[MÉDECINE - CHIRUGIE - DROIT] - [LAPEYRONIE (François Gigot de)] - Recueil de 43 factums, édités de 1732 à 1756 concernant principalement l’antagonisme qui opposa les médecins et les chirurgiens de Paris dont : Recueil de pièces et mémoires pour les maîtres en l’art et science de chirurgie contre la faculté de médecine, concernant la déclaration du roi du 23 avril 1743 - Paris ; Delaguette, 1750 - Déclaration du roy, concernant la communauté des me chirurgiens de la ville de Paris donnée à Versailles, le 23 avril 1743 - […] - Mémoire présenté au roy par son premier chirurgien : où l’on expose la sagesse de l’ancienne législation sur l’état de la chirurgie en France […] - Paris ; Delaguette, 1749 - MORAND - Discours dans lequel on prouve qu’il est nécessaire au chirurgien d’être lettré [… - Paris ; Charles Osmont, 1743 - GIRAUDAT (Jean-Louis) - Mémoire pour le sieur François La Peyronie […] contre les Doyens & Docteurs-Régens de la faculté de médecine de Paris et contre l’université de Paris - Paris ; Charles Osmont, 1746 - DU MÊME - Sommaire pour le sieur Pichaut de la Martinière […] contre les docteurs & régens de la faculté de médecine de Paris […] - Paris ; Jacques Vincent, 1748 - LOUIS XV - Nouveau règlement pour l’Académie Royale de Chirurgie donnée par le roy du 18 mars 1751 - Paris ; Delaguette, 1751 - Le recueil comporte également 5 pièces sur la succession de Lapeyronie, qui souhaita faire don de ses biens à l’état, désir contre lequel s’éleva sa sœur Louise d’Issert devant les tribunaux, et qui fut par ailleurs déboutée - 1 fort volume In-4° - Trous de ver en tête d’épingle et galerie de vers à environ 115 feuillets, affectant parfois légèrement le texte - Reliure de l’époque veau havane marbré (plats épidermés avec petits manques, fentes partielles aux mors frottés, 2 coins usés) - Dos à nerfs orné (épidermé et coiffes accidentées) - Pièce de titre maroquin havane - Tranches rouges - François de Lapeyronie, 1er chirurgien et confident de Louis XV, remporta 1 succès décisif en faveur de la chirurgie, en obtenant du monarque l’ordonnance royale du 23 avril 1743 en vertu de laquelle il fallait désormais être lettré et pourvu du grade de maître ès-arts pour aspirer au titre de chirurgien de Paris, scellant définitivement la séparation entre chirurgiens et barbiers.