1968 JAGUAR 420 Numéro de série PIF25414DN

Livrée neuve en France

Rare boite m…
Description

1968 JAGUAR 420

Numéro de série PIF25414DN Livrée neuve en France Rare boite manuelle Carte grise française La Jaguar 420 est apparue le 13 octobre 1966 à l’occasion du Salon de Londres. Très homogène et dotée d’une vraie personnalité, la 420 apparaît équilibrée, tempérée, mais surtout élégante. Sous le capot, c’est le groupe 4,2 litres qui propulse la berline de luxe. L’un des points forts de la 420 est également son freinage, plus performant que la type S. Bernard Viart dans son excellent ouvrage « Jaguar Berlines et Tradition » décrit la 420 : « Sur la route, la 420 est brillante, rapide, nerveuse et elle laisse loin derrière la Mark II 3,4 et la 3,8 litres S au plan des accélérations jusqu’à 160 km/h ». Luxueuse et confortable, Jaguar veut à l’époque, s’implanter davantage dans le domaine de la berline statutaire avec une importante réserve de puissance sous le pied droit. Fort de son passé sportif et de ses victoires en compétition dans les années 1950 et 1960, la firme au félin pense faire fort avec sa MK X et augure un succès quasiment égal à celui de la Type-E. Malgré cela, la berline fut assez rapidement boudée voire sous-coté par une majeure partie de leur clientèle qui préféra se tourner du côté des Bentley et autres Rolls-Royce. Livrée neuve par Royal Elysée en France, cette Jaguar 420 fut immatriculée pour la première fois en 1968. Esthétiquement, la berline en impose avec sa calandre plongeante et ses hanches sculptées ; la promesse faite par la marque d’une voiture statutaire et bondissante telle un félin sur sa proie est tenue. Arborant une peinture bleu marine avec un fin liseré ocre sur la carrosserie, la voiture nous dévoile une assez belle patine montrant une peinture de qualité réalisée il y a quelques années. C’est à l’intérieur que la 420 s’apprécie ; en effet, l’intégralité de la sellerie en cuir couleur sable fut refait récemment et donne énormément de cachet à la voiture. Les très grands sièges avant séparés par un accoudoir central sont d’un confort rare démontrant que le Jaguar a bien tenté de chasser sur le terrain de la Rolls-Royce. L’instrumentation est dans la veine de ce que faisait la firme sur la Type-E notamment ; le compteur et le compte-tour font face au conducteur tandis que les cadrans de pression d’huile, de température d’eau et la jauge à essence trônent au milieu du tableau de bord en bois vernis qui est encore d’assez bonne fraicheur. Au milieu de la console centrale se tient le pommeau en bakélite de boite de vitesse. Mécaniquement, le 6 cylindres en ligne de 4,2L semble correctement tourner. Notre exemplaire a fait l’objet de travaux de réfection récents. La sellerie des sièges a été changée pour 4 500 euros. Un pot complet en inox a été monté en 2017. Ni le moteur ni la boite ne présente de défaut d’étanchéité ce qui est rare pour une Anglaise. Choisir une Jaguar 420 c’est avant tout apprécier le confort de conduite avec un moteur noble que l’on ressent lorsque notre pied droit écrase la pédale d’accélération. Avec un prix aujourd’hui au plus bas, la 420 est surement un investissement pour le futur.

71 
Online

1968 JAGUAR 420

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats