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POULE EN PORCELAINE IMARI et sa monture d'époque Louis XV Porcelaine du Ja…
Description

POULE EN PORCELAINE IMARI et sa monture d'époque Louis XV Porcelaine du Japon, période Edo, début du XVIIIe siècle Monture Paris, époque Louis XV, vers 1740-1750 Porcelaine à décor bleu, rouge et or, bronze doré au mercure H. 28,5 cm, L. 18,5 cm Cette poule Imari nous rappelle que l'engouement des Européens pour les porcelaines du Japon aux XVIIe et XVIIIe siècles ne s'est pas limitée aux vases et aux plats. Augustin Blondel de Gagny possédait ainsi «deux cocqs sur des pieds contournés à panneaux, encadré de bronze doré» (Vente Blondel, 1776, lot 627) que le tout Paris n'avait pas manqué de louer de son vivant, lorsque ceux-ci se trouvaient encore dans son hôtel de la place de Vendôme. Hébert rapporte que ce grand officier du Roi avait des «porcelaines anciennes des plus parfaites & presque toutes du genre qu'on appelle première sorte, dont les montures semblent disputer de prix avec les pièces qu'elles accompagnent» (Hébert, Dictionnaire historique et pittoresque de Paris, 1766, I, p. 36). Si les coqs figurent en nombre dans les catalogues des belles ventes parisiennes et en bonne place dans la collection chinoise du Palais royal de Drottningholm, les poules se font plus rares. Notre poule, posée sur sa souche d'arbre, trouve sa pareille au Fitwilliam museum (fig. 1). La nôtre est enrichie d'une monture rocaille en bronze doré dont les courbes épousent parfaitement les contours de la porcelaine. Un complément d'information donné par le collectionneur est accessible par QR Code dans le PDF. Fiche d’information du collectionneur mise à jour des résultats d’analyse des laitons suivant le protocole Heginbotham

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POULE EN PORCELAINE IMARI et sa monture d'époque Louis XV Porcelaine du Japon, période Edo, début du XVIIIe siècle Monture Paris, époque Louis XV, vers 1740-1750 Porcelaine à décor bleu, rouge et or, bronze doré au mercure H. 28,5 cm, L. 18,5 cm Cette poule Imari nous rappelle que l'engouement des Européens pour les porcelaines du Japon aux XVIIe et XVIIIe siècles ne s'est pas limitée aux vases et aux plats. Augustin Blondel de Gagny possédait ainsi «deux cocqs sur des pieds contournés à panneaux, encadré de bronze doré» (Vente Blondel, 1776, lot 627) que le tout Paris n'avait pas manqué de louer de son vivant, lorsque ceux-ci se trouvaient encore dans son hôtel de la place de Vendôme. Hébert rapporte que ce grand officier du Roi avait des «porcelaines anciennes des plus parfaites & presque toutes du genre qu'on appelle première sorte, dont les montures semblent disputer de prix avec les pièces qu'elles accompagnent» (Hébert, Dictionnaire historique et pittoresque de Paris, 1766, I, p. 36). Si les coqs figurent en nombre dans les catalogues des belles ventes parisiennes et en bonne place dans la collection chinoise du Palais royal de Drottningholm, les poules se font plus rares. Notre poule, posée sur sa souche d'arbre, trouve sa pareille au Fitwilliam museum (fig. 1). La nôtre est enrichie d'une monture rocaille en bronze doré dont les courbes épousent parfaitement les contours de la porcelaine. Un complément d'information donné par le collectionneur est accessible par QR Code dans le PDF. Fiche d’information du collectionneur mise à jour des résultats d’analyse des laitons suivant le protocole Heginbotham

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