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Description
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PLAQUE, URBINO, ATELIER DE FONTANA, 1560- 1570 CIRCA en majolique peinte polychrome ; au revers sous le pied l'inscription La bella Europa inga[n]il divin Toro ; diam. cm 26,5, pied diam. cm 8,4, h. cm 4,5 UN DISQUE, URBINO, ATELIER DE FONTANA, CIRCA 1560-1570 Bibliographie comparée M. Marini (ed.), Fabulae pictae : miti e storie nelle maioliche del Rinascimento, Florence 2012, p. 218 n. 20 ; J. Lessmann, Italienische Majolika Aus Goethes Besitz : Bestandskatalog Klassik Stiftung Weimar Goethe-Nationalmuseum : Bestandskatalog Der Klassik Stiftung Weimar, Weimar 2014, pp 72-73 n. 11 Le plat présente un cavetto large et concave avec un détachement marqué, le bord est large et oblique et se termine par un rebord arrondi bordé de jaune. Le plat repose sur un pied bas avec un anneau, au centre duquel l'inscription La bella Europa inga[n]il divin Toro est inscrite en bleu cobalt ; quelques lignes jaunes au dos soulignent les contours. La scène illustrée, située dans un paysage rocheux avec deux petits arbres d'un côté et une falaise de l'autre, couvre toute la surface sans interruption. Elle représente le moment où Europe, accompagnée de ses servantes, s'apprête à couronner le taureau blanc qu'elle aperçoit dans un troupeau accompagné d'Hermès comme berger, puis à monter sur son dos (Ovide, Métamorphoses, II, 858-875), épisode représenté en arrière-plan, avec un second moment narratif montrant Europe enlevée par le taureau et emportée en mer avec un paysage de ports et d'anses en arrière-plan. Le mythe d'Europa a connu un tel succès au XVIe siècle qu'il était souvent représenté sur des assiettes décorées. Des exemples comparatifs sont conservés au musée de Pesaro et dans de nombreuses collections privées. Le style pictural est celui de la Bottega dei Fontana, traitant souvent de sujets mythologiques inspirés de sources gravées. Ici aussi, la figure d'Europe est tirée des gravures de Bernard Salamon pour les Métamorphoses d'Ovide publiées à Lyon en 1559. On notera ici la manière particulière de souligner les rochers, avec des soulignages et des démarcations obtenus avec de fines lignes d'étain orange et blanc, les visages des figures féminines, arrondis avec des yeux cerclés de noir, et surtout le museau presque caricatural du bovin, que l'on retrouve dans un médaillon réservé entre de splendides grotesques d'une belle gourde au Museo Nazionale del Bargello avec la scène de l'enlèvement d'Europa. La comparaison avec une coupe du Musée Goethe de Weimar au sujet similaire, dans laquelle un nuage avec Jupiter se préparant à la métamorphose apparaît au-dessus du rocher, est particulièrement frappante : elle présente la même disposition narrative et le même style, bien qu'avec des variations de la main du peintre, peut-être dues au choix d'un support de forme différente qui donne moins d'espace au récit : le modèle était certainement présent dans l'atelier.

milano, Italie