Null Paire d'importants mingqi, couple d’une dame et d’un homme de cour représen…
Description

Paire d'importants mingqi, couple d’une dame et d’un homme de cour représentés debout sur une petite terrasse. Les mingqi, offrandes funéraires, apparaissent au début de la période des Royaumes combattants (475-221), tout d’abord en bois, puis en céramique, la plus ancienne connue date du début du V siècle. Elles entourent le défunt dans sa dernière demeure. Ce mobilier funéraire est déposé en nombre, il reflète la vie, la carrière de leur propriétaire. On pouvait en trouver jusqu’à quatre-vingts dix dans une tombe, l’empereur Xuanzong en ramena le nombre maximum à soixante-dix. A l’époque de la dynastie des Tang, les modèles évoluent, on passe d’une plastique bidimensionnelle à un style tridimensionnel qui montre les détails des coiffures, des bijoux, des vêtements. Cela représente une très intéressante documentation sur la chine de cette période. Les mingqi sont réalisés dans un moule bivalve, recouvert d’un engobe blanc qui sert de fond à un décor polychrome peint à l’aide de pigments posés à froid. La Dame de cour arbore une volumineuse chevelure, surmontée au sommet du crâne par un chignon à demi-recourbé, cette coiffure en casque est appelée « paojiaji » (chignon absent de chez soi). Dans des temps plus anciens on raconte que les jeunes femmes, arrachées de force à leur famille par les commissaires du palais pour faire partie du harem impérial, se coiffaient ainsi en signe de nostalgie, cette appellation est restée en perdant sa signification première. Elle encadre un visage lunaire aux yeux très étirés animés d’une prunelle d’un noir profond. Le petit nez a une arête fine et la bouche est ronde et vermeille. Les joues sont bien fardées, à l’aide d’un fard rouge, yanzhi, du nom des montagnes de l’ouest où poussaient des iris utilisés pour sa fabrication. Le cou est marqué des 3 plis de « beauté ». Le canon de cette esthétique corpulente reste l’apanage de la seconde moitié du règne de Xuanzong (712-756) selon les formes épanouies de Yang Guifei, la concubine aimée de cet empereur. Ce type domine à la fin des ères KJaiyuan et Tianbao (713-755) Elle est vêtue d’une longue et ample jupe, attachée au-dessus de la poitrine, assortie d’un gilet, à col en V à larges manches flottantes qui recouvrent les mains, il était enfilé sous la jupe. Cette tenue laisse voir des chaussures à bout retourné. Une longue écharpe posée sur les épaules retombe devant elle en recouvrant ses mains. Les hommes de cour sont assez rares, celui-ci présente le même type de visage plein, il est coiffé d’un chapeau guan maintenu par une barrette qui laisse voir des mèches de cheveux dépassant et vêtu d’une ample robe ceinturée sur les hanches, au col arrondi et aux larges plis profondément incisés. Datant de la Dynastie des Tang : 618 à 907. Age d’or de la coroplastie chinoise Ils mesurent respectivement en hauteur 79 et 81cm Un Test de thermoluminescence du laboratoire QED confirmant la datation sera remis à l’acquéreur.

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Paire d'importants mingqi, couple d’une dame et d’un homme de cour représentés debout sur une petite terrasse. Les mingqi, offrandes funéraires, apparaissent au début de la période des Royaumes combattants (475-221), tout d’abord en bois, puis en céramique, la plus ancienne connue date du début du V siècle. Elles entourent le défunt dans sa dernière demeure. Ce mobilier funéraire est déposé en nombre, il reflète la vie, la carrière de leur propriétaire. On pouvait en trouver jusqu’à quatre-vingts dix dans une tombe, l’empereur Xuanzong en ramena le nombre maximum à soixante-dix. A l’époque de la dynastie des Tang, les modèles évoluent, on passe d’une plastique bidimensionnelle à un style tridimensionnel qui montre les détails des coiffures, des bijoux, des vêtements. Cela représente une très intéressante documentation sur la chine de cette période. Les mingqi sont réalisés dans un moule bivalve, recouvert d’un engobe blanc qui sert de fond à un décor polychrome peint à l’aide de pigments posés à froid. La Dame de cour arbore une volumineuse chevelure, surmontée au sommet du crâne par un chignon à demi-recourbé, cette coiffure en casque est appelée « paojiaji » (chignon absent de chez soi). Dans des temps plus anciens on raconte que les jeunes femmes, arrachées de force à leur famille par les commissaires du palais pour faire partie du harem impérial, se coiffaient ainsi en signe de nostalgie, cette appellation est restée en perdant sa signification première. Elle encadre un visage lunaire aux yeux très étirés animés d’une prunelle d’un noir profond. Le petit nez a une arête fine et la bouche est ronde et vermeille. Les joues sont bien fardées, à l’aide d’un fard rouge, yanzhi, du nom des montagnes de l’ouest où poussaient des iris utilisés pour sa fabrication. Le cou est marqué des 3 plis de « beauté ». Le canon de cette esthétique corpulente reste l’apanage de la seconde moitié du règne de Xuanzong (712-756) selon les formes épanouies de Yang Guifei, la concubine aimée de cet empereur. Ce type domine à la fin des ères KJaiyuan et Tianbao (713-755) Elle est vêtue d’une longue et ample jupe, attachée au-dessus de la poitrine, assortie d’un gilet, à col en V à larges manches flottantes qui recouvrent les mains, il était enfilé sous la jupe. Cette tenue laisse voir des chaussures à bout retourné. Une longue écharpe posée sur les épaules retombe devant elle en recouvrant ses mains. Les hommes de cour sont assez rares, celui-ci présente le même type de visage plein, il est coiffé d’un chapeau guan maintenu par une barrette qui laisse voir des mèches de cheveux dépassant et vêtu d’une ample robe ceinturée sur les hanches, au col arrondi et aux larges plis profondément incisés. Datant de la Dynastie des Tang : 618 à 907. Age d’or de la coroplastie chinoise Ils mesurent respectivement en hauteur 79 et 81cm Un Test de thermoluminescence du laboratoire QED confirmant la datation sera remis à l’acquéreur.

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