Description
ARMOIRE-BIBLIOTHÈQUE France, époque Louis XVI incorporant des panneaux d'époque Louis XIV Bâti de chêne ; laiton ; étain ; ébène ; glace ; bronze doré H. 242 cm, L. 138 cm, P. 53 cm Luxueux et extravagant, ce type de meuble aux formes néoclassiques est caractéristique de l’intérêt porté par les collectionneurs pour la marqueterie « Boulle » sous le règne de Louis XVI. Fers de lance de ce renouveau, les ébénistes Adam Weisweiler (1744 – 1778) et Philippe-Claude Montigny (1743 – 1800) réutilisèrent des panneaux de marqueterie et des garnitures de bronze doré créés par André-Charles Boulle (1642 – 1732) dans leurs propres bâtis afin de créer des meubles nouveaux, qui présenteraient à la fois des formes orthogonales néoclassiques et un décor somptueux. Pour cela, Weisweiler et Montigny découpèrent puis réemployèrent des éléments issus de grandes armoires ou de cabinets sur de nouveaux bâtis comme ici à ressaut, respectant en cela la structure tripartite inventée par Boulle. Etienne Levasseur (1721 – 1798) a exécuté des meubles Boulle parfois identiques aux originaux, d’autres sont plus marqués par l’esprit néoclassique et ne portent pas à confusion. Tel est le cas du meuble que nous présentons. Ces meubles furent le plus souvent commercialisés pendant les années 1760 – 1780 par des marchands-merciers comme ClaudeFrançois Julliot (1727 – 1794), et collectionnées par de riches amateurs. Dès lors, les meubles en marqueterie « Boulle » furent très recherchées par les collectionneurs désireux de meubler et de décorer leurs cabinets de travail, bibliothèques ou galeries d’œuvres d’art. La marqueterie d’ébène, de cuivre et d’étain caractérise ce meuble deux corps de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle. La partie supérieure en léger retrait présente deux vantaux vitrés dans des encadrements de marqueterie « Boulle » en contrepartie, l’intérieur est agencé d’étagères. La partie basse ouvre à deux portes pleines à décor rayonnant d’étain, de laiton et de cadres en bronze doré sur fond d’ébène. Ce décor se prolonge sur les côtés. Il est porté par quatre pieds tournés en « pomme de pin »
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ARMOIRE-BIBLIOTHÈQUE France, époque Louis XVI incorporant des panneaux d'époque Louis XIV Bâti de chêne ; laiton ; étain ; ébène ; glace ; bronze doré H. 242 cm, L. 138 cm, P. 53 cm Luxueux et extravagant, ce type de meuble aux formes néoclassiques est caractéristique de l’intérêt porté par les collectionneurs pour la marqueterie « Boulle » sous le règne de Louis XVI. Fers de lance de ce renouveau, les ébénistes Adam Weisweiler (1744 – 1778) et Philippe-Claude Montigny (1743 – 1800) réutilisèrent des panneaux de marqueterie et des garnitures de bronze doré créés par André-Charles Boulle (1642 – 1732) dans leurs propres bâtis afin de créer des meubles nouveaux, qui présenteraient à la fois des formes orthogonales néoclassiques et un décor somptueux. Pour cela, Weisweiler et Montigny découpèrent puis réemployèrent des éléments issus de grandes armoires ou de cabinets sur de nouveaux bâtis comme ici à ressaut, respectant en cela la structure tripartite inventée par Boulle. Etienne Levasseur (1721 – 1798) a exécuté des meubles Boulle parfois identiques aux originaux, d’autres sont plus marqués par l’esprit néoclassique et ne portent pas à confusion. Tel est le cas du meuble que nous présentons. Ces meubles furent le plus souvent commercialisés pendant les années 1760 – 1780 par des marchands-merciers comme ClaudeFrançois Julliot (1727 – 1794), et collectionnées par de riches amateurs. Dès lors, les meubles en marqueterie « Boulle » furent très recherchées par les collectionneurs désireux de meubler et de décorer leurs cabinets de travail, bibliothèques ou galeries d’œuvres d’art. La marqueterie d’ébène, de cuivre et d’étain caractérise ce meuble deux corps de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle. La partie supérieure en léger retrait présente deux vantaux vitrés dans des encadrements de marqueterie « Boulle » en contrepartie, l’intérieur est agencé d’étagères. La partie basse ouvre à deux portes pleines à décor rayonnant d’étain, de laiton et de cadres en bronze doré sur fond d’ébène. Ce décor se prolonge sur les côtés. Il est porté par quatre pieds tournés en « pomme de pin »
