FRIEDRICH OELENHAINZ ENDINGEN, 1745 - 1804, PFALZBURG 
Diane au bain ou Portrait…
Description

FRIEDRICH OELENHAINZ ENDINGEN, 1745 - 1804, PFALZBURG

Diane au bain ou Portrait présumé de Caterina Odescalchi en Diane au bain (1765-1839) Huile sur panneau Signé et daté en bas à gauche F. Oelenhainz. f. 1789 62 x 49,5 cm BIBLIOGRAPHIE Leopold Oelenheinz, Friedrich Oelenhainz: ein Bildnis des 18. Jahrhunderts : sein Leben und seine Werke, 1871, p. 44, cat. 41. EXPOSITION Vienne, exposition de l'Académie, 1790. PROVENANCE Probablement collection du Comte Überacker ; Collection particulière. «Tel que brille au matin l'incarnat de l'aurore naissante, tel a rougi le teint de Diane exposée sans voiles aux regards d'un mortel» Ovide, Les Métamorphoses Moins tragique est notre destin que celui d'Actéon qui, ayant surpris la déesse Diane au bain, se vit transformer en cerf et dévoré par ses propres chiens sous les yeux de ses compagnons. Malgré le drame imminent, c'est sous son pinceau délicat mû par un oeil impudent, que Friedrich Olenhainz fait de sa composition un charmant objet de contemplation. Peintre à la cour de Vienne, portraitiste de la famille de Liechtenstein et de la cour, il mêle à son talent premier celui de la représentation d'un épisode mythologique. Ici, les traits singuliers de la déesse suggèrent le visage véritable qui les a inspirés et qui pourrait être celui de Caterina Odescalchi «Tel que brille au matin l'incarnat de l'aurore naissante, tel a rougi le teint de Diane exposée sans voiles aux regards d'un mortel» Ovide, Les Métamorphoses (1765 - 1839), comtesse de Bracciano, Sirmio et Ceri. Connus d'Oelenhainz, il avait réalisé peu de temps auparavant un portrait de la jeune femme, représentée à mi-corps, la tête ceinte d'un ruban perlé et vêtue d'une robe jaune. Mais ici avec charme, le peintre outrepasse les conventions du portrait classique en contextualisant le modèle sur fond de récit mythologique. Se détachant de sombres frondaisons, la jeune déesse pudiquement dénudée suspend son geste, le rose lui montant aux joues tandis que nous brisons la sacralité des lieux. La présence des autres nymphes demeure anecdotique et toute notre attention se porte sur le corps mis en lumière de la déesse. Celle-ci nous est offerte dans un écrin de draperies rouges et blanches, écho aux teintes choisies pour ses chairs et dont émane toute la luminosité du tableau. Admis à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne en 1789, Oelenhainz expose cette oeuvre au Salon de 1789, époque à laquelle il se trouve dans la collection d'un comte Überacker avant qu'elle ne soit gravée dix ans plus tard par un certain Traunfellner (Fig. 1). La gravure mentionne une dédicace au prince Charles-Philippe de Schwarzenberg (1771 - 1820) pour des raisons qui nous demeurent inconnues. Le tableau comme la gravure ne seraient-ils plus que les témoins de relations dont ils ne sont plus que les lointains échos ?

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FRIEDRICH OELENHAINZ ENDINGEN, 1745 - 1804, PFALZBURG

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