Null École flamande ; première moitié du XVIIe siècle.

"Saint Jean écrivant l'a…
Description

École flamande ; première moitié du XVIIe siècle. "Saint Jean écrivant l'apocalypse sur l'île de Patmos". Huile sur cuivre. Avec inscription au dos. Dimensions : 27 x 17 cm. Dans cette œuvre, l'auteur rassemble une histoire religieuse, dans laquelle est racontée l'une des parties principales de l'Apocalypse de Saint Jean, qui rassemble les révélations que l'évangéliste a eues à Patmos. Selon le texte de l'Apocalypse, Jean se trouvait à Patmos, une île grecque où, selon la plupart des historiens bibliques, il aurait été exilé à la suite de persécutions antichrétiennes sous l'empereur romain Domitien. C'est dans une grotte qu'il entendit une voix "comme celle d'une trompette" (Apocalypse, 10). Lorsqu'il se retourne, il voit la figure du Fils de l'homme. Cependant, dans cette image, la présence du monstre à plusieurs têtes indique que l'auteur fait référence au chapitre XVIII du Livre de l'Apocalypse, également connu sous le nom d'Apocalypse. La scène se déroule dans un paysage idéalisé avec une abondance de tons bleutés et verdâtres typiques de l'école flamande. Au premier plan, assis près d'une grande pierre devant un arbre, se trouve Saint Jean, vêtu d'une tunique pourpre et d'un manteau rouge, qui écrit dans un livre ouvert, tandis qu'il tourne la tête et regarde vers le ciel. Une bordure dorée se détache de cette scène, avec une Femme ailée en prière, vêtue de blanc sur le quatrième croissant de lune, debout à côté du serpent à plusieurs têtes. La scène est complétée par la présence de l'aigle, situé sur le plan terrestre, à côté du saint, car il s'agit de la représentation de son emblème, le Tétramorphe. On retrouve dans cette œuvre de nombreux éléments esthétiques qui font partie de la tradition picturale de l'école flamande, comme une composition équilibrée et harmonieuse. Ainsi, le sens descriptif et détaillé des primitifs flamands est maintenu, notamment dans le traitement soigné des toiles et le dessin rigoureux, ainsi que l'accent mis sur l'espace basé sur des connaissances empiriques et non sur des études de perspective. Le chromatisme rappelle également les œuvres des maîtres flamands du siècle précédent.

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École flamande ; première moitié du XVIIe siècle. "Saint Jean écrivant l'apocalypse sur l'île de Patmos". Huile sur cuivre. Avec inscription au dos. Dimensions : 27 x 17 cm. Dans cette œuvre, l'auteur rassemble une histoire religieuse, dans laquelle est racontée l'une des parties principales de l'Apocalypse de Saint Jean, qui rassemble les révélations que l'évangéliste a eues à Patmos. Selon le texte de l'Apocalypse, Jean se trouvait à Patmos, une île grecque où, selon la plupart des historiens bibliques, il aurait été exilé à la suite de persécutions antichrétiennes sous l'empereur romain Domitien. C'est dans une grotte qu'il entendit une voix "comme celle d'une trompette" (Apocalypse, 10). Lorsqu'il se retourne, il voit la figure du Fils de l'homme. Cependant, dans cette image, la présence du monstre à plusieurs têtes indique que l'auteur fait référence au chapitre XVIII du Livre de l'Apocalypse, également connu sous le nom d'Apocalypse. La scène se déroule dans un paysage idéalisé avec une abondance de tons bleutés et verdâtres typiques de l'école flamande. Au premier plan, assis près d'une grande pierre devant un arbre, se trouve Saint Jean, vêtu d'une tunique pourpre et d'un manteau rouge, qui écrit dans un livre ouvert, tandis qu'il tourne la tête et regarde vers le ciel. Une bordure dorée se détache de cette scène, avec une Femme ailée en prière, vêtue de blanc sur le quatrième croissant de lune, debout à côté du serpent à plusieurs têtes. La scène est complétée par la présence de l'aigle, situé sur le plan terrestre, à côté du saint, car il s'agit de la représentation de son emblème, le Tétramorphe. On retrouve dans cette œuvre de nombreux éléments esthétiques qui font partie de la tradition picturale de l'école flamande, comme une composition équilibrée et harmonieuse. Ainsi, le sens descriptif et détaillé des primitifs flamands est maintenu, notamment dans le traitement soigné des toiles et le dessin rigoureux, ainsi que l'accent mis sur l'espace basé sur des connaissances empiriques et non sur des études de perspective. Le chromatisme rappelle également les œuvres des maîtres flamands du siècle précédent.

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