Null Pendule Lyre «Louis XVI» d'époque Consulat, en porcelaine de Sèvres verte e…
Description

Pendule Lyre «Louis XVI» d'époque Consulat, en porcelaine de Sèvres verte et bronzes dorés, à mouvement oscillant. Si l'on en juge par le quantième 30 jours, cette pendule est entre 1794 et premier janvier 1806 (application du décret d'abrogation du calendrier révolutionnaire) ; très vraisemblablement elle est d'époque Consulat. Ceci est une réunion particulièrement rare définissant ainsi la qualité des détenteurs de cette pendule et son authenticité certaine. Restaurée par Monsieur Jean Thievenaz, la transformation fin XIXe aux fins d'entendre sonner cette pendule a été, par lui, supprimée pour la remettre dans son aspect et fonction d'origine. Le poids des roues supplémentaires déréglant son centre de gravité, donc sa bonne marche et l'esthétique de sa position, il était utile d'y remédier. Les trous correspondants à la transformation ont été très proprement rebouchés, la pendule oscillante a retrouvé sa fonction, sa position et son aspect primitifs. La comparaison de façon (taille) des engrenages ne laisse aucun doute sur les deux époques différentes de ces deux fonctions distinctes, mouvement et sonnerie. Cette comparaison confirme la facture plus ancienne du mouvement où tout horloger, ayant eu accès à des pendules de cette époque, peut en distinguer cette période charnière des environs de 1800, pour le mouvement, 1880 (environs) pour les pièces rapportées de sonnerie. Les bronzes sont tous insculpés de la lettre Q : les ciseleurs marquaient chaque pièce de leur travail afin de les reconnaître et de les retrouver après la dorure de celles-ci. Pierre Gouthière (1740-1806), célèbre bronzier de la fin du XVIIIe siècle, eut comme stagiaire Pierre-Philippe Thomire (autre bronzier ciseleur de grande renommé 1751 - 1843) ; pendant son stage en 1773, il signait ainsi son travail d'un T (en trois frappes d'un seul outil) sur chaque pièce qu'il ciselait. Dans une collection privée (D.F.) une très belle pendule Empire de Thomire possède tous ses bronzes signés de cette même lettre Q. On pourrait donc, à juste titre, soupçonner les bronzes de très belle qualité de cette pendule lyre comme pouvant sortir de l'atelier de Thomire ! Notre pendule lyre oscillante est en parfaite corrélation avec la superbe pendule lyre oscillante (modèle identique) en Sèvres rouge qui se trouve à la Fondation Ephrussi de Rotschild de Saint-Jean-Cap-Ferrat, sauf le décor gorgone et soleil du sommet central (bien plus discret et élégant sur la nôtre) et possédant mouvement et sonnerie obligeant à remonter le mouvement ce qui nous paraît disgracieux. L'élégance de notre pendule, sa rareté et son état, fait de ce rare objet, un objet exceptionnel. Même si cette pendule lyre a subi transformation et remise en état, non pas d'origine mais, comme à l'origine, elle n'en mérite pas moins par son superbe aspect retrouvé. Avec un écrin de transport du XIXe siècle.

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Pendule Lyre «Louis XVI» d'époque Consulat, en porcelaine de Sèvres verte et bronzes dorés, à mouvement oscillant. Si l'on en juge par le quantième 30 jours, cette pendule est entre 1794 et premier janvier 1806 (application du décret d'abrogation du calendrier révolutionnaire) ; très vraisemblablement elle est d'époque Consulat. Ceci est une réunion particulièrement rare définissant ainsi la qualité des détenteurs de cette pendule et son authenticité certaine. Restaurée par Monsieur Jean Thievenaz, la transformation fin XIXe aux fins d'entendre sonner cette pendule a été, par lui, supprimée pour la remettre dans son aspect et fonction d'origine. Le poids des roues supplémentaires déréglant son centre de gravité, donc sa bonne marche et l'esthétique de sa position, il était utile d'y remédier. Les trous correspondants à la transformation ont été très proprement rebouchés, la pendule oscillante a retrouvé sa fonction, sa position et son aspect primitifs. La comparaison de façon (taille) des engrenages ne laisse aucun doute sur les deux époques différentes de ces deux fonctions distinctes, mouvement et sonnerie. Cette comparaison confirme la facture plus ancienne du mouvement où tout horloger, ayant eu accès à des pendules de cette époque, peut en distinguer cette période charnière des environs de 1800, pour le mouvement, 1880 (environs) pour les pièces rapportées de sonnerie. Les bronzes sont tous insculpés de la lettre Q : les ciseleurs marquaient chaque pièce de leur travail afin de les reconnaître et de les retrouver après la dorure de celles-ci. Pierre Gouthière (1740-1806), célèbre bronzier de la fin du XVIIIe siècle, eut comme stagiaire Pierre-Philippe Thomire (autre bronzier ciseleur de grande renommé 1751 - 1843) ; pendant son stage en 1773, il signait ainsi son travail d'un T (en trois frappes d'un seul outil) sur chaque pièce qu'il ciselait. Dans une collection privée (D.F.) une très belle pendule Empire de Thomire possède tous ses bronzes signés de cette même lettre Q. On pourrait donc, à juste titre, soupçonner les bronzes de très belle qualité de cette pendule lyre comme pouvant sortir de l'atelier de Thomire ! Notre pendule lyre oscillante est en parfaite corrélation avec la superbe pendule lyre oscillante (modèle identique) en Sèvres rouge qui se trouve à la Fondation Ephrussi de Rotschild de Saint-Jean-Cap-Ferrat, sauf le décor gorgone et soleil du sommet central (bien plus discret et élégant sur la nôtre) et possédant mouvement et sonnerie obligeant à remonter le mouvement ce qui nous paraît disgracieux. L'élégance de notre pendule, sa rareté et son état, fait de ce rare objet, un objet exceptionnel. Même si cette pendule lyre a subi transformation et remise en état, non pas d'origine mais, comme à l'origine, elle n'en mérite pas moins par son superbe aspect retrouvé. Avec un écrin de transport du XIXe siècle.

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