Null COCTEAU (Jean) Superbe éloge adressé à Marie Bell sur 1 page (21x27) de 20 …
Description

COCTEAU (Jean) Superbe éloge adressé à Marie Bell sur 1 page (21x27) de 20 lignes. Encadrée sous verre. « Un fantôme au soleil Marie Bell ressemble à ces merveilleux parasols qui reçoivent du soleil et qui donnent de l’ombre. Mais à cette ombre qui la fait si pâle comme un objet nocturne s’ajoute une lumière venant de l’intérieur. Son âme sauvage, hautaine, dédaigneuse, profonde et lègère s’échappe de sa personne d’albâtre, l’entoure d’un pâle halo. De sorte qu’elle est faite de lumière et d’ombre et que le même mélange énigmatique imprègne le velours de sa voix. Peut-on rêver une Hermione plus féminine, une Phèdre plus fiévreuse, une Célimène plus solitaire, une Muse plus semblable aux rideaux de tulle et de clair de lune ? Soit qu’elle imprègne de sa phosphorescence la chambre du poète en noir, soit qu’elle se décide, après une longue hésitation à quitter Alceste, avant sa traîne qui hésite encore derrière elle, on pense au vers de Baudelaire. Entends, ma sœur, entends la douce nuit qui marche …  Jean Cocteau 1942 (avec son étoile) »

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COCTEAU (Jean) Superbe éloge adressé à Marie Bell sur 1 page (21x27) de 20 lignes. Encadrée sous verre. « Un fantôme au soleil Marie Bell ressemble à ces merveilleux parasols qui reçoivent du soleil et qui donnent de l’ombre. Mais à cette ombre qui la fait si pâle comme un objet nocturne s’ajoute une lumière venant de l’intérieur. Son âme sauvage, hautaine, dédaigneuse, profonde et lègère s’échappe de sa personne d’albâtre, l’entoure d’un pâle halo. De sorte qu’elle est faite de lumière et d’ombre et que le même mélange énigmatique imprègne le velours de sa voix. Peut-on rêver une Hermione plus féminine, une Phèdre plus fiévreuse, une Célimène plus solitaire, une Muse plus semblable aux rideaux de tulle et de clair de lune ? Soit qu’elle imprègne de sa phosphorescence la chambre du poète en noir, soit qu’elle se décide, après une longue hésitation à quitter Alceste, avant sa traîne qui hésite encore derrière elle, on pense au vers de Baudelaire. Entends, ma sœur, entends la douce nuit qui marche …  Jean Cocteau 1942 (avec son étoile) »

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