A Bamana Mask, "suruku" Masque de hyène, "suruku"
Bamana, Mali
Sans socle / with…
Description

A Bamana Mask, "suruku"

Masque de hyène, "suruku" Bamana, Mali Sans socle / without base Bois, ficelle. H 28 cm. Provenance : - selon H. et M. Zimmer : Galerie Arno Henseler, Munich (années 1970). - Helmut (1931-2021) et Marianne Zimmer, Zurich. En tenant compte des différences locales et en connaissant les changements dans le temps, l'ordre socio-religieux traditionnel de la société bamana peut être divisé en sociétés secrètes (jow) successives, dans lesquelles les membres avaient accès aux règles et aux connaissances de la tribu par initiation, en fonction de leur âge ou de leur maturité. Chacune de ces confédérations connaissait son propre système de masques, clairement différencié. Ntomo Un cycle de sept ans de type école primaire pour les filles et les garçons à partir d'environ sept ans, divisé en classes (lions, crapauds, oiseaux, pintades et chiens). Les masques Ntomo apparaissaient pendant la saison sèche, lors de la transhumance des initiés de village en village, et avaient pour caractéristique commune une structure verticale sur un visage anthropomorphe dont le nombre de cornes permettait de déterminer le sexe du masque. La bouche relativement discrète indique l'enseignement principal du Ntomo, le contrôle de la parole et la valeur du silence. Korè Korè était la suite du Ntomo et marquait le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Les novices, âgés d'environ 14 à 21 ans, se soumettaient à une mort rituelle suivie d'une résurrection. Ils étaient répartis en classes (lions, hyènes et singes) dans le camp de brousse, où on leur enseignait par exemple les questions de foi, la médecine, la sexualité, les cycles de vie ou la chasse. Les masques Korè représentaient les animaux symboliques de chaque classe et apparaissaient chaque année à la fin de la saison sèche ainsi qu'à l'occasion des funérailles. Jo Une association initiatique que l'on trouve plutôt dans la région du sud, similaire au Ntomo et au Korè, qui était également ouverte aux jeunes femmes. Les initiés se rendaient en randonnée dans les régions environnantes et y exécutaient les chants et les danses apprises, certains de ces groupes intégrant des figures féminines sculptées dans le bois (jo nyeleni). Après cette première formation à but plutôt éducatif, le Bamana était libre de suivre d'autres initiations dans des associations d'hommes ou de femmes, telles que komò, kònò, ci-wara et bien d'autres, qui assument toutes des tâches spécifiques au sein de la société bamana. Pour en savoir plus : Colleyn, Jean-Paul (2001). Bamana, l'art africain du Mali. Zurich : Musée Rietberg. --------------------------------------------------------------- N'hésitez pas à nous contacter pour toute question que vous pourriez avoir sur ce lot (traductions, vues supplémentaires, rapport d'état, etc.) CHF 1 500 / 3 000 EUR 1 500 / 3 000

A Bamana Mask, "suruku"

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