Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

Fernand KHNOPFF (1858-1921) Diffidence - La défiance, Lilie, 1893 Crayon et pastel sur platinogravure marouflée sur papier par l'artiste Dédicacé et signé au crayon en bas à gauche sur le montage: "au docteur H. Coppez en souvenir - Fernand Khnopff" Monogrammé au crayon bleu sur le montage au centre: "FK" 28,4 x 19,5 cm pour le feuillet 26 x 17 cm pour le sujet Provenance: Collection particulière, Belgique (transmis par descendance) Bibliographie: Robert L. Delevoy, Catherine de Croës, Gisèle Ollinger-Zinque, Fernand Khnopff Catalogue de l'oeuvre, Lebeer-Hossmann, Bruxelles, 1987, n°226, p.281 (reproduit) Cette oeuvre est répertoriée dans les archives de Gisèle Ollinger sous le n° 221 Bis n° 8. La platinogravure est un procédé de gravure photographique très souvent utilisé par Khnopff comme support de base et qu'il avait pour habitude de réhausser en utilisant différents mediums comme le crayon, le crayon de couleurs ou encore le pastel. Une platinogravure réhaussée similaire est conservée au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Royale Albert Ier, à Bruxelles, (Inv.S.II 80174) et une autre au Musée d'Ixelles (Inv.RW19). Les rehauts et les couleurs utilisés sont différents à chaque fois, rendant chaque pièce singulière et unique. Cette épreuve fut réalisée d’après le dessin Diffidence (repris au catalogue raisonné Delevoy sous le n°221, p.279), exécuté en 1893 et conservé jusqu'en 1929 au sein de la Collection du Comte Théodule de Grammont-Croy à Paris. Ce portrait représente très probablement Marguerite Khnopff, la soeur de l'artiste et également son modèle de prédilection, dont le regard silencieux transperce celui qui la regarde et dont le visage semble flotter dans la composition à côté d'une fleur de lys blanche, symbole cher à Khnopff de virginité et de pureté.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Scène de rue à Tunis (1915) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff 1915 » et localisé en bas à gauche « Tunis ». Encadré. H. 19,5 x L. 27,7 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment mi

Estim. 750 - 1 500 EUR

Marie BRACQUEMOND (Landunvez, 1840 - Sèvres, 1916) Le peintre (James Tissot ?) et son modèle dans un jardin fleuri, dit aussi « Étude d’après nature » Huile sur toile Signée et datée 'Marie Bracquemond. 1880' en bas à droite The painter (James Tissot ?) and his model, oil on canvas, signed and dated, by Marie Bracquemond 16.53 × 21.25 in. H : 42.0 cm, L : 54.0 cm Bibliographie : Bouillon, Jean-Paul, «Marie Bracquemond, la "dame" de l'impressionnisme», L’Estampille/l’Objet d’art, n° 458, juin 2010, repr. p. 60-61. Pfeiffer, Ingrid (dir.), cat. exp. Women impressionists. Berthe Morisot, Mary Cassatt, Eva Gonzales, Marie Bracquemond (Francfort, Schirn Kunsthalle Frankfurt, 22 février – 1er juin 2008, San Francisco, Fine Arts Museums of San Francisco, 21 juin – 21 septembre 2008), repr. p. 236. Expositions : Cinquième exposition impressionniste: 5e exposition de peinture par Mme M. Bracquemond, M. Bracquemond, M. Caillebotte, Mlle Cassatt, M. Degas, MM. Forain, Gauguin, Guillaumin, MM. Lebourg, Levert, Mme Berthe Morisot, MM. Pissarro, M. Raffaëlli, Rouart, Tillot, Eug. Vidal, Vignon, Zandomeneghi, du 1er au 30 avril 1880, Paris, 10, rue des Pyramides, 1880, cat. n° 1: «Étude d’après nature». Œuvres de Marie Bracquemond, préface de Gustave Geffroy, Paris, Galerie Bernheim-jeune, 19-31 mai 1919, cat. n° 40: «Le Peintre». Marie BRACQUEMOND (Landunvez, 1840 - Sèvres, 1916) The painter (James Tissot ?) and his model in a garden, also called "Etude d'après nature" Signed and dated 'Marie Bracquemond. 1880' lower right H : 42.0 cm, L : 54.0 cm

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Ferdinand Loyen DU PUIGAUDEAU (1864-1930) "Bretonnes aux lampions", Huile sur toile marouflée sur carton, signée au dos, 26 x 17,5 cm PROVENANCE : Collection privée, France BIBLIOGRAPHIE : Antoine Laurentin, "Catalogue raisonné de uvre peint de Ferdinand du Puigaudeau", Tome II, Paris, 2023, p.80 N°II-50 reproduit en couleurs « Ferdinand Loyen du Puigaudeau apparaît dans l’histoire de l’école de Pont-Aven comme le seul, avec Charles Laval, à nouer des relations cordiales avec Paul Gauguin en 1886, jusqu’à lui venir en aide. Indépendant et non obligé de vendre grâce à sa famille, ce nantais autodidacte entame une carrière, trouvant un style oscillant entre l’impressionnisme, parfois proche du pointillisme, et le synthétisme pontavénien avec des compositions plus structurées. En février 1895, il revient à Pont-Aven, s’installant avec son épouse et sa fille qui vient de naître dans le nouvel hôtel Gloanec. Durant ce séjour de trois années, il est le témoin des festivités organisées dans le village pour le 14 juillet, pour le pardon paroissial, pour celui de la chapelle Notre-Dame de Trémalo et pour d’autres manifestations. Il trouve ainsi une gamme de thèmes où il révèle son intérêt pour la représentation de scènes nocturnes. Il fait preuve d’une grande originalité en peignant des vues de fêtes foraines, des manèges, des baraques abritant une lanterne magique ou un « panorama », des défilés aux lampions, des processions de nuit ou des feux d’artifice. Le cortège des fillettes et jeunes filles portant des lampions et courant dans les rues du village au milieu de la fête est l’un des thèmes auquel il se consacre volontiers, avec des études et variantes. Puigaudeau traduit l’effet de mouvement par les attitudes des personnages qui s’avancent vers le spectateur, jouant sur le jeu des bras, le rythme des quatre lampions et les effets de lumière sur les visages et sur les mains. qui se détachent sur un premier-plan uniforme presque vertical. À l’arrière, il traduit l’atmosphère générale de la fête avec la foule qui se presse et les innombrables lampions accrochés dans les frondaisons des arbres. Avec virtuosité, Puigaudeau relie et anime ces deux parties par le blanc-bleuté des coiffes et collerettes et les couleurs des lampions qui se font écho. Dans sa recherche de rythme coloré, il va même jusqu’à peindre en vert une collerette ! Cette étude très enlevée est préparatoire à une oeuvre monumentale, - elle fera 160 cm de haut par 110 de large -, commandée par le comte Amédée Aubert de Vincelles pour la décoration de son château de Penanrun à Trégunc en 1896 ». André Cariou

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Les berges du Tarn (1931) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff. 1931. 2 sept » et localisé en bas à gauche « Albi ». Encadré. H. 19,5 x L. 27,5 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment

Estim. 2 000 - 4 000 EUR

Joos van Cleve (1485 Kleve - 1540 à Anvers) Cercle Vierge à l'Enfant de Saint-Jean, l'Agneau de Dieu et deux anges Ce charmant tableau de dévotion privé est un témoignage important des échanges artistiques entre les peintres italiens et flamands pendant la Renaissance. La représentation, empreinte d'une affection intime entre la mère et l'enfant, est composée dans un paysage nord-alpin avec des chênes. L'idée de composition originale provient de la célèbre Madone Corsini du peintre florentin Andrea del Sarto (1486 - 1530), réalisée en 1513/14, qui ne nous est parvenue que sous la forme d'une série de copies ou de répliques d'atelier. D'autres versions de peintres flamands témoignent du succès de la Madone de Corsini, quelques années seulement après sa création, au nord des Alpes. Le présent tableau s'écarte tellement de la source italienne qu'il peut être clairement attribué à l'espace artistique flamand-néerlandais - sans doute à l'entourage de Joos van Cleve et de son fils Cornelis (1520 - 1567/70) qui travaille en même temps. L'artiste a interprété très librement le tableau d'Andrea del Sarto, a repris le baldaquin tendu sur des branches de chêne de Cornelis van Cleve, a modifié la position de l'enfant et la représentation de Marie, qui a reçu des traits de visage doux et une robe chaude doublée de fourrure. Il a ajouté le petit Jean debout avec la bande d'écriture "ECCE AGNUS DEI", l'agneau de Dieu couché avec la crosse et le luth dans la main de l'ange de droite. Panneau huile/chêne. Au verso, deux anciens sceaux de collection du 19e siècle ; 35,5 cm x 30 cm. Cadre . Parmi les œuvres comparables, on peut citer trois tableaux de la même composition vendus aux enchères ces dernières années : Veilinghuis Loeckx, Gand, 24.11.2015, lot 351 ; Artcurial, Paris, 13.11.2018, lot 10 ; Sotheby's, New York, 22.10.2021, lot 124. Littérature générale : M. J. Friedländer : "Nachträgliches zu Cornelis van Cleve" in : Oud Holland, 60, 1943, p. 7-14, ill. 1. Provenance : de l'importante collection de la famille de banquiers von Bethmann de Francfort, qui s'est développée au fil des générations. Cercle de Joos van Cleve (1485 - 1540). Huile sur panneau de chêne. Deux cachets de collectionneur du 19e siècle.

Estim. 3 600 - 7 200 EUR

Tabatière muséale en nacre d'or Louis XV avec scènes allégoriques de Thomas-Pierre Breton. Forme rectangulaire "à cage" avec monture en or flammé. Paroi décorée sur toute sa surface de paysages polychromes scéniques d'une extrême finesse et de représentations de moutons, d'oiseaux et d'éléments architecturaux. Par-dessus, des panneaux de nacre très fins de différentes épaisseurs sont découpés en couches. Des surfaces presque transparentes, très fines, au lustre vert/violet délicat, laissent apparaître la peinture qui se trouve derrière et alternent avec des éléments en nacre plus épais, sculptés en relief, sous forme de courbes en C, de coquillages, de guirlandes de fleurs et de colonnes antiques. Des éléments décoratifs correspondants ainsi que différentes scènes allégoriques avec des putti et des animaux en or y sont incrustés. La technique de coupe exquise et artistique avec des couches superposées de nacre et des accents dorés, ainsi que la nacre translucide sur fond de peinture très fine, créent une profondeur spatiale impressionnante. Gestes, maître Thomas-Pierre Breton, marque d'encaustique de Louis Robin (1738-1744) et lettre annuelle "C" sous couronne. Marque de garantie parisienne depuis 1738. poids 153 g. H. 3,5 cm. 7,5 cm x 5,5 cm. Provenance : de l'importante collection de la famille de banquiers von Bethmann de Francfort, qui s'est développée au fil des générations. Thomas-Pierre Breton devint maître à Paris en 1739 et mourut vers 1766. Des objets du maître se trouvent entre autres au Louvre à Paris (Inv.-Nr. OA 10878) et au Victoria & Albert Museum à Londres (Inv.-Nr.338-2008). D'autres tabatières comparables, décorées de nacre et d'or, font partie des joyaux du Metropolitan Museum of Art de New York et de la Wallace-Collection de Londres. Cf. Claire Le Corbeiller : "Alte Tabakdosen aus Europa und Amerika", Munich, 1966, ill. 22 f, 246, 247 ; Charles Truman, The Gilbert Collection of Gold Boxes, vol. I, Los Angeles, 1991, no 6 ; à ce sujet A. Kenneth Snowman : "Eightenth-Century Gold-boxes of Europe", Londres 1966, ill. 113A ; Tardy, p. 89, 161 ; Rosenberg, t. IV, n° 6500, 6595. Magnifique boîte à mouchoirs française Louis XV en or et en nacre, ornée de scènes allégoriques de Thomas-Pierre Breton. Marque d'essai et de maître, lettre de date. Marque de garantie depuis 1738. France. Paris. Vers 1744.

Estim. 14 000 - 28 000 EUR

Ensemble de documents historiques, généalogiques et héraldiques relatifs aux familles Khnopff, de Blÿe, Gambier et collatérales. Belgique, Espagne, e.a. 17e-19e s Archives provenant de la résidence que la famille Gambier occupait à Uccle de 1845 à 1911 et qui fut détruite dans les années 1970. Elle était située dans une rue à laquelle on a donné le nom de Victor Gambier (1832-1911), propriétaire foncier, conseiller communal et échevin, personnage important pour la commune d'Uccle et pour Bruxelles en général. Les familles Khnopff et Gambier étaient liées par mariage dès le XVIIIe siècle, d'où la présence de documents concernant la famille du célèbre peintre symboliste Fernand Khnopff. Contient e.a. : - 10 documents mss, la plupart du XVIIe sur parchemin, en français et en néerlandais, dont : 2 arbres généal. ornés d'armoiries peintes dont celui des familles de Doÿe-de Blÿe avec attestation datée de Brux., 1706 et signée "De Grez",- 2 doc. relatifs aux Khnopff (1621, 1664) orné d'armoiries,- relevé avec grand plan figuratif des biens appartenant aux Gambier dans les communes de Dilbeke et Itterbeke (c. 1820 ?), etc. - 2 recueils mss de plus d'une centaine de pièces, originales et en copie d'époque, XVIIe-XVIIIe s., en espagnol, qqs-uns en français, relatifs à Don Domingo Mendez de la Corredoira (ou Corredoyra). La plupart des doc. ont été compilés par ce "contador" au XVIIe s., pour justifier de ses titres et droits à ses descendants. On y trouve un "J. Khnopff", notaire public, qui recopie et authentifie un certain nombre de pièces à la fin du XVIIe siècle ; un testament (Brux., 1-7-1750) joint au registre indique qu'un descendant Don Mendez de la Corredeyra avait épousé Catherine Khnopff, légataire de cette famille espagnole. - Grandes armoiries et devise de Jean Albert Gambier, "Bruxellensis die 9 julii anno 1737". [18e s.]. Huile sur toile, 75 x 63 cm, remontée sur panneau de bois mod. (traces de fissures avec qqs manques sans gravité). J.A. Gambier (†1763) devint avocat au Conseil de Brabant le 14-10-1737. - Volumineux ensemble d'archives diverses dont des testaments, codicilles, actes de mariage, actes de vente, gestion des terres et forêts, pièces de procédures (un carton entier) ; photos de la famille Gambier (XIXe s.).

Estim. 2 500 - 3 000 EUR