FAVIER, Pierre-Henry (1809-Vers 1870). Grand Ostensoir en argent et vermeil gravé, repoussé, ciselé et appliqué ; à décor rayonnant dit « Ostensoir soleil ». Il se compose en partie haute de l’emplacement de la lunule en verre bisoté, dans un encadrement de frise de perles en vermeil et de nuées agrémentées de têtes d’angelots sur le haut et les côtés ; encadrement surmonté d’une croix en vermeil et entouré de rayons. Le fut se compose en partie haute d’une gerbe de blé réunis par une bague godronnée et enserrant des pampres de vigne, d’un nœud central décoré d’un bouquet de blé et de pampres de vigne flanqué de têtes d’angelots et terminé par un pied à double volutes à motif de feuilles d’acanthes. Piètement rectangulaire à doucine et décoré de réserves alternés de guirlandes de fleurs et de fruits ; réserves à motif sur les côtés de bouquet de blé et pampres de vigne, à l’avers d’un agneau mystique en vermeil appliqué sur un fond rayonnant, et au revers du triangle de la trinité en vermeil appliqué sur fond rayonnant. Le piètement repose sur quatre petits pieds à volutes d’acanthes réunis par des guirlandes de fleurs. Lunule en vermeil dont il manque un des verres. Poids brut avec lunule : 2080g. Très bon état général. H : 96cm ; L : 47cm ; P : 22cm Pierre-Henri FAVIER, né à Meximieux (Rhône) le 11 juillet 1809, épouse Alexandrine GUILLON le 7 janvier 1837 dont sont issus de ce mariage plusieurs enfants dont Louis-Marie qui lui succèdera. Il travaille à Paris avec Jean-Baptiste GARNIER à partir de 1847, reprenant son poinçon puis son atelier en 1848. Il s’agrandira en changeant plusieurs fois d’adresses et se fixera sur l’ile de la Cité en 1867 au 25 quai des Orfèvres. Il semble avoir arrêté son activité à la fin de 1870 en laissant son atelier à son fils Louis-Marie. On retrouve des ostensoirs similaires en taille plus petites à l’église de Saint-Amadou en Ariège ; un en l’église de Saint-Pierre-ès-liens en Puy de dôme ; ainsi qu’un en l’église Sainte-Marie de Casanova à Salice en Corse.