Description
COMMODE en placage de satiné, ornementation de bronze ciselé et doré, la façade à ressaut central ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs, les montants arrondis, les pieds cambrés terminés par des sabots en bronze. Dessus de marbre gris veiné. Estampillée RVLC et poinçon JME Roger Vandercruse dit Lacroix dit RVLC (1728-1799), ébéniste d'origine flamande reçu maître en 1755 Epoque Transition H : 85 - L : 126 - P : 53 cm (fentes sur les côtés) Nota : En 1755, il reprend l'atelier de son père et connaît un rapide succès grâce à la qualité de sa production. Une de ses sœurs Françoise Marguerite épouse l’ébéniste Jean-François Oeben : la collaboration entre R.V.L.C et son beau-frère est avérée par la similitude de certains modèles dont la commode que nous présentons inspirée des commodes livrées par Oeben pour les différentes résidences de la marquise de Pompadour. L’inventaire après décès d’Oeben en 1763 cite à plusieurs reprises RVLC comme créancier. En 1769, grâce à Gilles Joubert, il fournit des commodes pour Madame Victoire et la comtesse de Provence ainsi que d'autres meubles pour des demeures royales. Il cesse son activité lors de la Révolution. Cette commode est à rapprocher de celle de la Collection de la Princesse de Faucigny-Lucinge (1) et de celle de la Collection Bensimon (2) (1). Vente Paris, galerie Charpentier, 2 et 3 décembre 1952, n°206. (2). Vente Paris, hôtel Drouot par le ministère de Maître de Nicolay, 19 novembre 1981, n°117. Bibliographie : Les Ebenistes Français de Louis XIV à la Révolution Alexandre Pradère, 1989 Chêne Ed.
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COMMODE en placage de satiné, ornementation de bronze ciselé et doré, la façade à ressaut central ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs, les montants arrondis, les pieds cambrés terminés par des sabots en bronze. Dessus de marbre gris veiné. Estampillée RVLC et poinçon JME Roger Vandercruse dit Lacroix dit RVLC (1728-1799), ébéniste d'origine flamande reçu maître en 1755 Epoque Transition H : 85 - L : 126 - P : 53 cm (fentes sur les côtés) Nota : En 1755, il reprend l'atelier de son père et connaît un rapide succès grâce à la qualité de sa production. Une de ses sœurs Françoise Marguerite épouse l’ébéniste Jean-François Oeben : la collaboration entre R.V.L.C et son beau-frère est avérée par la similitude de certains modèles dont la commode que nous présentons inspirée des commodes livrées par Oeben pour les différentes résidences de la marquise de Pompadour. L’inventaire après décès d’Oeben en 1763 cite à plusieurs reprises RVLC comme créancier. En 1769, grâce à Gilles Joubert, il fournit des commodes pour Madame Victoire et la comtesse de Provence ainsi que d'autres meubles pour des demeures royales. Il cesse son activité lors de la Révolution. Cette commode est à rapprocher de celle de la Collection de la Princesse de Faucigny-Lucinge (1) et de celle de la Collection Bensimon (2) (1). Vente Paris, galerie Charpentier, 2 et 3 décembre 1952, n°206. (2). Vente Paris, hôtel Drouot par le ministère de Maître de Nicolay, 19 novembre 1981, n°117. Bibliographie : Les Ebenistes Français de Louis XIV à la Révolution Alexandre Pradère, 1989 Chêne Ed.
