Null [DARIGRAND (Edme-François)]. L'Anti-financier, ou Relevé de quelques-unes d…
Description

[DARIGRAND (Edme-François)]. L'Anti-financier, ou Relevé de quelques-unes des malversations dont se rendent journellement coupables les Fermiers Généraux, & des vexations qu'ils commettent dans les provinces : servant de réfutation d'un écrit intitulé : Lettre servant de réponse aux remontrances du Parlement de Bordeaux ; précédée d'une Epître au Parlement de France, accompagnée de notes historiques. Amsterdam, sn, 1763. In-12, [2] ff. (faux-titre avec explication de la figure au verso, titre), 60 pp., 107 pp., avec un frontispice allégorique, veau fauve marbré, dos lisse orné, p. de titre rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Bon exemplaire, un peu coupé court cependant. Une des éditions parues en 1763 de ce pamphlet contre le pouvoir des Fermiers Généraux et le système même de la Ferme. Darigrand (c. 1735 - après 1790), avocat au parlement de Paris après avoir été employé dans les gabelles, plein de haine pour les financiers, ne cessa de les attaquer dans ses écrits, dans ses discours en dénonçant les nombreux abus du système des fermes. Cet ouvrage eut un grand retentissement et fit jeter son auteur à la Bastille en 1764. Ce texte contribua puissamment à la diffusion de sa légende noire, laquelle influença la présentation désormais traditionnelle qu'on fait de cette institution pour le XVIIIe siècle et la pré-Révolution. Relié à la suite : [VOLTAIRE], L'Homme aux quarante écus. Paris, par la Compagnie des libraires associés, 1768, titre et 102 pp. Seul ouvrage de Voltaire consacré uniquement à l'économie, ce conte met en scène un agriculteur , dont le revenu est de 40 écus. Il fait fortune, et, à travers des dialogues entre lui et différents personnages, Voltaire donne son avis sur les physiocrates, les taxes, l'impôt. (Édition absente de Bengesco.)

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[DARIGRAND (Edme-François)]. L'Anti-financier, ou Relevé de quelques-unes des malversations dont se rendent journellement coupables les Fermiers Généraux, & des vexations qu'ils commettent dans les provinces : servant de réfutation d'un écrit intitulé : Lettre servant de réponse aux remontrances du Parlement de Bordeaux ; précédée d'une Epître au Parlement de France, accompagnée de notes historiques. Amsterdam, sn, 1763. In-12, [2] ff. (faux-titre avec explication de la figure au verso, titre), 60 pp., 107 pp., avec un frontispice allégorique, veau fauve marbré, dos lisse orné, p. de titre rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Bon exemplaire, un peu coupé court cependant. Une des éditions parues en 1763 de ce pamphlet contre le pouvoir des Fermiers Généraux et le système même de la Ferme. Darigrand (c. 1735 - après 1790), avocat au parlement de Paris après avoir été employé dans les gabelles, plein de haine pour les financiers, ne cessa de les attaquer dans ses écrits, dans ses discours en dénonçant les nombreux abus du système des fermes. Cet ouvrage eut un grand retentissement et fit jeter son auteur à la Bastille en 1764. Ce texte contribua puissamment à la diffusion de sa légende noire, laquelle influença la présentation désormais traditionnelle qu'on fait de cette institution pour le XVIIIe siècle et la pré-Révolution. Relié à la suite : [VOLTAIRE], L'Homme aux quarante écus. Paris, par la Compagnie des libraires associés, 1768, titre et 102 pp. Seul ouvrage de Voltaire consacré uniquement à l'économie, ce conte met en scène un agriculteur , dont le revenu est de 40 écus. Il fait fortune, et, à travers des dialogues entre lui et différents personnages, Voltaire donne son avis sur les physiocrates, les taxes, l'impôt. (Édition absente de Bengesco.)

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