D'après JEAN-JOSEPH DE SAINT-GERMAIN (Paris, 1719-1791) 


PENDULE LOUIS XV « AU…
Description

D'après JEAN-JOSEPH DE SAINT-GERMAIN (Paris, 1719-1791)

PENDULE LOUIS XV « AU TAUREAU » OU « L'ENLÈVEMENT D'EUROPE » Paris, époque Louis XV, vers 1760 Bronze doré ; émail ; laiton et glace Mouvement d'époque postérieure H. 17 cm, L. 50 cm, P. 22 cm Cette pendule « au taureau » nous ramène à Louis XV sous le règne duquel les pendules à animaux connurent un grand succès. Les bronziers de la capitale intégrait le mouvement dans un décor rocaille, le plus souvent porté par un animal exotique ou par un taureau lorsque, accompagné d’une gracieuse figure féminine, il pouvait être assimilé à Zeus. Suivant les récits de la mythologie antique, Zeus convoitait Europe, la fille du roi de Tyr en Phénicie. D’une grande beauté, celle-ci aimait à se promenait sur la plage. Le puissant Dieu eut l’idée de se transformer en un beau taureau blanc pour l’attirer à lui. Sitôt qu’elle eut aperçu l’animal, Europe s’approcha pour le caresser. Il se couche, l’invite à monter sur son dos et s’enfuit en traversant la mer jusqu’en Crête. Ainsi Zeus enleva-t-il Europe. Les plus grands bronziers du XVIIIe siècle se sont emparés du mythe de l’Enlèvement d’Europe. Le Louvre, le Fitzwilliam Museum, le Getty à Malibu conservent notamment des modèles en bronze patiné et bronze doré ou uniquement en bronze doré, signés ou attribués à Osmond ou SaintGermain (fig. 1). Jean-Joseph de Saint-Germain, reçu maître en 1748, en a donné plusieurs variantes. On retrouve dans celle avec nymphe et amour à la base le modèle de notre taureau (fig. 2). Le reste de notre pendule reprend la version simplifiée du maître (fig. 3). Europe, la poitrine découverte, est assise sur un lourd drapé retombant sur la pendule portée par le taureau seul sur une terrasse rocaille. Dans notre exemplaire, la jeune femme tient un bouquet de fleurs au naturel à la main.

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D'après JEAN-JOSEPH DE SAINT-GERMAIN (Paris, 1719-1791)

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