A QIBLA FINDER PANEL MADE IN THE STYLE OF PETROS BARONYAN, ALSO KNOWN AS AL-BARU…
Description

A QIBLA FINDER PANEL MADE IN THE STYLE OF PETROS BARONYAN, ALSO KNOWN AS AL-BARUN AL-MUKHTARI, CONSTANTINOPLE, 1178 AH/1765 AD

Constantinople, 1178 AH/1765 AD (daté au-dessus du cadre) Boîtier de 84,8 x 40,5 cm. Chercheur de Qibla comprenant un panneau rectangulaire en bois avec deux rondelles imprimées, la supérieure avec une représentation du Haram al-Sharif à la Mecque et une description de l'inventeur de l'instrument, la ronde inférieure avec une représentation d'une carte du monde signée dans un cartouche par Abdulwahab Siddiki, au-dessous une série de tableaux énumérant les villes et lieux du monde. La description mentionne al-Bārūn al-Mukhtariʽ comme inventeur et est datée de 1151 AH/1738-9 AD. Cette carte de chercheur de qibla dans un cadre en bois, datée de 1764/65 AD, est modelée sur la série originale de Qiblafinders, inventée et fabriquée par Baronyan (Bārūn al-Mukhtariʽ) quelque 30 ans plus tôt. Baronyan, l'inventeur original de ces instruments a créé ce genre d'indicateurs de qibla pour le grand vizir ottoman, Yegen Mehmet Pasha en 1738/39 AD. Ces gravures étaient d'abord montées dans une boîte circulaire, puis dans un cadre en bois, comme c'est le cas pour notre objet. DATAGE Au centre de la partie supérieure du panneau se trouve une inscription ottomane, où la date est donnée comme 1178 AH, ce qui correspond à 1764/65 AD qui est la dernière année de la vie de Baronyan. Un panneau très similaire a été vendu en 2002 à Bonhams avec la même date de 1178 AH donnée en haut du cadre. INSCRIPTION DANS LE CADRE "Māšā Allāh (Dieu l'a voulu) ! ماشاء الله Je suis un tel trésor de Qibla-numa. وهی پاك خزائن قبلة نمايم Je suis le commencement de la chose/image qui décore le monde". مبدأ هئيت جهان ارايم En l'an 1178 [1764/1765] سنه ١١٧٨ MAKER La carte dans le cadre est signée par Abdulwahab Siddiki dans un petit cartouche à gauche de la mappemonde, qui est futhe inconnu de la littérature. Alors que le même cartouche est laissé vide dans la plupart des instruments fabriqués par Baronyan, certains exemples imprimés dans des manuscrits sont signés "Mıgırdıç Galatavi". Il semble que Baronyan ait coopéré avec un graveur sur cuivre arménien Mıgırdıç Galatavi, qui est également connu pour les gravures qu'il a réalisées pour les cartes de l'ouvrage Cihannüma, publié par l'imprimeur ottoman Müteferrika. Notre modèle est entièrement dessiné et peint à la main, probablement par Abdulwahab Siddiki, puisque son nom est indiqué dans le cartouche. CONTEXTE Dans l'islam, l'orientation géographique vers La Mecque, où se trouve la "Maison de Dieu", la sainte Kaaba, revêt une importance cruciale. L'orientation vers la "Qibla", comme on appelle cette direction, est importante non seulement pour les prières quotidiennes mais aussi pour les enterrements. Le problème de la localisation de la Qibla n'était pas trivial et, comme l'Islam s'est étendu sur une vaste zone géographique, les érudits islamiques ont réalisé que les règles de base ne sont pas assez précises et ont conçu des méthodes très sophistiquées en astronomie mathématique et en géographie pour résoudre ce problème. Les érudits islamiques ont également inventé ce que l'on appelle les "détecteurs de Qibla", des appareils portables qui permettent de trouver la direction de la Qibla relativement facilement, sans avoir à se référer à des calculs complexes ou à des manuels. À partir du 18e siècle, une tradition d'indicateurs de qibla a vu le jour, qui sont également très caractéristiques pour leur décoration artistique sous forme de motifs floraux ou de miniatures représentant des scènes ottomanes. L'un de ces instruments, le Qibla-numā-yi āfaqi, a été inventé et produit en 1151 AD/1738 AD par un certain Bārūn al-Mukhtari, identifié à Petros Baronyan, le dragoman de Kayseri qui a travaillé pour l'ambassadeur néerlandais Justin Colyer en tant que dragoman. [Günergün, 2017] Selon les informations que Baronyan donne dans l'inscription sur l'instrument, en 1146 AH/ 1733 AD, il a présenté au Grand Vizir 'Alī Pasha (1732 - 1735 AD) un traité intitulé Jam-numā fī fann al- Jughrafyā et a reçu l'ordre de préparer un rubṭ-i shamsī (un cadran solaire) sous le nom de rub-i mustadīr.... (un cadran solaire équatorial universel portable à 2 anneaux). Il obtint pour cela une récompense libérale et, encouragé par celle-ci, commença à travailler sur une nouvelle invention : un indicateur de Qibla. Le Ra'īs al-Kuttāb Mustafa Efendi lui permit de présenter son dispositif au nouveau Grand Vizir Yeğen Muhammed Pacha ( 1737-1739 AD). [Minorsky, 1958] Le nom du fabricant, Petros Baronyan, connaît quelques variantes. Dans l'inscription des indica- teurs de Qibla, son nom est écrit comme Bārun/ Bārūn al-Mukhtari (" Baron l'inventeur ") tandis que dans ses traductions, son nom est écrit comme " Pitrū Walad Bārūn al-Armanī=پترو ولد بارون الأرمني ". L'orientaliste allemand Franz Taeschner l'appelle "Petro veled Baron" et l'historien turc des sciences Adnan Adıvar le nomme Bedros Baronian. [Günergün, 2017] Petros Baronyan ( Baronian) est né à une date inconnue dans la ville de Kayseri, en Anatolie centrale. Il entre très tôt au service du comte Jacobus Colyer (1657-1725), ambassadeur des Pays-Bas à Istanbul, puis devient le dragoman de la légation des Provinces-Unies. Après la mort du comte

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