GIBRAT JEAN-PIERRE GIBRAT
LE VOL DU CORBEAU (T.1), Dupuis 2002
Planche originale…
Description

GIBRAT

JEAN-PIERRE GIBRAT LE VOL DU CORBEAU (T.1), Dupuis 2002 Planche originale n° 18. Signée. Encres acryliques et aquarelle sur papier 31,2 × 40,7 cm (12,28 × 16,02 in.) Séquence mythique du premier tome du Vol du corbeau. Nous sommes le 18 juin 1944. La date n'est pas là par hasard : le 18 juin est la date de l'allocution de De Gaulle sur la BBC en 1940, tandis que 1944 est l'année de la Libération de la France. Un moment plein d'espoir, qui se termine cependant pour Jeanne dans les terribles geôles de la Gestapo. De son côté, François s'y trouve aussi. Mais pour des faits moins glorieux : c'est un adepte de la cambriole. Leur destin va bientôt se lier : ils s'évadent ensemble de la prison à l'occasion d'une alerte. L'escapade se fait par les toits de Paris que le monte-en-l'air pratique assez bien. Un peu moins Jeanne, qui se réveille avec une chaussure perdue alors que le soleil se lève, majestueux, sur la capitale. Admirez le jeu de la caméra, vertigineux, qui surplombe implacablement le couple, et puis qui s'en rapproche pour finir dans une légère contreplongée. Les rayons de l'astre du jour éveillent lentement la ville encore baignée dans la fraîcheur de la nuit. Les teintes sont toutes en douceur, dispensant harmonieusement couleurs froides et chaudes. La scène est à ce point marquante que l'auteur l'a reprise pour la couverture de l'album. Il y a des éléments d'emblée séduisants pour camper une scène. Les toits de Paris par exemple, c'est romantique à souhait, comme une nuit de clair de lune ou la neige. Dans cette page, la nuit ne va pas tarder à tomber, il manque juste la neige, mais c'était déjà assez dangereux comme ça cette petite escapade sur les toits, si je rajoute un peu de neige c'est un coup à perdre mes personnages avant la fin de l'histoire Jean-Pierre Gibrat

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