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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

1966 – Citroën 2CV Sahara - Le tout-terrain le plus légendaire de l’automobile française Titre de circulation français Châssis n°0782 Moteur avant n°0052000195 Moteur arrière n°0052000198 - Version 4X4 avec deux moteurs de l’iconique 2CV - Rare et recherché, seulement 694 exemplaires produits - Sans doute l’avant-dernier exemplaire fabriqué - Historique limpide, même famille de 1966 à 2023 ! - Plaques d’immatriculation d’origine ! - Voiture partiellement restaurée il y a une trentaine d’années Localisation : région parisienne Notre 2CV est une exceptionnelle 4x4 « Sahara » qui a été mise en circulation le 1er octobre 1966. Il s’agit de l’un des tout derniers exemplaires avec les portes avant à ouverture dans le sens de la marche. Elle aurait été commandée neuve par un agent Citroën du département de l’Aisne et utilisée comme véhicule de service au sein du garage pendant toute la première partie de sa vie. Elle est ensuite restée dans sa collection personnelle comme véhicule de famille et a été conservée comme tel jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs en raison de cet historique exceptionnel qu’elle a pu conserver ses plaques d’immatriculation d’origine ! Partiellement restaurée en carrosserie il y a une trentaine d’années, elle a servi comme véhicule de loisirs jusque dans les années 2010. Dans ce laps de temps, elle est apparue dans la presse spécialisée à plusieurs reprises. Elle a notamment fait l’objet d’un article détaillé dans le LVA du 1er janvier 1998. Puis elle a après connu une période d’immobilisation. Récemment elle a été remise en route. A cette occasion, la vidange des moteurs et des réservoirs a été effectuée, les flexibles de freins remplacés et les pneus ont été changés, ainsi que divers composants comme les filtres à essence, la bobine, ou des durites. Pour autant elle devra bénéficier d’une révision plus approfondie pour prendre la route sur de longs parcours en toute tranquillité. Aujourd’hui cette 2CV Sahara affiche une certaine patine qui sied plutôt bien à son caractère, avec des stigmates dus au temps, à son utilisation et à certaines réparations, mais qui est assez homogène, même si la peinture présente encore bien. Elle montre un kilométrage de 64144 kms au compteur, qui pourrait correspondre à son kilométrage d’origine. Aussi amusante qu’émouvante, la 2CV Sahara représente un mythe pour tous les passionnés de la marque aux chevrons, et cet exemplaire constitue une occasion unique de se l’approprier à travers l’un des derniers exemplaires, en perpétuant son histoire singulière. Alors, prêt pour une virée à la campagne ? Symbole de l’automobile française, la 2CV est une voiture particulièrement attachante et sa longue carrière peut en témoigner. La genèse de cette vénérable populaire est aujourd'hui entrée dans la légende. Ses prototypes sont cachés dans un grenier le temps de l’Occupation. Une fois la guerre terminée, les études reprennent pour tenir compte de la raréfaction de certains matériaux et la 2 chevaux est présentée au public en 1948 au Salon de Paris. Pourtant, l'enthousiasme n'est pas immédiat, car sa conception économique poussée jusqu'à l'extrême ainsi que son design font l'objet de critiques : pas de serrure de porte ni de jauge d'essence, une seule couleur… La voiture s'adresse clairement à un public rural. D'autant que certaines matières telles que l'acier ne sont pas si faciles à trouver à la fin des années 40, ce qui entraîne des retards de livraison. La réputation du " vilain petit canard " est faite. Néanmoins, Citroën croit en son concept et finalement les commandes ne désemplissent pas. Il faut dire que la décision de livrer en priorité les médecins et les curés de campagne contribue habilement à diffuser cette étrange voiture haute perchée : tout le monde veut la « deux pattes » ! Une fourgonnette est même présentée en 1951 et est officiellement sélectionnée par les services postaux pour distribuer le courrier. Cependant, la 2 CV est tout de même très rustique et peu confortable. Les améliorations arrivent avec la nouvelle version AZ qui dispose d'un moteur de 425 cm3 et 12 chevaux, permettant à la petite voiture de filer à 70 km/h. Une version " Luxe " est même lancée en 1956. Elle bénéficie d'un dégivrage de pare-brise, de pièces chromées, d'un éclairage du compteur et d'une plus grande lunette de capote. L'auto est alors mieux adaptée au trafic urbain. C'est un véritable succès et la voiture est produite pendant près de 10 ans. Pour autant, ce n’est que le début d’une constante évolution, qui s’étend jusqu’en 1990 avec près de 5 millions d’exemplaires produits. C’est dans ce cadre qu’au milieu des années 1950, Citroën s’intéresse au prototype d’un industriel normand, qui à la recherche d’un véhicule tout terrain léger, a eu l’idée de modif

Estim. 70 000 - 90 000 EUR

1937 – SS Jaguar 1,5 Litre berline - Titre de circulation monégasque Châssis n°89047 Moteur n°KB5321E Carrosserie n°B9047 - Première voiture « Jaguar », véritable pièce d’histoire automobile - Exemplaire du début de la production et belle configuration - Véhicule d’origine anglaise, déjà restauré dans le passé - Tournant avec remise en route à prévoir Localisation : région niçoise La SS Jaguar 1,5 Litre de la vente est une berline en conduite à droite, mise en circulation en 1937. Restaurée dans le passé, elle arbore aujourd’hui une configuration deux tons, gris argent et noir avec jantes à rayons noires, pour une présentation à la fois classique et en même temps assez moderne. La sellerie est quant à elle de couleur beige avec passepoil bleu et les moquettes sont grises, en rappel de la carrosserie. En plus de l’équipement déjà très complet pour l’époque sur cette berline de grande classe, qui est découvrable grâce à son grand toit ouvrant panoramique et à son pare-brise à entrebâillement, cet exemplaire dispose de feux longue portée, qui associés à sa configuration, renforcent son allure racée. Sans être parfaite, cette berline SS affichant 80708 miles au compteur est dans un état satisfaisant, bien que tournante mais non roulante. La carrosserie présente bien de manière générale. La planéité des éléments, les alignements et les ajustements sont globalement bons, les chromes sont brillants, à peine piqués, alors que les joints sont un peu craquelés et les vitrages bien conservés. La peinture a été refaite il y a déjà un certain temps et comporte quelques éclats par endroits. On relève quelques cloques au niveau des bas de porte et bas d’aile mais la voiture est dans l’ensemble saine, même si des traces de réparation sont visibles au niveau des dessous. Des travaux, comme le traitement du soubassement ont été effectués en 2021. Dans l’habitacle, la sellerie, les garnitures et les moquettes sont en très bon état de présentation. Les boiseries sont elles aussi assez belles et l’instrumentation paraît être fonctionnelle. La vaste boite à outils dans la malle arrière, caractéristique de la SS est bien présente et partiellement complète. Mécaniquement cette SS nécessite quelques travaux pour pouvoir rouler sereinement, notamment au niveau électrique et des freins. Le moteur, qui a été révisé en 2021, semble fonctionner normalement bien qu’il présente un défaut d’étanchéité. Le radiateur a aussi été refait en 2021. La boîte de vitesses manuelle à 4 rapports est à priori en état malgré un suintement d’huile et une course d’embrayage un peu longue. Cette rare SS Jaguar 1,5 Litre berline revêt ainsi une patine homogène dans l’ensemble, qui séduira les amateurs avertis, sachant apprécier à la fois l’intérêt historique du modèle, sa rareté, son expérience de conduite « découvrable » et accessible pour une belle avant-guerre, ainsi que la qualité de cet exemplaire à la restauration ancienne. Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. C’est à partir de 1931, après diverses expérimentations, que la marque « SS » pour « Swallow Sidecar and Coachbuilding Company », jusque-là fabricant de side-cars et carrossier, devient véritablement constructeur automobile, en créant son propre type de voiture : la SS1. Le châssis est en fait construit par Standard selon les spécifications SS. Les différentes carrosseries de SS1 sont à la fois sportives et élégantes, et les voitures sont vendues à des prix compétitifs. Le succès est important et William Lyons décide alors de créer une nouvelle entreprise dédiée à la construction automobile : la SS Cars Limited. Il décide également de développer une gamme de voitures, certaines de sport et d’autres des berlines et cabriolet à prétentions sportives de 1,5 litre à 3,5 litres, dont le rapport qualité, prix et prestige procurèrent vite notoriété et reconnaissance à la jeune marque. C’est ainsi que le nom de Jaguar fut utilisé pour la première fois comme nom de modèle en septembre 1935, pour désigner la SS Jaguar 1 ½ Litre. Disponible à la fois en berline (Saloon) 4 portes et en cabriolet (Drop Head coupé) 2 portes, il s’agit d’une voiture raffinée, avec des prestations haut de gamme et des performances significatives pour un prix attractif. Sa fabrication évolue très rapidement dès 1937, en abandonnant le bois au profit du tout acier, mais la carrosserie sera toujours montée sur châssis séparé. La cylindrée du petit 4 cylindres 1,5 litre passe elle de 1608 cm3 à 1776 cm3 et abandonne les soupapes latérales au profit de soupapes en tête, tandis qu’un si

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

Austin Seven RM Saloon 1931 - Châssis n°136 411 Moteur n°137 146 Carte grise française Le modèle présenté est un type RM Saloon introduit en mars 1930. Elle fut achetée neuve par un brigadier de police genevoise à la SA Perrot, Duval et Compagnie située au 12, rue du Général Dufour à Genève ( facture d’achat présente). Elle traversera ensuite la frontière en 1936 et restera en France, dans les mains de Charles Vernay, menuisier de Challex jusqu’en 1961, date à laquelle elle sera acquise par Jean Tua. Elle sera ensuite restaurée par la carrosserie Richard de Genève et exposée dans le musée de Jean Tua. En 2005, le musée fut contraint de quitter les lieux qu’il occupait et la collection fut dispersée. « Mes voitures iront à de vrais amateurs qui sauront les préserver et les apprécier » affirmait alors Jean Tua. C’est à cette occasion que le propriétaire actuel en fit l’acquisition il dépensera sans compter et fera entièrement reprendre la voiture entre 2005 et 2008, le moteur, notamment, étant entièrement refait par un motoriste de Zurich. La voiture sera testée entre Genève et Lausanne puis... ne roulera plus jamais ! C’est donc une voiture intouché depuis la fin de sa restauration en 2008 que nous proposons. Véritable 4e main à l’historique limpide, notre charmante Austin est une solution économique pour goûter au charme de l’avant-guerre. N’ayant pas roulé depuis 2008, comme tout bon passionné d’avant-guerre, le futur propriétaire devra faire les vérifications d’usage avant de reprendre la route. Rouler en voiture d’avant- guerre, n’est ni quelque chose d’inimaginable ni d’intouchable au regard de cette charmante « Baby Austin ». Il est l’heure de casser son PEL ! Particularité de notre Austin 7, elle est équipée de très chic flasques de roue en aluminium intérieur et extérieur. L’Austin Seven est sans aucun doute une des voitures anglaises les plus importantes produites. Elle est en quelque sorte la Ford T anglaise et sera vendue à près de 300 000 exemplaires partout dans le monde. Le modèle fut conçu par Herbert Austin (et Stanley Edge) au début des années 1920 sur une idée simple : pro- poser une voiture ne prenant pas plus de place qu’une moto, mais avec plus de confort et un tout petit prix, le tout équipé d’un vrai petit moteur et de 4 freins - équipement encore peu courant en 1931 ! Au lendemain de la Première Guerre, l’usine de Longbridge signera donc un véritable succès commercial et sportif. L’Austin Seven sera produite entre 1922 et 1939 - une longévité impressionnante – entre autres dû au fait que l’Austin ne fut pas seulement britannique. En France, c’est Rosengart qui, sous licence, produit la petite « 5cv » entre 1928 et 1939. En Allemagne, elle sera fabriquée sous le nom de « Dixi », aux USA sous le nom de « American Bantam », et au Japon sous le nom de « Datsun ». FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

1989 – Mercedes-Benz 560 SEC « Wide body » - Titre de circulation français Châssis n°WDB1260451A508331 - Une des pionnières de l’ère des GT modernes - Version V8 5,6L de 279 chevaux - Style Wide Body particulièrement réussi - Moins de 182 500 kms au compteur Localisation : région parisienne Le coupé Mercedes W126 proposé est un modèle 560 SEC, soit la meilleure version de l’époque avec son V8 5,6L de 43 mkg couple ! La voiture a été livrée neuve quelques jours avant la chute du mur de Berlin et si elle est restée mécaniquement conforme à l’origine, sa présentation a été très travaillée (au risque d’être recalée au contrôle anti-dopage niveau stéroïdes), dans le plus pur style Wide Body : jantes AMG en trois parties, ailes larges, spoiler, bas de caisse, volant AMG, cuir étendu jusqu’au pavillon et à la plage arrière… Les images parlent d’elles-mêmes. Etant précisé que depuis la séance photos réalisée, la calandre a été remise en noir et les feux clignotants blancs remplacés par des oranges dans le respect de la dotation d’origine. S’agissant d’un exemplaire mis en circulation en Allemagne en octobre 1989, il s’agit d’une version catalysée développant un peu moins de 300 chevaux. D’après le rapport Histovec disponible la voiture a été importée en France en 2003 et n’a eu qu’un propriétaire à partir de ce moment-là jusqu’en 2018, avant d’en connaître deux autres jusqu’à aujourd’hui. Affichant un peu moins de 182500 kms au compteur cette 560 SEC est dans un état satisfaisant pour son âge, aussi bien esthétique que mécanique. La présentation et quelques détails de finition pourraient être à parfaire, mais la sellerie est plutôt bien conservée. La mécanique est saine et la boîte de vitesses a notamment été révisée il y a moins de 5000 kms. Le contrôle technique est à jour de moins de 6 mois. Pour autant, la voiture ayant peu roulé ces dernières années, au regard du caractère sophistiqué de ce modèle, une révision d’usage serait à prévoir avant d’envisager de longs parcours pour plus de tranquillité. Un dossier de factures et sa notice d’entretien en français accompagne cette GT emblématique. Au milieu des années 80 (et de la nuit) rien n’était trop cher, rien n’était trop beau et surtout pas la poudre aux yeux… Alors quand une berline Mercedes 560 SEL tarifée 11 ans de Smic était trop commune, que le coupé 560 SEC était trop discret, il ne restait que le tuning (et le carré VIP du palace ou du New Starflash Lazerline) pour se distinguer : de l’outrancier Koenig à conduire en survêtement Tacchini jusqu’à AMG pour les plus classes, en mocassins Nebuloni. Cette 560 SEC « Wide Body » a clairement choisi son camp. Alors retour dans les années 80 ? Apparu en 1981, le coupé Mercedes SEC W126 reprend, contrairement à son prédécesseur, le SLC basé sur la plateforme allongée W107 du SL, celle de la classe S, avec un empattement raccourci de 10 centimètres. Il se distingue par son élégance, avec des lignes tendues, une caisse assez basse et quelques détails tels que l’absence de montant central avec des vitres latérales descendantes. Il bénéficie d’emblée des équipements de sécurité apportées à la berline, comme le montage de prétensionneurs de ceintures de sécurité ou l’airbag conducteur en option. Visant avant tout le marché américain et afin d’offrir des performances de premier plan, seuls des V8 sont disponibles, sous les dénominations respectives de 380 et 500 (en référence aux cylindrées) à la sortie. Au début du coupé SEC, la 500 avec son V8 d’une cylindrée de 4973 cm3 développant une puissance de 231 chevaux et une transmission automatique à 4 rapports d’office, est donc le haut de gamme. D’ailleurs, la sellerie offrant quatre places généreuses est aussi luxueuse, le tableau de bord est recouvert d’inserts imitant le bois précieux et la qualité de la finition est irréprochable. En outre les options disponibles au catalogue sont également à la pointe, avec une sellerie tout électrique, un régulateur/limitateur de vitesse ou encore un toit ouvrant électrique par exemple entre autres. C’est alors la reine de la catégorie des grands coupés de luxe et malgré des tarifs prohibitifs elle connaît un certain succès. Aussi les premières évolutions arrivent seulement en fin d’année 1985, avec des jantes passant de 14 à 15 pouces, des boucliers plus enveloppants et des habillages de caisse mieux intégrés, tandis que les moteurs sont remaniés. Les V8 3,8L cède ainsi sa place à un 4,2L de 218 chevaux pour la 420 SEC, alors que le 5L atteint 245 chevaux et qu’un gros 5,6L de 300 chevaux fait son apparition avec la 560 SEC qui chapeaute la gamme. En tant que version la plus de gamme, cette dernière, voit son équipement encore enrichi avec les sièges et vitres électriques, la climatisation automatique, le correcteur d’assiette arrièr

Estim. 60 000 - 70 000 EUR

1988 – Land Rover Range Rover V8 3.5L préparé Rallye-Raid - Titre de circulation français Châssis n°SALLHABV8EA339037 - 4x4 iconique et premier à remporter le Paris-Dakar - Version 2 portes avec à peine 120 100 kms d’origine - 3ème main depuis 2007 et dossier intéressant - Préparation spéciale Rallye-Raid de qualité Localisation: région lyonnaise L’exemplaire présenté est justement un Range Rover V8 3.5L à carburateurs (SU) et boîte de vitesses mécanique à 5 rapports, en carrosserie deux portes, mis en circulation le 17 novembre 1988, ayant été préparé pour le Rallye-Raid. Cette préparation a été effectuée à la demande de son propriétaire actuel en 2008, par un préparateur spécialisé, selon le cahier des charges de la Transafricaine Classic, organisée par Patrick Zaniroli ; Rallye auquel ce Range était engagé en 2009 mais qui n’a pu y prendre part suite à l’annulation de l’épreuve cette année-là. Esthétiquement la préparation a consisté en une décoration style « VSD » monochrome blanc, respectant la couleur d’origine et s’inspirant du Range Rover V8 de René Metge, le vainqueur du « Paris-Alger-Dakar » en 1981. Mécaniquement, les amortisseurs ont été remplacés par des Bilstein competition, un snorkel a été monté avec un filtre à air conique compétition, un ventilateur de radiateur supplémentaire a été posé et une double bobine d’allumage a été prémontée. En ce qui concerne l’équipement, les choses ont été plus loin, avec à l’extérieur, outre l’attelage, l’ajout de deux paires de phares longue-portée, d’un ski de protection du moteur plus du pont avant et le blindage des dessous et des bas de caisse, ainsi que le montage de pneus 4x4 BFGoodrich All Terrain, lesquels sont neufs de 2022. Tandis que dans l’habitacle, des sièges baquets Oreca avec harnais 5 points compétition FIA, un arceau de sécurité LMT boulonné 6 points, un pédalier, un repose-pieds copilote et des planchers en aluminium embouti, ainsi qu’un réservoir d’essence additionnel ATL de 170 litres (homologation FIA) ont été installés ; Sans oublier que le coffre a été aménagé avec des compartiments où l’on trouve deux plaques de désensablement, un cric Hi-Lift, et 2 roues de secours (BFGoodrich All Terrain là-encore) sanglées. L’instrumentation de bord a aussi été enrichie, avec un indicateur de température d’eau radiateur, de température d'eau bloc moteur, de température d'huile, un manomètre d'huile et un ampèremètre. Le système électrique a également été renforcé au niveau des fusibles pour améliorer la fiabilité et un coupe-circuit général rajouté dans l’habitacle. Ce Range bénéficie en plus d’une navigation Terratrip, d’une radio CB, et d’un précâblage pour balise E-Track. Préparé de la sorte et doté de sa fantastique transmission intégrale permanente avec réducteur et blocage de différentiel central, ce Range est taillé pour faire face à des conditions extrêmes. D’ailleurs il est utilisé pour des raids. Néanmoins il est néanmoins dans un état de conservation appréciable, avec 120 100 kms d’origine et un historique clair (3 propriétaires). Dans les mêmes mains depuis 17 ans, il est entretenu et dispose d’un dossier intéressant, incluant les factures de la préparation (pour environ 15 000 €) avec les certificats d'homologation de ses équipements, ainsi que son carnet Range Rover original. Il s’agit donc d’un exemplaire bien préparé, éprouvé et fiabilisé ; Prêt à partir à l’aventure ! Dans les années 1950, Land Rover rencontre un franc succès avec son rustique série III, mais souhaite élargir sa gamme avec un véhicule offrant les mêmes capacités de franchissement, propres au constructeur britannique de véhicules tout-terrain, tout en proposant un certain confort et des capacités routières supérieures comme une berline Rover. Après deux prototypes, finalement abandonnés en 1956 puis 1959, c’est en 1966 que le projet refait surface, sous la forme d’une étude d’un « break à empattement de 100 pouces » de Charles Spencer King, alors ingénieur en chef des nouveaux véhicules pour tout le groupe British Leyland Motor Corporation, souvent qualifié de « père » du Range Rover. Ce prototype, baptisé « Velar », débouche sur la commercialisation du Range Rover en 1970, immédiatement après sa présentation officielle à la presse le 17 Juin de cette même année. Celui que l’on désigne à partir de là, comme le « Range » est un véhicule d’une polyvalence exceptionnelle, qui ouvre une nouvelle voie, en créant la catégorie des 4x4 de luxe. La première génération, dite la « classic », est dotée d’un moteur V8 en aluminium obligatoirement accouplé à une boîte de vitesses manuelle jusqu’en 1982, d’une transmission intégrale permanente, de freins à disque aux 4 roues et innovation majeure pour les véhicules tout-terrain de l’époque, d’une suspensi

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

2000 – Jaguar XJ8 3.2L Executive - Titre de circulation hollandais Châssis n°SAJAA13L11KF22515 - L’héritière de la plus belle berline du monde - Seconde main, carnet d’entretien à jour et manuels - Très saine avec moins de 166 000 kms - Magnifique combinaison de couleurs ton sur ton Localisation : région parisienne La voiture présentée est une Jaguar XJ de type X308 motorisée par le V8 3,2L en finition Executive. Ce moteur V8 à double arbre à cames en tête de 3,2 litres de cylindrée développe 243 chevaux et est accouplé à une boîte automatique à 5 rapports pour un agrément de conduite optimal. Cette XJ8 fut vendue neuve par le concessionnaire automobile British Racing Green de Milan à un avocat en septembre 2000. L’entretien a été assuré par le réseau Jaguar italien jusqu’en 2014, comme l’atteste le carnet d’entretien à jour. Elle changea de mains en 2014 pour partir en Hollande où elle fut conduite et entretenue avec soin par un spécialiste d’automobiles de collection qui l’utilisa jusqu’à ce jour pour ses voyages. La peinture est d’origine sauf sur le dessus de l’aile avant gauche, retouchée dans les règles de l’art suite à une petite rayure. Il nous faut simplement signaler une fêlure sur le pare-brise qui sera à remplacer, une couture du siège conducteur à reprendre et une jauge à essence facétieuse qui sera à revoir. Cette élégante Jaguar intemporelle et indémodable, descendante le la XJ6, nommée en 1968, la plus belle berline du monde, reprend la ligne et les proportions de cette dernière mais bénéficie d’une mécanique onctueuse, très fiable sur les exemplaires de la fin de la production comme celui-ci, silencieuse, peu gourmande et d’un intérieur cossu et confortable. Il est difficile de trouver sur le marché une auto néo-classique utilisable au quotidien offrant un tel rapport qualité-prix. Cet exemplaire avec un kilométrage raisonnable et dans un état proche du neuf est ainsi particulièrement intéressant et attractif.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

JAGUAR XJ 12 Série 2 Au milieu des années 60, le charismatique PDG de Jaguar, Sir William Lyons pense que la gamme de ses berlines commence doucement à vieillir et surtout qu'elles se cannibalisent entre elles. En effet, les 240 & 340 (ex MK 2), S-Type et 420 jouent dans la même catégorie, hormis la 420 G, plus grande, qui perdurera jusqu'en 1970. Pour remédier à cela, une toute nouvelle auto est élaborée. Elle remplacera à elle seule les 3 modèles cités auparavant. Celle qui va se nommer XJ 6 sera le dernier bébé du maître. Présentée au salon de Paris 1968, elle est unanimement saluée par le public et les journalistes et elle sera rapidement désignée comme « la plus belle berline du monde ». Hormis son style racé, elle reprend le train arrière sophistiqué de la 420 G, avec ses doubles ressorts hélicoïdaux et ses freins à disques placés in-board. Son train avant à double triangulations et sa direction à crémaillère sont nouveaux. Elle est disponible avec le double-arbres 6 cylindres habituel de 4.2 l, ainsi qu'en une nouvelle version de 2.8 l, en boîte mécanique ou automatique. Elle se fait remarquer par son excellente tenue de route et son grand confort. Elle est également déclinée en versions plus luxueuses sous la marque « Daimler ». En 1972, le modèle adopte le nouveau moteur V12 de 5.3 l, étrenné auparavant par la E-Type. Elle est disponible uniquement en boîte automatique. Quelques mois plus tard apparaît une version dont l'empattement est augmenté de 10 cm. La production totale de cette première série atteint 82'209 exemplaires (ou 82'217, selon les sources). Au salon de Frankfort 1973, Jaguar présente la Série 2, disponible avec le 6 cylindres 4.2 l et le V12 de 5.3 l. Avec comme modification esthétique, le rehaussement du pare-chocs avant, principalement pour satisfaire aux normes sécuritaires américaines, un marché très important pour la marque. Ce rehaussement du pare-chocs signifie que la hauteur de la calandre est réduite d'autant. A l'intérieur, un nouveau tableau de bord regroupe tous les cadrans devant les yeux du conducteur. Une toute nouvelle version de carrosserie fait son apparition, le coupé 2 portes, sans montant. Pour l'année 1975, un moteur plus petit de 3.4 l est proposé. L'injection électronique alimente maintenant le moteur V12. La carrière de ce deuxième opus se poursuivra jusqu'en 1979, après 92'376 exemplaires produits, toutes carrosseries confondues. La vie de la XJ se poursuivra avec la Série 3, redessinée avec l'aide de Pininfarina. Le modèle présenté a été immatriculé pour la première fois le 1er août 1977. Il est en bon état général. Il jouit d'une belle patine tant extérieure qu'intérieure. Elle provient d'une importante collection dans laquelle elle se trouve depuis 7 ans et affiche 14'963 km au compteur.

Estim. 6 000 - 12 000 CHF

Lancia Belna Coupé «Paul Née» 1936 - Le dernier des coupés Châssis n°F34 1322 Moteur n°1403 Type F88 Boite de vitesse n°1412 Type F127 Carte Grise Française 12 Mars 1936, Monsieur Alexandre Lecamus passe commande de sa Lancia Belna pour 35 000 francs. À l’époque, Lancia jouit d’une solide réputation d’innovation que la Belna n’usurpe pas. Elle est équipée de freins hydrauliques, d’une caisse auto porteuse et des 4 cylindres en V de Lancia, entre autres. Notable de Castres, Monsieur Lecamus n’opte pas pour la Berline usine standard, mais fera carrosser son châssis chez Paul Née, en coupé s’il vous plaît. Le couple Lecamus en profitera de nombreuses années et à la mort de Monsieur Lecamus en 1955, sa femme immatriculera la voiture à son nom de jeune fille, Marie Charvet. Des années plus tard, dans les années 70, Madame Charvet offrira la voiture au petit-fils de son aide-soignante, le jeune homme que l’on aperçoit derrière la Belna alors que Madame Lecamus pose devant la voiture avec en fond la Mairie de Castres. La Lancia Belna n’est autre qu’une Lancia Augusta renommée pour le marché français avec cependant quelques spécificités, mais nous y reviendrons plus tard. L’Augusta est conçue juste après la crise de 1929, dans un contexte économique peu propice à l’excentricité. Elle sera donc un modèle économique et avec des dimensions moins importantes que ses ainés, tout en conservant des innovations techniques (entre autres : caisse auto-porteuse, suspensions indépendantes, freins hydrauliques, ...), la marque de fabrique de Lancia. Elle sauvera la marque dans cette période difficile, grâce notamment à son succès en Italie. Mais revenons à la Belna. Suite à la crise, les droits d’importation étant prohibitifs, il fallait pour continuer à vendre à l’étranger, y construire son usine pour vendre « sur place ». Deux choix s’offraient au futur acheteur, une berline (code F231 ) ou un châssis prêt à être carrossé (code F234 ). Pourtout, Paul Née, ... sont quelques-uns des carrossiers français qui seront sollicités pour habiller les Belna. Le nombre de Lancia Belna fabriquées durant les quatre ans d’existence de Lancia France s’élève à environ 3000, dont 2500 berlines F231 et 500 châssis F234. Pour la petite histoire, la Lancia Augusta a eu une vraie carrière en compétition, participant notamment aux Mille Miglia, à la Copa d’Oro ou encore la Targa Florio. Elle était, dit-on, la voiture favorite de Tazio Nuvolari et Achille Varzi. Il décidera de faire restaurer la voiture et la confiera à l’atelier Bruni, mais n’immatriculera jamais l’auto. Appelé par les sirènes de la success story américaine, il quittera la France et confiera la voiture à sa sœur, Florence Alba, qui immatriculera la voiture en 1984 sans que l’immatriculation de Madame Lecamus ne soit modifiée. La voiture n’a donc jamais quitté Castres ! Des années plus tard, le propriétaire actuel, cousin de Florence Alba et dont le père était apprenti chez Brumi fait l’acquisition de la voiture et la conserve scrupuleusement dans l’état dans lequel il en a pris possession. Cette rarissime Lancia Coupé dessinée et réalisée par Paul Née n’aura connu que deux familles de propriétaires alors qu’elle souffle ses 88 bougies (preuve s’il en faut que c’est une voiture à laquelle on s’attache !). Elle se trouve dans un état extrêmement sain (pas de corrosion) grâce à la restauration dont elle avait bénéficié dans les années soixante-dix. Depuis, elle n’a quasiment jamais roulé et est complète. Elle attend une nouvelle famille de passionnés qui, après les vérifications d’usage et une remise en route du moteur pourra à nouveau laisser admirer sa ligne sur les routes de France. L’immatriculation de 1955 est toujours présente ! Paul Née était un carrossier français qui connut ses heures de gloire durant l’entre deux guerres. Hispano Suiza, Bugatti et Mathis sont quelques-uns des grands constructeurs dont il a habillé les voitures. Sans oublier Lancia, avec qui il avait une relation privilégiée Le petit strapontin arrière, qui accueille un troisième passager en cas d’urgence. On notera la numérotation d’assemblage des panneaux en bois d’origine du carrossier et tout l’habillage de la voiture d’origine en bel état. On ne peut malheureusement pas en dire autant des sièges conducteur et passager qui seront à reprendre. L e V4 1,2l se révèle être un excellent moteur, capable d’atteindre plus de 3500 tours minute, ce que peu de ses concurrents pouvait égaler. Endormi depuis plusieurs années, il sera à vérifier avant une remise en route. Le numéro de série du moteur correspond bien à celui du bloc. Une intrigante inscription «Vesuve» est peinte sur le couvre culasse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

Salmson S4-D 1936 - Chassis n°58967 Moteur n°119-15 Carte grise française Comme l’atteste le certificat fourni par l’amicale Salmson, notre S4-D est sortie des usines de Billancourt le 4 août 1936 et fut livré directement à son propriétaire Monsieur Faivre, un médecin du Jura, via l’agent Salmson de Montmorot. Il est également précisé dans les archives de l’usine que la voiture est livrée avec une teinte verte d’Islande, toujours présente sur la voiture et magnifiquement patinée par le temps. Notre docteur s’en servira pour sillonner les routes du Jura et sa nièce, surnommée la « tigresse aux dents d’or » ne s’en séparera qu’en 1970, elle a alors moins de 30 000 km. Elle sera peu utilisée par son nouveau propriétaire, qui remplacera le moteur suite à une casse (le moteur d’origine sera livré avec la voiture.). En 2019, un enthousiaste tombe sous le charme de son extraordinaire état d’origine et achète la voiture avec la ferme intention de remettre sur la route notre luxueuse Salmson. Notre examen de la voiture a révélé une voiture très saine, elle est assez complète et malgré certains défauts, c’est une très bonne base qui méritera une restauration intelligente, pour conserver son état d’origine. À l’exception des deux ailes avant, nous n’avons constaté aucune corrosion perforante et son intérieur en cuir rouge, fidèle à la réputation de Salmson est somptueusement conservé. Notre exemplaire sera accompagné d’un beau lot de pièces supplémentaires, une calandre, son moteur d’origine, un vilebrequin avec trois bielles du moteur d’origine, un compteur en excellent état... À noter également, le catalogue original des pièces détachées de notre S4-D et la notice d’entretien complète ce lot. Faute de temps, le propriétaire actuel souhaite transmettre ce projet, pour que la belle endormie soit enfin réveillée ! « Refaire une peinture d’une voiture de cent ans nécessitera d’attendre cent ans pour obtenir la patine parfaite », disait Jacques Potherat. Voilà tout l’intérêt de cette Salmson, avec seulement trois familles de pro- priétaire et malgré ses presque 90 printemps, elle pourra reprendre la route en gardant son authenticité. Le moteur installé aujourd’hui est un moteur de S4-DA, il n’a pas tourné depuis 1972. A noter, les jantes sont peintes de la même teinte que la carrosserie, ce qui correspond vraisemblablement à une demande du premier propriétaire. Salmson avait pour réputation de proposer des intérieurs très luxueux, plus important encore, ils étaient de qualité supérieures à la concurrence, preuve en est, l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui. Cette belle automobile offre l’exemple d’un grand classique de la berline française de prestige dont les beaux exemplaires se font rares. La boîte de vitesses est une Cotal électromagnétique. Avant tout constructeur d’aéronefs, Salmson, tout comme Avions Voisin, ne s’est tourné vers l’industrie automobile qu’après la Première Guerre mondiale. En 1919, les premiers cyclecars Salmson font leur apparition. Ce fabricant se distingue de ses concurrents en introduisant dans une voiture une culasse à deux arbres à cames en tête, une avancée mécanique moderne qui confère à la marque une réputation solide et un caractère sportif indéniable. Le moteur emblématique de Salmson, à double arbre à cames en tête, a été maintenu jusqu’à ses derniers modèles de la fifin des années 1950. La Salmson S4, lancée en juillet 1929 avec son moteur 1300 cm3 à double arbre à cames en tête, offrait d’excellentes performances dans sa catégorie, ainsi qu’une tenue de route remarquable et une grande robustesse. Elle est remplacée au Salon de 1932 par le modèle S4C, doté d’un moteur profondément modififié et d’une cylindrée supérieure (1500 cm3). À la fin de l’année 1934, le modèle S4D est dévoilé, avec un radiateur incliné et des roues à voile, d’abord pleines puis ajourées. La principale évolution réside dans l’augmentation de la cylindrée passant de 1465 à 1596 cm3, la voiture entre ainsi dans la catégorie des 9 chevaux fiscaux et reste nettement en avance sur la concurrence de l’époque. Son intérieur raffiné s’accorde avec des lignes simples et élégantes, formant un ensemble luxueux. La Salmson S4 remporte un succès technique et commercial, étant une voiture à la fois performante, économique et confortable, capable malgré sa puissance réduite d’atteindre des vitesses moyennes élevées. Ce succès remarquable est la juste récompense des efforts de la Société des Moteurs Salmson, qui poursuit toujours le même objectif dans toutes ses réalisations, que ce soit en aviation ou dans l’automobile : allier précision, légèreté et robustesse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

Lambert CS Roadster Grand Sport 1950 - Lambert CS Roadster Grand Sport 1950 Châssis n°24
Moteur n°DSP-24
Boite de vitesse n°2152
A immatriculer en véhicule de collection 110 000 - 150 000 € Bien prétentieux celui qui pense pouvoir expli- quer la vie de Germain Lambert en quelques pages. Lui-même a écrit une auto-critique de 364 pages, et malgré tout de nombreux mys- tères persistent ! Il aurait construit 20 voitures durant sa vie, de 1926 à 1951. En 2012, quatre des Lambert survivantes ont été reconnues d’intérêt patrimonial majeur, et c’est bien mé- rité. Car l’homme est aussi fascinant que ses voitures à l’image d’Ettore ou de Gabriel. Je vous invite donc à trouver son autocritique, ou lire les différents articles de qualité qui comptent son histoire, vous ne serez pas dé- çus. Promis. On dénombre huit Lambert survivantes. Quatre ont donc trou- vé éternelle demeure dans les musées na- tionaux. Les quatres autres exemplaires restants sont en main privées, dont celui proposé à cette vente. De l’ensemble de la production Lambert, trois voitures ont été utilisées pour la course : la 16 châs- sis numéro 21, qui a gagné la Bol d’or en 1952, la Type CS cabriolet Sport d’un client châssis numé- ro 29, avec laquelle Germain Lambert effectuera son der- nier baroud d’hon- neur, en remportant sa classe au Bol d’or 1953 (l’anecdote de cette histoire vaut le détour). Et notre exemplaire, châs- sis numéro 24 avec laquelle Chotin ter- minera 2ème (caté- gorie Sport) au Bol d’or 1951, remporté par Scaron sur Simca Gordini. Le châssis numéro 24 (sur un total de huit) est dans les premiers de Type CS à être terminé, vers mai 1950. Il est donc immédiatement engagé en compé- tition, pour promouvoir le nouveau modèle. -11 juin 1950 / Rallye des Vosges
- 2 juillet / Rallye des Villes d’Eaux ( 2ème de sa caté- gorie )
- 9 et 10 juillet 1950 / Rallye du Haut Jura et de la Faucille ( 6ème )
- 3 et 4 juin 1951 / Bol d’or ( 2ème de sa catégorie ) La voiture initialement équipée d’un moteur Lam- bert / Ruby DS héritera de la création la plus auda- cieuse de Germain Lambert en mai 1951, le mo- teur culbuté à culasse (en bronze) hémisphérique. Elle participera au Bol d’or 1951 avec ce rarissime moteur. Le moteur casse en 1953, il sera rempla- cé par un Lambert / Ruby DS « P » (le même que la 16) toujours présent dans la voiture. Le propriétaire actuel, après de longues re- cherches, a pu récupérer : - des plaques de rallye, dont celle du rallye des Vosges et du circuit des Villes d’eau, avec une coupe que la voiture a remportée pour sa 2ème place. - l’unique moteur spécial bloc Cylindres à culasse bronze détachable hémisphérique «mécano sou- dé» inventé et fabriqué par Germain Lambert et monté pour participer au Bol d’or en 1951. Tout cet ensemble accompagnera la voiture. La « 32 » restera pen- dant longtemps dans la famille Lambert, on la verra notamment au rallye des « Vieux volants franc-comp- tois » en 1986 au main d’un des fils de Germain Lambert. Elle sera cédée en 1992 à son proprié- taire actuel. Ce qui est exceptionnel avec cette voiture, c’est évidemment son état de conservation, elle reste quasiment iden- tique et dans le même état qu’elle était alors qu‘elle participait au Bol d’or 1951. Nous avons pris son volant et bien que la voiture nécessite une révision générale, elle donne une sensa-
tion très agréable à la conduite, c’est une voi- ture bien faite au com- portement sain. L’expression d’occasion unique n’est pas galvaudée pour l’acquisition de cette voiture. Mise en lumière par le travail de plusieurs passionnés, les Lambert ont toujours été chéries des inconditionnels de l’automobile, dont le propriétaire actuel fait partie ; alors avis aux amoureux, nous avons hâte de revoir cette Lambert sur la route ! Bien que notre exemplaire n’en soit pas équipé, Germain Lambert revendique fièrement son invention de suspension à roue indépendante «Sans Choc» Le moteur type DS Lambert/Ruby a été profondément modifié par Germain Lambert. Ici sa version « course» avec l’inscription DS«P» qui pourrait signifier Spécial selon Michel Piat. Comme sur la 16 de course, il est probablement équipé d’un vilebrequin taillé sur mesure et de bielles plus légères. Par ailleurs, Germain Lambert avait entre autres modifications, fait refaire des fonderies de carter pour pouvoir y monter une magnéto, montage impossible sur les versions DS standard des Ruby. Le pont comme la boite de vitesses sont de conception Lambert, on y retrouve bien l’inspiration de ses maîtres Bugatti et Voisin, ce qui est performant est beau ! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 110 000 - 150 000 EUR

CHEVROLET CORVETTE « C1 » Présentée en 1953, la « première voiture de sport américaine » est sensée séduire les conducteurs sensibles aux véhicules sportifs, notamment les « GI » revenant d'Europe où ils ont découvert les fameux petits roadsters anglais. La première version est équipée d'un 6 cylindres en ligne repris des sages berlines de la marque. Bien que remanié pour la Corvette, il manque de puissance (150 cv) et ne concrétise pas ce que la ligne racée de la carrosserie promet. Chevrolet rectifie rapidement le tir en la dotant d'un V8 de 4.3 l de près de 200 chevaux pour la seconde série, ainsi que d'une ligne simplifiée. Cela suffit pour établir rapidement la Corvette comme « la voiture de sport » de l'Amérique. De petites modifications sont amenées régulièrement, notamment l'adoption de 4 phares ronds à l'avant en 1958, ainsi que de mécaniques de plus en plus puissantes, dont un moteur doté de l'injection. Toutes ces constantes améliorations prolongent le succès du modèle. La dernière mouture apparaît en 1961, avec comme principale modification un arrière incliné, doté de 4 feux ronds préfigurant celui de la Stingray. Pour sa dernière année de production en 1962, la Corvette est dotée d'un nouveau V8 de 327 ci. Cela suffit pour que le modèle établisse son record de production depuis sa naissance! Plus de 14'000 exemplaires sont en effet vendus cette année-là. Le modèle présenté a été mis en circulation en juin 1962. Il est équipé du plus puissant moteur à carburateurs disponible d'environ 340 chevaux avec l'intéressante option: boîte 4 vitesses mécanique. Elle affiche 15'100 km au compteur. Son éclatant intérieur rouge se marie parfaitement avec sa distinguée robe gris métallisé. Automobile entièrement restaurée, elle vous emmènera sur toutes distances en dévorant l'asphalte au son rauque de son puissant V8. Un mythe indémodable!

Estim. 80 000 - 120 000 CHF

VOLVO P 1800 S Dessinée chez Frua en Italie par un suédois, la P1800 apparaît en 1961. Elle est équipée d'un classique 4 cylindres en ligne de 1.8 l de 90 CV. Sa boîte de vitesse peut bénéficier d'un overdrive en option. Elle est rendue célèbre par le feuilleton « Le Saint » avec Sir Roger Moore dans le rôle principal. Ce coupé est fabriqué chez Jensen en Grande-Bretagne. En 1963, sa production est rapatriée à l'usine mère, devenant P 1800 S (le S pour Suède). Au fil des ans, elle gagne en puissance et en cylindrée, sans pratiquement aucune modification esthétique. En devenant 1800 E, son moteur de 2 l est doté d'une injection électronique qui porte sa puissance à 124 CV. Pour l'anecdote, c'est une P 1800 qui détient le record mondial du kilométrage pour une voiture particulière : plus de 5,2 millions de kilomètres, selon le Guinness Book des records. En 1972, Volvo décide de modifier sa carrosserie, la transformant en break de chasse, avec une lunette arrière faisant office de hayon. Sa production se termine en 1973, après 45 627 exemplaires (tous modèles confondus) produits. Le modèle proposé à la vente a été acheté en Californie par son actuelle propriétaire. C'est une seconde main achetée à un vieux monsieur qui l'avait léguée par testament à une école religieuse qu'il dirigeait ! Elle bénéficie encore des pare-chocs en « moustache » et des moulures latérales en chrome soulignant les lignes de la carrosserie. Elle affiche 77'900 km au compteur. Elle a bénéficié d'une très importante restauration pour la faire admettre en véhicule vétéran. A notre sens, c'est le modèle le plus enviable de la production.

Estim. 45 000 - 55 000 CHF

Amilcar Compound B67 1939 - Châssis n°1005 Moteur non numeroté / Moteur Amilcar culbuté Coque n°599 Carte Grise Française de collection Quelques fois, des automobiles nous touchent plus que d’autres, bien que nous soyons amenés à voir des centaines d’automobiles exceptionnelles par an, c’est parfois celle à laquelle nous ne nous attendions pas, qui vient nous décocher une flèche dans le cœur, cette Amilcar a touché sa cible en plein dans le mille, dès l’instant où la porte du garage s’est ouverte. L’histoire de cette Amilcar est à l’image de la voiture : singulière ! C’est un homme bien connu du milieu Amilcar qui en sera le premier propriétaire : Michel Fouillhoux, garagiste Amilcar à Courbevoie. Alors que la France est envahie, le jeune Michel fonce à l’usine Amilcar pour mettre à l’abri ce qui peut encore l’être. Il emportera avec lui notre compound B67 prépa- rée pour le salon de Londres 1939 ainsi qu’un prototype de coupé non terminé. La guerre passée, l’usine Amilcar ferme définitivement, permettant à Michel de garder les deux automobiles. La Compound B67 deviendra la voiture personnelle de Michel Fouillhoux, qui la gardera pendant près de 45 ans. Le propriétaire actuel en fera l’acquisition en 1984. Conscient de l’état d’origine exceptionnelle de la voiture, il en profita de nombreuses années sans jamais la dénaturer. Notre exemplaire est donc une des dernières Amilcar construites. Son numéro de coque 599 et son numéro de série 1005 nous confirment une date de fabrication au second semestre 1939. En octobre 1937, la vraie sensation du Salon de l’automobile de Paris est l’œuvre d’Amilcar, fraîchement reprise par Hotchkiss. En dévoilant la Compound, la marque au pégase surprend les visiteurs, les spécialistes et les journalistes qui sont tous agréablement surpris par cette vraie nouveauté. Albert Lebrun, président de la République française, visite le salon et nous pouvons lire dans le journal le Matin du 9 octobre 1937: « Au stand Amilcar très long arrêt cette fois. C’est que le châssis de l’Amilcar Compound 1938 est la véritable révélation du Salon et le président de la République ne s’y est pas trompé. Il a voulu marquer tout l’intérêt qu’il porte à la belle mécanique appliquée aux voitures destinées à l’immense majorité du Grand Palais. Il a été reçu au stand Amilcar par M. Victor Miral, président de la société, et M. Marcel See, administrateur–délégué, qui lui a présenté son jeune camarade de Polytechnique M. J.-A. Grégoire, dont les brevets sont à la base du châssis Compound en alliage léger traité « plus solide que le châssis d’un camion de 2 tonnes » créé par Hotchkiss. « Rien d’étonnant qu’elles soient dès lors si belles, termina le président de la République en quittant le stand. La carrosserie présentée est un très élégant coach dessiné par Clément Vinciguerra, un des stylistes du bureau d’études d’Hotchkiss. Il reprend et réduit les lignes réussies du coach Modane GS. Techniquement, l’Amilcar Compound présente des caractéristiques innovantes par sa conception d’avant-garde. Le mariage de l’acier et de l’aluminium donne naissance au nom de Compound qui veut dire « composé ». En effet, cette voiture est construite avec quatre éléments principaux en alliage d’aluminium coulé : l’auvent, les deux longerons et la traverse avant, le reste de la voiture étant en acier. Les différentes pièces sont assemblées par des boulons ou soudures. La transmission se fait par les roues avant par joints homocinétiques, la direction est à crémaillère, les suspensions sont à quatre roues indépendantes. L’ingénieur responsable de la conception de cette merveille est J.-A. Grégoire, celui qui fit les célèbres Tracta. Homologuée le 3 mai 1938, la production prévue pour le printemps n’a réellement démarré qu’à la fin de l’année juste avant le salon. Cette Compound est exceptionnelle à plus d’un titre : D’abord il s’agit d’une rarissime version B67 puisqu’elle est équipée d’un moteur culbuté, avec un bloc de 67mm d’alésage qui emmène la voiture à plus de 130km/h. Un monde en comparaison du moteur qui équipait les premières compound B38 à soupapes latérales. Seulement une vingtaine de prototypes B67 seront produits en 1939, combien existent encore aujourd'hui ? C’est un mystère. Ensuite le niveau de détails accordé à l’habillage intérieur et extérieur est sans communes mesures avec ce qui se pratiquait sur les modèles de série. Baguette, ouïes latérales, capot avant, finition du volant, intérieur cuir et tartan...Tout laisse à penser que notre B67 était bien une voiture préparée par l’usine pour être exposée dans un salon automobile. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Wright Brothers: Original c. 1908-1909 Photo Album by Jimmy Hare, with First Published Photos of Wright Flyer - Album photo original historique compilé par le photojournaliste pionnier de Collier's Jimmy Hare, mesurant 14,75 x 11,25, contenant 54 photographies originales au gélatino-argentique apposées des vols de démonstration des frères Wright en 1908 et 1909, d'une taille allant de 4,25 x 3,25 à 6 x 4, dont la plupart ont été légendées à l'encre blanche. L'album commence par une photo de quatre journalistes, étiquetée : "Correspondants traversant une dune de sable pour voir si les frères Wright volent vraiment à Kill Devil Hill, N.C.". Suit une série d'images décrivant la préparation du Wright Flyer en vue de son lancement à l'aide de la "catapulte Wright", composée d'un long rail et d'une tour de lancement utilisés pour augmenter la vitesse initiale de l'avion afin d'obtenir un vol motorisé soutenu : les images sont identifiées comme "Le rail de départ", "Placer l'avion sur le rail", "Ajuster le largage", "Sur le point de démarrer le moteur", "Moteur démarré, hélices en fonctionnement" et "Voler à basse altitude". Les photos suivantes montrent l'avion dans différents états de vol, notamment "Vue arrière de l'avion", "Vue du dessous", "Vol à différentes altitudes", "Virage" et "Atterrissage assez lourd". Parmi les premiers pilotes et passagers représentés, on trouve Orville Wright, Wilbur Wright, le major George Owen Squier (qui a rédigé les spécifications du premier avion de l'armée, le Wright Flyer) et Thomas Selfridge, qui est devenu la première personne à mourir dans un accident d'avion peu après la prise de la photographie (intitulée "Dernière photo du lieutenant Selfridge avant l'accident"). D'autres images montrent la foule lors du vol de démonstration effectué devant le président William H. Taft et les membres du Congrès à Fort Myer à Arlington, en Virginie, le 29 juillet 1909. L'album photo lui-même est dans un état général bon à très bon, avec des traces de retrait de plusieurs photographies, les pages noires détachées au niveau du dos, et quelques traces d'usure et d'écaillage sur les couvertures et les pages ; les photographies elles-mêmes sont en bon état, avec quelques légères traces d'argent sur les zones plus foncées. La toute première photographie du Wright Flyer en vol est, bien sûr, la photo emblématique du "premier vol" prise le 17 décembre 1903. Mais cette photo emblématique de Wright n'a été publiée que quatre mois après les photos de Hare : l'image du "premier vol" est apparue pour la première fois dans le numéro de septembre 1908 du Century Magazine, dans un article intitulé "The Wright Brothers' Aeroplane" (L'avion des frères Wright) par Orville et Wilbur Wright. Les premières photographies de Hare sur les frères Wright, prises à Kitty Hawk en 1908, ont été prises pendant les préparatifs des Wright en vue de la première mondiale du Wright Flyer. Wilbur partira pour la France avant la fin du mois pour faire une démonstration de l'avion en Europe, un Flyer neuf expédié en France démonté. Orville, en septembre, effectuera les essais en vol pour l'armée américaine à Fort Myer, en Virginie - des vols également documentés dans cet album. L'album est également accompagné d'un manuscrit de huit pages écrites au crayon, apparemment de la main de Jimmy Hare, qui témoigne de son expérience en matière de photographie des vols des frères Wright. En voici une petite partie : "Pendant de nombreuses années, des amis admiratifs m'ont assuré que j'étais le premier photographe à avoir pris une photo des frères Wright dans leur aéroplane, comme on l'appelait à l'époque, mais ces dernières années, j'ai vu une photographie manifestement prise par les frères Wright... mais qui n'a été publiée que plus tard. Je reste persuadé que la mienne a été la première publiée dans le Collier's (ou l'hebdomadaire le plus populaire de l'époque)". Le manuscrit a été édité d'une autre main, avec diverses corrections et des sections biffées. Jimmy Hare (1856-1946) a été l'un des principaux photojournalistes de 1898 à 1931, couvrant cinq guerres majeures (la guerre hispano-américaine, la guerre russo-japonaise, la révolution mexicaine, la première guerre des Balkans et la Première Guerre mondiale). Il a joué un rôle déterminant dans la popularité de Collier's en tant qu'hebdomadaire illustré. Il est également connu pour sa chronique de l'évolution des premiers avions, ses photographies exotiques d'Amérique latine et du Moyen-Orient, ainsi que pour sa couverture des présidents américains.

Estim. 10 000 - 12 000 USD