Null [ÉCOLE ET ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS]. Antoine ETEX. Manuscrit autographe, sig…
Description

[ÉCOLE ET ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS]. Antoine ETEX. Manuscrit autographe, signé sur la page de couverture (brouillon avec corrections), intitulé « Une opinion sur l'Ecole des Beaux-arts et sur l'Académie des Beaux-arts ». 13 pp. ½ in-folio. Vers 1865. « Le sort en est jeté, tel qui voulait se taire est obligé de parler []. Sans consulter personne, sans crier gare, le surintendant des Beaux-arts, le Louvre, vient de faire son 2 décembre, ce coup d'État qui a du bon, et qui serait meilleur encore s'il était accompli par un homme plus fort []. Il est vrai que le moyen était un peu violent, c'était tout simplement le fer rouge que l'on appliquait sur le côté le plus sensible de ces messieurs de l'Académie des Beaux-arts, et pour qu'il n'y ait pas de jalousie entre l'Institut et l'École des Beaux-arts, le même instrument tranchant coupait le fil tressé d'or et de soie de la béate vie de MM. les professeurs []. Eh bien, en toute conscience et en toute sincérité, rien que cet admirable article de M. Beulé publié dans la Revue des Deux Mondes, prouverait à lui tout seul la légitimité du coup d'État du 15 novembre 1864 []. L'École des Beaux-arts doit être l'enseignement de l'art. Je le répète dans la plus grande acception du mot : architecture, peinture, sculpture, et cela je ne saurais trop le répéter par des examens, et par des concours publics. L'académie, elle, n'a rien à y voir ; l'académie étant le passé, l'école étant le présent [] ». Ce texte est à rapprocher de la brochure qu'il fit paraître en 1860 : « L'institut, l'Académie des beaux-arts et l'Ecole des beaux-arts ».

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[ÉCOLE ET ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS]. Antoine ETEX. Manuscrit autographe, signé sur la page de couverture (brouillon avec corrections), intitulé « Une opinion sur l'Ecole des Beaux-arts et sur l'Académie des Beaux-arts ». 13 pp. ½ in-folio. Vers 1865. « Le sort en est jeté, tel qui voulait se taire est obligé de parler []. Sans consulter personne, sans crier gare, le surintendant des Beaux-arts, le Louvre, vient de faire son 2 décembre, ce coup d'État qui a du bon, et qui serait meilleur encore s'il était accompli par un homme plus fort []. Il est vrai que le moyen était un peu violent, c'était tout simplement le fer rouge que l'on appliquait sur le côté le plus sensible de ces messieurs de l'Académie des Beaux-arts, et pour qu'il n'y ait pas de jalousie entre l'Institut et l'École des Beaux-arts, le même instrument tranchant coupait le fil tressé d'or et de soie de la béate vie de MM. les professeurs []. Eh bien, en toute conscience et en toute sincérité, rien que cet admirable article de M. Beulé publié dans la Revue des Deux Mondes, prouverait à lui tout seul la légitimité du coup d'État du 15 novembre 1864 []. L'École des Beaux-arts doit être l'enseignement de l'art. Je le répète dans la plus grande acception du mot : architecture, peinture, sculpture, et cela je ne saurais trop le répéter par des examens, et par des concours publics. L'académie, elle, n'a rien à y voir ; l'académie étant le passé, l'école étant le présent [] ». Ce texte est à rapprocher de la brochure qu'il fit paraître en 1860 : « L'institut, l'Académie des beaux-arts et l'Ecole des beaux-arts ».

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