Null [DELACROIX]. Antoine ETEX. Manuscrit autographe (brouillon avec corrections…
Description

[DELACROIX]. Antoine ETEX. Manuscrit autographe (brouillon avec corrections), intitulé « Delacroix », 3 pp. in-folio (la dernière page est occupé par le brouillon d'une lettre au directeur de l'administration des Beaux-arts, Henri Courmont, qui occupa ce poste de 1864 à 1866). Brouillon d'un texte en hommage à Delacroix, peu après sa mort, survenue en 1863. « Le peuple des Barricades en 1830 ne ressemblait pas à ce que je vois dans le tableau d'Eugène Delacroix, ceux qui marchaient avec moi de l'Odéon avaient un tout autre air. L'enthousiasme, quelque chose de chevaleresque, de généreux, les transportaient en masse enthousiaste. Et à la barricade de la Croix-Rouge, lorsque je fis appel aux ouvriers qui avaient déjà servi dans l'armée, les braves coeurs, ces hommes à manches retroussées []. On voit que E. Delacroix se rappelait à ce moment de son origine, le fils du diplomate ministre des Affaires extérieures, puis devenu préfet, avait dû se tenir à distance comme 1848, ses amis Prosper Mérimée et Henry Delaborde. Il faut bien le dire en politique notre ami se trouvait dans le camp dit des habiles []. Et à propos d'Eugène Delacroix, de ce fameux peintre coloriste expressif par l'effet qu'il poétise en grand peintre qu'il est en ce qu'il restera de par son génie. Comme j'en ai touché deux mots à propos du Sardanapale et de notre voyage à Fontainebleau, Delacroix aimait la musique, il était musicien comme tous les vrais peintres qui ont le sentiment de la couleur et de l'harmonie. Ainsi furent Léonard de Vinci, ainsi de notre maître M. Ingres [] ».

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[DELACROIX]. Antoine ETEX. Manuscrit autographe (brouillon avec corrections), intitulé « Delacroix », 3 pp. in-folio (la dernière page est occupé par le brouillon d'une lettre au directeur de l'administration des Beaux-arts, Henri Courmont, qui occupa ce poste de 1864 à 1866). Brouillon d'un texte en hommage à Delacroix, peu après sa mort, survenue en 1863. « Le peuple des Barricades en 1830 ne ressemblait pas à ce que je vois dans le tableau d'Eugène Delacroix, ceux qui marchaient avec moi de l'Odéon avaient un tout autre air. L'enthousiasme, quelque chose de chevaleresque, de généreux, les transportaient en masse enthousiaste. Et à la barricade de la Croix-Rouge, lorsque je fis appel aux ouvriers qui avaient déjà servi dans l'armée, les braves coeurs, ces hommes à manches retroussées []. On voit que E. Delacroix se rappelait à ce moment de son origine, le fils du diplomate ministre des Affaires extérieures, puis devenu préfet, avait dû se tenir à distance comme 1848, ses amis Prosper Mérimée et Henry Delaborde. Il faut bien le dire en politique notre ami se trouvait dans le camp dit des habiles []. Et à propos d'Eugène Delacroix, de ce fameux peintre coloriste expressif par l'effet qu'il poétise en grand peintre qu'il est en ce qu'il restera de par son génie. Comme j'en ai touché deux mots à propos du Sardanapale et de notre voyage à Fontainebleau, Delacroix aimait la musique, il était musicien comme tous les vrais peintres qui ont le sentiment de la couleur et de l'harmonie. Ainsi furent Léonard de Vinci, ainsi de notre maître M. Ingres [] ».

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