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Description
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TONDINO, URBINO, CERCLE DE FRANCESCO XANTO AVELLI ?, 1530-1535 CIRCA en majolique peinte polychrome ; au revers deux anciennes étiquettes de collection et des fragments d'une étiquette d'exposition ; diam. cm 25,8, diam. du pied cm 8,5, h. cm 3,3 UNE PLAQUE (TONDINO), GUBBIO, CERCLE DE FRANCESCO XANTO AVELLI ? CIRCA 1530-1530 Bibliographie comparative B. Rackham, Musée Victoria et Albert. Catalogue of Italian Maiolica, Londres 1977, pp. 211-212 no. 632 ; C. Ravanelli Guidotti, Ceramiche occidentali del Museo Civico Medievale di Bologna. Bologne 1985, pp. 126-128 n. 99 ; E. Ivanova, Il secolo d'oro della maiolica. Italian Ceramics of the 15th-16th Centuries from the Collection of the State Hermitage Museum, catalogue d'exposition, Museo Internazionale delle Ceramiche, Faenza 2003, p. 69 n. 38 ; G. Hendel, Il ritratto, una sequenza di sonnetti di Francesco Xanto Avelli, in J.V.G. Mallet, Xanto pitttore di maioliche, poeta, uomo del Rinascimento, Rovigo 2008, pp. 179, XXVIII Le plat présente un profond cavetto, un large bord oblique avec une bordure arrondie bordée de jaune, et repose sur un pied annulaire bas. Au dos, les profils sont rayés en jaune. Au recto, une scène couvre toute la surface : au centre, une jeune fille endormie et Cupidon coupant une mèche de ses cheveux, tandis qu'à ses côtés, deux autres jeunes filles endormies sont appuyées contre du gazon ; en exergue, un petit bassin d'eau. La scène, qui n'a pas été identifiée, pourrait être une interprétation symbolique d'un mythe ancien ou faire référence à l'un des exploits du jeune Cupidon. Le peintre souligne ici les contours des visages allongés, dont les profils sont soulignés en brun manganèse, met en valeur les traits physionomiques et physiques des personnages, et donne une large place aux perspectives paysagères. Les yeux, visibles sur la figure de Cupidon, sont petits, rendus en noir avec une petite touche de blanc ; la draperie est aquarellée et soulignée par des coups de pinceau d'ombrage pour mettre en valeur les plis ; le paysage est large, enfermé entre deux arbres aux troncs sombres et arqués et, à l'arrière-plan, des collines aux contours carrés sur lesquelles on aperçoit quelques villages ; le ciel est habité par des nuages en forme d'escargot dans des tons d'orange et de brun. Le style de la peinture montre l'influence de Nicola di Gabriele Sbraghe, dont les caractéristiques stylistiques, ici rigides et presque exagérées, ne semblent pas être les mêmes. Certains éléments du rendu de Cupidon, comme l'expression de son visage, renfrogné et sérieux, la manière de rendre les montagnes quadrillées à l'arrière-plan et les rochers herbeux disposés de manière désordonnée, presque comme pour accompagner les figures déjà esquissées, et la disposition des figures elles-mêmes sur la plaque suggèrent également une influence claire de l'œuvre de Francesco Xanto Avelli. La figure centrale trouve son inspiration dans une réélaboration de la gravure d'Alessandro e Rossana de Gian Giacomo Carraglio, dans laquelle la figure féminine est peignée par Eros, un thème traité par Xanto dans la célèbre planche du Victoria and Albert Museum avec le Mariage de Nino et Semiramide (inv. ...), encore plus visible dans le petit fragment du Museo Civico Medievale de Bologne, avec une intensité picturale décidément plus marquée et tenace. La tête de la figure féminine semble être adaptée des trois femmes endormies, tandis que le putto est probablement dérivé d'une autre gravure. Dans l'œuvre de Xanto, il existe une forte hypothèse selon laquelle les figures sont revisitées en fonction de l'événement auquel le peintre a voulu se référer symboliquement (peut-être dans notre cas, le sonnet XXVIII, qui fait allusion aux " esprits qui... sont donnés au sommeil "...). Il existe une certaine similitude dans les méthodes picturales et stylistiques avec la plaque représentant les Parques du Musée de Saint-Pétersbourg (inv. n° F3042), attribuée par certains auteurs au peintre de Rovinj vers les années 1530, dans laquelle une interprétation symbolique claire conduit à s'inspirer des sonnets du peintre. L'œuvre, qui mérite sans doute une étude plus approfondie, est donc, à notre avis, confinée à Xanto Avelli et, plus probablement, à son cercle, et a été peinte entre 1530 et 1540.

milano, Italie