Null Laure de Chatillon (1826 - 1908)

L'Esclave (allégorie de l'annexion de l'A…
Description

Laure de Chatillon (1826 - 1908) L'Esclave (allégorie de l'annexion de l'Alsace-Lorraine) Toile d'origine 79 x 58 cm Signé en bas à gauche (Manques et accidents) Probablement Salon de 1875, n°433 : l'Esclave. Oeuvre en rapport : photogravure Goupil & Cie reproduite dans Eugène Montosier, « Laure de Chatillon », Les Artistes modernes, n°17, 1882. Notre tableau est lié à l'annexion de l'Alsace-Lorraine par le jeune Empire allemand en 1871. Notre peintre femme montre une héroïne enchaînée attendant sa libération se fondant sur le modèle classique d'Andromède, dans un style post-romantique et post-ingresque. On remarque que le tourbillon du vent fait tourner et s'envoler le drapé en un voile noir formant le noeud alsacien dont la symbolique renvoie à l'espoir d'une délivrance de cette région. L'année de la mort de Châtillon en 1908, la revue La France Illustrée présente en une la gravure du tableau mentionné ci-dessus. Cette dernière s'intitule "L'esclave ou la liberté dans les fers". Née Delaune, épouse de Jules-François de Châtillon, sous-préfet de Châteaudun et homme de lettres, Zoé Laure est élève de Léon Cogniet et exerce entre 1850 et 1868 une carrière de copiste de peintures religieuses. A partir de 1848, elle décide d'exposer au Salon sous le nom de Laure de Châtillon. Elle présente pas moins d'une soixantaine de tableaux entre 1848 et 1897. En 1869, Napoléon III lui passe commande d'une peinture d'histoire : "Jeanne d'Arc vouant ses armes à la Vierge". Par la suite, elle connait une postérité certaine en peignant à de nombreuses reprises des scènes patriotiques renvoyant à la défaite de Sedan et à l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Membre de la Société des Artistes français, elle partie adhère dès 1887 à l'Union des femmes peintres et sculpteurs. Six ans plus tard, elle intègre la délégation de femmes françaises artistes présentées à l'Exposition Universelle de Chicago. En parallèle de sa carrière artistique, Laure de Châtillon s'engage à militer en faveur de l'accessibilité des cours de dessin dans les écoles et réclame par le biais d'une pétition (signée en 1892) un emploi d'inspectrice des écoles de dessin dans le département de la Seine et dirige une école de peinture entre 1893 et 1897.

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Laure de Chatillon (1826 - 1908) L'Esclave (allégorie de l'annexion de l'Alsace-Lorraine) Toile d'origine 79 x 58 cm Signé en bas à gauche (Manques et accidents) Probablement Salon de 1875, n°433 : l'Esclave. Oeuvre en rapport : photogravure Goupil & Cie reproduite dans Eugène Montosier, « Laure de Chatillon », Les Artistes modernes, n°17, 1882. Notre tableau est lié à l'annexion de l'Alsace-Lorraine par le jeune Empire allemand en 1871. Notre peintre femme montre une héroïne enchaînée attendant sa libération se fondant sur le modèle classique d'Andromède, dans un style post-romantique et post-ingresque. On remarque que le tourbillon du vent fait tourner et s'envoler le drapé en un voile noir formant le noeud alsacien dont la symbolique renvoie à l'espoir d'une délivrance de cette région. L'année de la mort de Châtillon en 1908, la revue La France Illustrée présente en une la gravure du tableau mentionné ci-dessus. Cette dernière s'intitule "L'esclave ou la liberté dans les fers". Née Delaune, épouse de Jules-François de Châtillon, sous-préfet de Châteaudun et homme de lettres, Zoé Laure est élève de Léon Cogniet et exerce entre 1850 et 1868 une carrière de copiste de peintures religieuses. A partir de 1848, elle décide d'exposer au Salon sous le nom de Laure de Châtillon. Elle présente pas moins d'une soixantaine de tableaux entre 1848 et 1897. En 1869, Napoléon III lui passe commande d'une peinture d'histoire : "Jeanne d'Arc vouant ses armes à la Vierge". Par la suite, elle connait une postérité certaine en peignant à de nombreuses reprises des scènes patriotiques renvoyant à la défaite de Sedan et à l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Membre de la Société des Artistes français, elle partie adhère dès 1887 à l'Union des femmes peintres et sculpteurs. Six ans plus tard, elle intègre la délégation de femmes françaises artistes présentées à l'Exposition Universelle de Chicago. En parallèle de sa carrière artistique, Laure de Châtillon s'engage à militer en faveur de l'accessibilité des cours de dessin dans les écoles et réclame par le biais d'une pétition (signée en 1892) un emploi d'inspectrice des écoles de dessin dans le département de la Seine et dirige une école de peinture entre 1893 et 1897.

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