début du XXe siècle. Signé avec un sceau de cire rouge au revers. Sur socle en bois sculpté. Poids 1103 gr. Le sceau de cire est cassé. Sont joints les certificats de la Fédération espagnole des antiquaires et de la Guilde des antiquaires de Catalogne, le dernier ayant été mis à jour en novembre 2022. Mesures : 9 x 50 x 5 cm. Sculpture réalisée entièrement en ivoire à partir d'une seule pièce comme le révèle sa forme générale, qui suit la courbe naturelle de la défense de l'éléphant. Il s'agit de la représentation d'un groupe de pêcheurs dans les eaux calmes de la mer. La sculpture est remarquable par sa préciosité et ses détails. La situation politique et sociale du Japon durant les périodes Edo et Meiji a été déterminante dans le développement et l'évolution de la sculpture sur ivoire. En fait, la succession des changements sociaux s'est directement et immédiatement reflétée dans l'évolution de la sculpture sur ivoire. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les pièces en ivoire sont l'expression fidèle de la nouvelle ère Meiji et des contacts avec l'Occident. En effet, une production importante était consacrée à l'exportation vers l'Europe et les États-Unis. En Occident, l'ivoire japonais a surpris par sa nouveauté, étant surtout admiré pour la pureté de ses lignes, sa capacité d'abstraction, son pouvoir évocateur et l'exquisité de ses détails. Cette pièce peut être classée parmi celles réalisées pour le commerce extérieur en raison de l'énorme virtuosité avec laquelle elle a été sculptée. L'artisan japonais travaillait pour une clientèle spécifique, qui exigeait des pièces véhiculant calme et sérénité. Cependant, comme la clientèle changeait, le produit devait s'adapter à ses différentes demandes. Ainsi, les artistes ont modifié l'esthétique dominante de leurs pièces, car les bourgeois européens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle exigeaient des œuvres d'un grand décorativisme et dans lesquelles la virtuosité technique était mise en valeur. La clientèle japonaise, en revanche, souhaitait que l'habileté technique paraisse naturelle. Ainsi, dans des pièces comme celle que nous présentons ici, l'artiste a reflété avec naturalisme et un très haut niveau de détail tant les traits du visage que l'anatomie, les vêtements et les expressions des personnages, cherchant également à refléter avec vraisemblance les différentes qualités des carnations, des tissus, etc.
