Null MARIE THÉRÈSE CHARLOTTE DE FRANCE, (1778-1851). Dauphine de France et Duche…
Description

MARIE THÉRÈSE CHARLOTTE DE FRANCE, (1778-1851). Dauphine de France et Duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Surnommée « Madame Royale », elle est la seule des enfants royaux à survivre à la Révolution française. Rare brevet accordé à la veuve d’un ancien valet de chambre de Louis XVI et Marie Antoinette. Pièce signée de sa main “Marie Thérèse”, contresignée par son secrétaire Théodore Charlet, cachet de cire rouge à ses armes. Château des Tuileries, 5 mai 1826. 1 page in-folio à l’encre noire sur vélin (36 x 49 cm). Brevet d’une pension de 600 francs en faveur de la Veuve Camot. “Aujourd’hui Vendredi cinquième jour du mois de Mai mil huit cent Vingt Six , Marie Thérèse Charlotte Dauphine de France, étant à Paris, voulant reconnaître en la personne de ladite Marie Thérèse Joséphine Ansoul, veuve de Jean François Camot, valet de chambre de Son Altesse Royale, les bons et fidèles services rendus par défunt son mari à Sa Majesté la Reine de France, mère de Madame la Dauphine, et à Son Altesse Royale, Accorde à la dite Vve Camot une pension annuelle et Viagère de Six cents francs, sans retenue, qui lui sera payée pendant sa vie par son Trésorier général, de trois mois en trois mois à commencer du premier avril dernier, pour le premier trimestre être payé le premier juillet prochain, le second le premier octobre suivant et ainsi de suite jusqu’à l’extinction de la présente pension. Et pour assurance de sa volonté Madame La Dauphine m’a commandé d’expédier le présent Brevet qu’elle a signé de sa main et fait contresigner par moi Secrétaire des Commandements de Son Altesse Royale et de ses maison et finances. Fait donné au Château des Tuileries le jour an ci-dessus”. Correspondance de de Théodore CHARLET (1785-1859), secrétaire de la Duchesse, adressée à son frère Alexandre Charlet Juge au tribunal civil de 1ere instance du département de la Seine, 1823. 8 lettres in-4 autographes signées Th. Charlet, écrites à l’encre noire sur papier à son en-tête “Le Secrétaire des Commandements et Trésorier Général de son Altesse Royale Madame Duchesse d’Angoulême’, expédiées d’avril à août 1823 de St Sauveur et Bordeaux. Trois des lettres avec tampons du secrétaire aux armoiries de la Duchesse dont deux chargées avec cachets postaux. Th. Charlet demande à son frère à qui il a donné procuration pour retirer des sommes de la banque de France de les verser sur sa caisse pour le service de Madame La Dauphine. Il le tient au courant de ses déplacements au côté de la Duchesse d’Angoulême et le remercie de lui donner des nouvelles de sa famille. ‘Nous quittons St Sauveur le 26 de ce mois pour nous rendre à Pau, ou nous ne resterons que fort peu de temps. Je précéderai sans doute Madame de vingt-quatre heures : nous serons à Bordeaux le 31 de ce mois, mais quand en partirons-nous pour retourner à Paris ? Je l’ignore. La santé de Madame est très bonne : S.A.R. s’est fort bien trouvée de l’usage des eaux et moi aussi car je les ai prises fort exactement. Tu me fais grand plaisir, mon cher ami, en me disant que ma mère, ta femme et ton fils se portent bien : je forme bien des vœux pour que cela dure longtemps […]”, L.A.S. du 20 juillet 1823. On joint 1 L.A.S. Charlet à son frère Vichy juillet 1824 1 p.in-4 et 1 pièce autographe signée “Th. Charlet” : “Je soussigné, reconnais que toutes les sommes que M. Alexandre Charlet mon frère a reçues pour moi de la Banque de France, en vertu de ma procuration pendant l’année mille huit cent vingt-trois, ont été par lui versées à ma caisse pour le service de Madame La Dauphine au moyen de quoi je le quitte et décharge de toute chose à ce sujet. A Paris, le deux janvier mille huit cent vingt-quatre”.

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MARIE THÉRÈSE CHARLOTTE DE FRANCE, (1778-1851). Dauphine de France et Duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Surnommée « Madame Royale », elle est la seule des enfants royaux à survivre à la Révolution française. Rare brevet accordé à la veuve d’un ancien valet de chambre de Louis XVI et Marie Antoinette. Pièce signée de sa main “Marie Thérèse”, contresignée par son secrétaire Théodore Charlet, cachet de cire rouge à ses armes. Château des Tuileries, 5 mai 1826. 1 page in-folio à l’encre noire sur vélin (36 x 49 cm). Brevet d’une pension de 600 francs en faveur de la Veuve Camot. “Aujourd’hui Vendredi cinquième jour du mois de Mai mil huit cent Vingt Six , Marie Thérèse Charlotte Dauphine de France, étant à Paris, voulant reconnaître en la personne de ladite Marie Thérèse Joséphine Ansoul, veuve de Jean François Camot, valet de chambre de Son Altesse Royale, les bons et fidèles services rendus par défunt son mari à Sa Majesté la Reine de France, mère de Madame la Dauphine, et à Son Altesse Royale, Accorde à la dite Vve Camot une pension annuelle et Viagère de Six cents francs, sans retenue, qui lui sera payée pendant sa vie par son Trésorier général, de trois mois en trois mois à commencer du premier avril dernier, pour le premier trimestre être payé le premier juillet prochain, le second le premier octobre suivant et ainsi de suite jusqu’à l’extinction de la présente pension. Et pour assurance de sa volonté Madame La Dauphine m’a commandé d’expédier le présent Brevet qu’elle a signé de sa main et fait contresigner par moi Secrétaire des Commandements de Son Altesse Royale et de ses maison et finances. Fait donné au Château des Tuileries le jour an ci-dessus”. Correspondance de de Théodore CHARLET (1785-1859), secrétaire de la Duchesse, adressée à son frère Alexandre Charlet Juge au tribunal civil de 1ere instance du département de la Seine, 1823. 8 lettres in-4 autographes signées Th. Charlet, écrites à l’encre noire sur papier à son en-tête “Le Secrétaire des Commandements et Trésorier Général de son Altesse Royale Madame Duchesse d’Angoulême’, expédiées d’avril à août 1823 de St Sauveur et Bordeaux. Trois des lettres avec tampons du secrétaire aux armoiries de la Duchesse dont deux chargées avec cachets postaux. Th. Charlet demande à son frère à qui il a donné procuration pour retirer des sommes de la banque de France de les verser sur sa caisse pour le service de Madame La Dauphine. Il le tient au courant de ses déplacements au côté de la Duchesse d’Angoulême et le remercie de lui donner des nouvelles de sa famille. ‘Nous quittons St Sauveur le 26 de ce mois pour nous rendre à Pau, ou nous ne resterons que fort peu de temps. Je précéderai sans doute Madame de vingt-quatre heures : nous serons à Bordeaux le 31 de ce mois, mais quand en partirons-nous pour retourner à Paris ? Je l’ignore. La santé de Madame est très bonne : S.A.R. s’est fort bien trouvée de l’usage des eaux et moi aussi car je les ai prises fort exactement. Tu me fais grand plaisir, mon cher ami, en me disant que ma mère, ta femme et ton fils se portent bien : je forme bien des vœux pour que cela dure longtemps […]”, L.A.S. du 20 juillet 1823. On joint 1 L.A.S. Charlet à son frère Vichy juillet 1824 1 p.in-4 et 1 pièce autographe signée “Th. Charlet” : “Je soussigné, reconnais que toutes les sommes que M. Alexandre Charlet mon frère a reçues pour moi de la Banque de France, en vertu de ma procuration pendant l’année mille huit cent vingt-trois, ont été par lui versées à ma caisse pour le service de Madame La Dauphine au moyen de quoi je le quitte et décharge de toute chose à ce sujet. A Paris, le deux janvier mille huit cent vingt-quatre”.

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