Arts décoratifs

Pour transformer son intérieur, les ventes aux enchères en ligne d’objet d’art proposent des objets usuels finement ornementés en bronze, bois, céramique, verre, métal, nacre, écaille, ivoire, textile, etc.
“Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor ”, écrit Daniel Pennac. Les ventes online d’Arts décoratifs rassemblent des objets de décoration produits par des artisans d’art bronziers, ébénistes, céramistes, verriers, orfèvres et tapissiers : des cadres anciens et modernes, des coffrets et des boîtes, des miroirs, des vases, des objets de vitrine, des tapis et des tapisseries.
L’ornement triomphe dans ces miroirs en bois sculpté et doré dans ces vases en verre d’Emile Gallé, de Lalique et de Daum et dans les textiles imprimés de William Morris.
Art Nouveau, Art Déco, Arts and Craft conjuguent le beau et l’utile dans ces ventes aux enchères d’Arts décoratifs, jusqu’au design contemporain.
Le saviez-vous ? L’un des ancêtres du coffret à bijoux n’est autre que la châsse, grand coffret en pierre, en bois ou en métal richement orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint.
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Lots recommandés

Rare pendule dite « squelette » en bronze ciselé ou moleté et doré, émail et marbres blanc et noir ; elle présente trois cadrans, le principal annulaire indique les heures en chiffres arabes, ainsi que les minutes par tranches de quinze et le quantième révolutionnaire ; il indique également les mois révolutionnaires. Le cadran supérieur indique par un guichet le quantième de la lune ; celui du bas les solstices et équinoxes. Ces cadrans sont disposés dans une monture en arche à plaques émaillées d'étoiles or sur fond bleu signé « Lecomte à Paris ». Base rectangulaire à frise de perles et panneaux, celui de la façade représentant des putti encadrant un autel ; petits pieds toupies. Le décor émaillé attribué à Joseph Coteau (1740-1801). Époque Convention-Directoire. H : 54 - L : 28 - P : 15,5 cm. Le XVIIIe siècle français est probablement la période des arts décoratifs européens au cours de laquelle les artisans firent preuve de la plus grande imagination. En effet, l'on assiste à un exceptionnel renouvellement des formes et des motifs et à l'invention de nouveaux modèles jusqu'alors absents du répertoire esthétique ou quasiment jamais utilisés. Dans le domaine de la création horlogère, particulièrement dans la seconde moitié du siècle, les artisans firent preuve d'une rare créativité pour élaborer des modèles de pendules aux compositions de plus en plus abouties qui contenaient le plus souvent des mouvements élaborés par les meilleurs maîtres horlogers parisiens du temps. Le modèle des pendules de type « squelette » fut créé dans ce contexte particulier ; il permettait d'offrir à la vue des spectateurs la complexité des mécanismes et mettait l'accent sur l'élégance des compositions volontairement dépouillées, souvent uniquement constituées d'une armature supportant le ou les cadrans. Pour les exemplaires les plus luxueux, ces armatures étaient revêtues d'un décor émaillé plus ou moins raffiné réalisé par les plus talentueux émailleurs parisiens du temps, notamment Dubuisson ou Merlet, et particulièrement Joseph Coteau à qui nous attribuons le décor émaillé de la pendule que nous proposons. Parmi les rares autres exemplaires connus réalisés dans le même esprit, citons notamment : une première pendule, signée « Bruel à Paris », reproduite dans G. et A. Wannenes, Les plus belles pendules françaises, de Louis XVI à l'Empire, Florence, 2013, p.299 ; ainsi que plusieurs modèles illustrés dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.319 ; enfin, mentionnons particulièrement une dernière pendule de ce type qui appartient aux collections du Musée des Arts décoratifs à Paris, ancienne collection Théodore Reinach (parue dans L. Metman, Le Musée des Arts décoratifs, Le Métal-Le Bronze, Deuxième album, Du milieu du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle, Paris, planche CIX, n°1041). Joseph Coteau (1740-1801) est le plus célèbre émailleur de son temps et collabora avec la plupart des grands horlogers parisiens de l'époque. Il était né à Genève, ville dans laquelle il devint maître peintre-émailleur de l'Académie de Saint Luc en 1766 ; puis il vint s'installer à Paris quelques années plus tard. A partir de 1772, jusqu'à la fin de sa vie, il est installé rue Poupée. Coteau laissa notamment son nom à une technique précieuse d'émaux en relief qu'il mit au point avec Parpette destinée au décor de certaines pièces de porcelaine de Sèvres et qu'il utilisa par la suite pour le décor des armatures et des cadrans des pendules les plus précieuses ; réalisées avec ce décor si caractéristique, mentionnons notamment : une écuelle couverte et son plateau qui appartiennent aux collections du Musée national de la Céramique à Sèvres (Inv. SCC2011-4-2) ; ainsi qu'une paire de vases dits « cannelés à guirlandes » conservée au Musée du Louvre à Paris (parue dans le catalogue de l'exposition Un défi au goût, 50 ans de création à la manufacture royale de Sèvres (1740-1793), Musée du Louvre, Paris, 1997, p.108, catalogue n°61) ; et une aiguière et sa cuvette dites « de la toilette de la comtesse du Nord » exposées au Palais de Pavlovsk à Saint-Pétersbourg (reproduites dans M. Brunet et T. Préaud, Sèvres, Des origines à nos jours, Office du Livre, Fribourg, 1978, p.207, fig.250).

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Charles-Edouard JEANNERET dit LE CORBUSIER (1887-1965) Escalier dit “Cité radieuse” – 1959 Montants en mélèze, onze marches en bois exotique. Rampes en métal laqué noir fabriquées par les ateliers Jean Prouvé. Remise en état d'usage et entretien sur les rampes. Dimensions : H : 2,30 ; L : 69 cm *Vendu sur désignation Provenance : Unité d'habitation, Briey en Forêt. L'escalier, identique dans chaque duplex, est le fruit d'une étroite collaboration entre Jean PROUVE et LE CORBUSIER. Ses débuts remontent à 1922. Le Corbusier souhaitait créer des « cités-jardins verticales », capables de répondre simultanément à l'aspiration de la maison individuelle (en contact avec la nature) et aux avantages du bâtiment collectif (accès aux équipements modernes). Cette idée, perfectionnée dans les années 1930, aboutit en 1939 au projet d'un grand bâtiment, avec "rues intérieures", appartements "duplex", toit-terrasse équipé et commerces intégrés. L'Unité d'Habitation de Briey, également appelée Ville Radieuse de Briey-en-Forêt, est une unité d'habitation construite entre 1959 et 1960 en Meurthe-et-Moselle par l'architecte franco-suisse Le Corbusier selon le modèle qu'il a établi pour Marseille. Le projet de logements s'inscrit dans un projet plus vaste de nouveau quartier résidentiel au cœur de la forêt, dans cette commune du bassin minier lorrain. C'est Georges-Henri Pingusson qui est l'architecte en chef de ce projet de quartier et qui construit également deux ensembles de 100 logements et une école à proximité de l'ensemble. L'objectif est d'accueillir une population alors en plein accroissement en lien avec l'expansion des mines de fer et de la sidérurgie. En 1955, Le Corbusier entre en contact officiel avec la mairie de Briey, il est nommé architecte en chef du projet et André Wogenscky architecte d'exploitation. C'est le bureau HLM qui est maître d'ouvrage. Le bâtiment proposé mesure 110 mètres de long, 56 mètres de haut (70 mètres à son point culminant) et 19 mètres de large.

Estim. 12 000 - 15 000 EUR

MANUFACTURE NATIONALE DE SEVRES Décor de Mlle NÉ - Rare vase de forme ovoïde à col étranglé en porcelaine à décor de motifs floraux et géométriques stylisés bleus et dorés sur fond blanc. Cachet de la Manufacture, Mlle Néa et lettre date H : 46 cm MANUFACTURE NATIONALE DE SEVRES La Manufacture Nationale de Sèvres, pendant la période Art Déco, a connu une période de créativité et d'innovation exceptionnelle. Située à Sèvres, en France, cette institution prestigieuse est réputée pour la production de céramiques de haute qualité depuis sa création en 1740. Pendant les années 1920 et 1930, la Manufacture de Sèvres a joué un rôle clé dans le mouvement Art Déco, qui était caractérisé par son esthétique moderne, géométrique et luxueuse. Les artisans de Sèvres ont su combiner les techniques traditionnelles de la céramique avec les influences de l'époque pour créer des pièces uniques et innovantes. Les artistes de renom tels que Jean Mayodon, René Buthaud et Henri Rapin ont collaboré avec la Manufacture de Sèvres pour créer des oeuvres d'art exceptionnelles. Les motifs géométriques, les lignes épurées et les couleurs vives étaient les caractéristiques distinctives des oeuvres produites pendant cette période. Les céramiques de Sèvres de cette époque étaient souvent utilisées pour la décoration intérieure, les meubles et les accessoires. Les vases, les assiettes, les sculptures et les objets décoratifs étaient très prisés par les amateurs d'art et les collectionneurs. Aujourd'hui, les pièces de Sèvres de la période Art Déco sont considérées comme des trésors de l'histoire de l'art et sont exposées dans de nombreux musées à travers le monde. La Manufacture de Sèvres continue de produire des céramiques de haute qualité et perpétue ainsi la tradition de l'artisanat d'art français.

Estim. 1 800 - 2 000 EUR

Tabatière en émail Louis XVI d'une extrême finesse en or rouge et jaune, partiellement émaillée. Corps ovale, finement guilloché sur tous les côtés en forme de vagues et de points. Couvercle à charnière, côtés et fond décorés d'émail translucide vert olive. Encadrement périphérique en forme de guirlandes de fleurs stylisées en fine frise de feuillages et de points émaillés en polychrome et opaque blanc. La paroi est divisée par un décor de vase vert antique. Sur le couvercle, plaquette centrale en émail de forme ovale haute représentant une scène antique. Marque de prestige de Hanau à la manière des marques françaises d'écumage, comme celle du tenancier parisien Julien Alaterre. Marque de maître Les Frères Toussaint (actif vers 1752). Poids env. 170 g. H. 2,2 cm. 8 cm x 6 cm. Provenance : de l'importante collection de la famille de banquiers von Bethmann de Francfort, qui s'est développée au fil des générations. Cette tabatière est un exemple typique des boîtes en or du 18e siècle fabriquées dans le style des orfèvres parisiens et suisses ; Paris était considéré à cette époque comme le centre européen de l'orfèvrerie. Mais Hanau est également devenue dans les années 1760, grâce à l'influence de l'orfèvrerie française en Europe et à l'arrivée d'un grand nombre d'orfèvres d'origine huguenote, un important centre de production de tabatières en or, capable de rivaliser avec la haute qualité et le design raffiné de la France. Les œuvres des orfèvres de Hanau se trouvent aujourd'hui dans des musées renommés comme le Metropolitan Museum de New York, le musée Cognac-Jay de Paris ou le trésor princier Thurn und Taxis de Regensburg. Charles (actif de 1720 à 1790) et Pierre-Étienne Toussaint (actif de 1726 à 1805) arrivèrent de Berlin à Hanau et fondèrent leur entreprise Les Frères Toussaint en 1752. Des boîtes en émail doré comparables à celles des frères se trouvent au Metropolitan Museum de New York (n° d'inv. 17.190.1173) et au Victoria & Albert Museum de Londres (n° d'inv. 911-1882). Voir à ce sujet Lorenz Seelig, "Eighteenth Century Hanau Gold Boxes" dans le Silver Society of Canada Journal, p. 36, fig. 3, 4. Une très belle boîte à moufle en or allemande Louis XVI de Les Frères Toussaint (active depuis 1752) avec une plaque émaillée. Marques de prestige de Hanau à la manière des hallmarks français. Marque de maître. Allemand. Hanau. Vers 1780.

Estim. 7 500 - 15 000 EUR

Paire de vases d'apparat Meissen avec émail de Limoges Sur un pied rond surélevé, corps en forme de balustre entouré de frises ornementales en relief et rehaussées d'or. Anses latérales s'appuyant sur l'épaulement et s'élevant en grandes volutes de feuillage. Des deux côtés des parois, des représentations de scènes à l'antique, entre autres d'après des gravures sur cuivre de Jean François Janinet et des dessins de Jean Guillaume Moitte, en émail blanc de Limoges, appliqué en relief sur fond bleu de cobalt. Riche ornementation en "bronze doré". Création Ernst August Leuteritz. Modèle n° E 103, marque de l'épée. H. 56 cm. Cette technique de peinture, influencée par les émaux de Limosin, a été adaptée à la porcelaine au 19e siècle, d'abord par des manufactures comme Sèvres, Worcester et Minton, puis pour la première fois en 1865 sur des vases en porcelaine de Meissen à l'instigation du modéliste Ernst August Leuteritz. La barbotine blanche et fluide est appliquée par couches successives, ce qui lui confère un caractère de relief. Parmi les thèmes populaires figuraient des représentations classiques riches en personnages, le plus souvent d'après des modèles de gravures sur cuivre ou des représentations en relief du classicisme. Cf. Berling, Festschrift, p. 88 et 91, fig. 228 ; Jedding, Meißener Porzellan des 19e et 20e siècles, pl. 1, Siemen, Von den Ursprüngen, p. 368. Une paire de magnifiques vases en porcelaine avec des scènes figuratives classiques peintes en émail de Limoges. Marque des épées croisées. Meissen. 2ème moitié du 19ème siècle.

Estim. 70 000 - 140 000 EUR