Lettres et autographes

Lots recommandés

GENERAL DE GAULLE, Lettre fac-similé manuscrite autographe, 26 avril 1951 Lettre du Général à l'un de ses " compagnons " politiques au sujet des élections législatives d'avril 1951. Dans celle-ci, Charles de Gaulle montre tous les espoirs qu'il fonde dans les prochaines élections. Il y fait également mention de la " carte nationale ", mise en place par le Rassemblement du Peuple Français (RPF) pour permettre aux françaises et aux français de s'exprimer directement à la direction du parti. La carte était ainsi envoyée directement à Colombey-Les-Deux-Églises. " Mon cher Compagnon, Dans le grand combat que nous menons ensemble pour la France, nous voici à la veille de l'occasion décisive. Tout va dépendre de la réponse que le pays donnera bientôt, par ses suffrages, à notre Rassemblement. Au moment du principal effort, c'est de mes compagnons -c'est de vous - que j'ai surtout besoin. Aidez-moi ! Avant très peu de jours, j'arriverai, parmi toutes les Françaises et tous les Français, une sorte de campagne dans le but d'obtenir, pour les prochaines élections et pour la suite, l'appui actif, moral et matériel, du plus grand nombre possible d'entre eux. Un moyen va leur en être offert. C'est la " carte nationale ", spécialement éditée et diffusée par notre propre organisation. Je demanderai aux Françaises et aux Français de l'acquérir et de me l'envoyer massivement, en y portant leur adhésion ou leurs suggestions quant aux adjectifs essentiels que j'entends atteindre au pouvoir. Ce lien direct direct, établi ainsi avec beaucoup de nos compatriotes, peut et doit avoir sa valeur, en particulier pour moi-même. Je tiens, mon compagnon, à vous prévenir de cette entreprise, d'avance et personnellement. C'est vous dire que je compte fermement sur vous pour être un champion du succès là où vous vous trouvez et dans toute la mesure où vous pouvez agir. À tous égards, vous le sentez, il nous faut un résultat triomphal. Veuillez croire, mon cher compagnon, à mes sentiments bien cordialement dévoués. C. de Gaulle " On y joint un ensemble d'ouvrages : L. NACHIN, Charles de Gaulle Général de France, 1944 La vie extraordinaire du Général de Gaulle, 1978 La France à travers de Gaulle à travers la caricature internationale, 1969 SHIPLEY WHITE, Les origines de la discorde, de Gaulle, la France Libre et les Alliés, 1966 BOSC, Si de Gaulle était petit, 1968 (accident à la couverture) HAROLD, Le Général illustré, 1968 (accident à la couverture) (Lot vendu en l'état)

Estim. 20 - 30 EUR

Roger BOUTET DE MONVEL, Ensemble de documents, Mémoires, journal intime et lettres manuscrites de Roger Boutet de Monvel ou échangées avec lui, première moitié du XXe siècle. [Environs 100 documents - Mémoires tapuscrites reliées et lettres manuscrites] Roger Boutet de Monvel, le frère de Bernard Boutet de Boutet, rédige ses Mémoires pendant plusieurs années et les achève en 1946. Celles-ci sont composées de 7 chapitres, sur 517 pages, où il y consigne de multiples anecdotes sur le Paris de la première moitié du XXe siècle. Il brosse le portrait de ses relations et amis, et décrit les folles soirées parisiennes, telle que celle de Paul Poiret rue du Faubourg Saint-Honoré, la mille et deuxième nuit, le 24 juin 1911. " Ce fut en 1911 quand dans ses salons et jardins du Faubourg St-Honoré Poiret donna sa première fête. La mille et deuxième nuit. Je me souviens qu'on était reçu comme au théâtre par un aéropage de vieux messieurs en habits, lesquels ne plaisantaient pas avec l'étiquette []. Les invités [] montaient quelques marches et voyaient dans une cage d'or la sultane favorite, la reine du Harem (Madame Poiret) environnée de ses dames d'honneur. Dans la pièce suivante, tout de noir vêtu, couvert de perles et de diamants (une admiratrice lui en avait prêté ce soir-là pour trois millions) l'acteur de Max racontait des aux badauds un épisode des Mille et une nuits. [] Les divertissements ne prirent fin qu'au grand jour. " Le lot comprend également un journal intime de Roger Boutet de Monvel, où l'on y trouve une mention de l'exposition de Bernard Boutet de Monvel au Salon sous la nef du Grand Palais, en 1950. On peut ainsi y lire : " Je me suis trainé jusqu'à ce salon, appuyé sur deux cannes. J'y serai allé sur la tête pour voir les dix toiles de Bernard, qui d'ailleurs figuraient en bonne place et semblait attirer l'attention ". On y joint un ensemble de correspondances reçues par Roger Boutet de Monvel, ainsi que son roman Pérou et Chili (Le Divan, 1937), sa carte d'identité datée du 21 Août 1951 et de ses plumes. Ces lettres comprennent des échanges avec de nombreuses relations amicales et intimes. Enfin, on ajoute au lot une pochette contenant des dessins de jeunesse de Roger et de son cousin, Jacques Brissaud. (Lot vendu en l'état)

Estim. 120 - 150 EUR

"[Lettre Autographe] Charles BAUDELAIRE - OEuvres complètes BAUDELAIRE, Charles. Lettre autographe signée "" C.B. "", adressée à son imprimeur Eugène de Broise, à Alençon, contenant un poème des Fleurs du Mal. [Paris, 27 mai 1857]. 1 p. in-8. Adresse au verso du second feuillet avec timbre et marques postales. Exceptionnelle lettre inédite contenant le dernier poème de Baudelaire pour Les Fleurs du Mal, dans une version primitive. BAUDELAIRE ACHÈVE LES FLEURS DU MAL ET COMMANDE LA COPIE GÉNÉRALE FINALE. "" Cher monsieur, voici le dernier morceau, le centième ! - La Table ! La Couverture ! Renvoyez toute la copie et vérifiez tous les numéros et chiffres de la Table à l'aide des bonnes feuilles. Enfin veuillez agréer toutes mes excuses pour tous vos ennuis. C. B. C La Mort des Artistes Combien de fois faut-il secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature ? Pour piquer dans le but, mystique quadrature, Ô mon carquois, combien perdre de javelots ? Nous userons notre âme en de subtils complots, Et nous démolirons mainte lourde armature, Avant de contempler la grande Créature Dont l'infernal désir nous remplit de sanglots ! Il en est qui jamais n'ont connu leur Idole, Et ces sculpteurs damnés et marqués d'un affront, Qui vont se martelant la poitrine et le front, N'ont qu'un espoir, - étrange et sombre Capitole : C'est que la Mort, planant comme un Soleil nouveau, Fera s'épanouir les fleurs de leur cerveau ! "" En plus des changements de ponctuation, la première strophe comporte des variantes notables par rapport à la version imprimée : "" Combien de fois faut-il secouer mes grelots "" deviendra "" Combien faut-il de fois secouer mes grelots "" ; "" Pour piquer dans le but, mystique quadrature "" deviendra "" Pour piquer dans le but, de mystique nature "" et "" Ô mon carquois, combien perdre de javelots ? "" deviendra "" Combien, ô mon carquois, perdre de javelots ? "", etc. Il s'agit de la pièce "" C "" [cent] de la première édition des Fleurs du Mal, qui devint ensuite la pièce CXLVIII dans la troisième édition puis la pièce CXXIII. Cette lettre est absente de la Correspondance de la Pléiade, de Claude Pichois. Bibliographie (pour le poème) : Baudelaire, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, p. 120 et 1560. Lettre repliée et reliée dans un exemplaire des Œuvres complètes de Baudelaire. Paris, Michel Lévis Frères, 1868-1869. 6 volumes in-8. Demi-maroquin rouge, tête dorée (Reliure de l'époque). Un titre détaché, rousseurs. On trouve relié au tome 4 l'article imprimé de la nécrologie de Baudelaire, par Théophile Gautier, publié dans le Moniteur universel, du 9 septembre 1867. "" Depuis longtemps déjà la Mort tournait autour de Charles Baudelaire ; elle lui avait posé son maigre doigt sur le front [...] "". Expert: Emmanuel Lorient."

Estim. 7 000 - 8 000 EUR

Bernard BOUTET DE MONVEL, Lettres manuscrites de l'artiste envoyées à mère, Jeanne Lebaigue, pendant la Première guerre mondiale, 1916-1917. [Plus de 20 documents - lettres manuscrites autographes] À sa demande, Bernard Boutet de Monvel est placé en novembre 1915 dans l'aviation et, durant 3 ans, il survole les lignes ennemies, en France et en Macédoine. Il tente pour la première fois d'assurer la liaison entre Salonique et Bucarest, traversant toute la Bulgarie face aux escadrilles allemandes. Il est cité près de 5 fois à l'Ordre de l'armée et reçoit la Légion d'Honneur de la main du Prince Alexandre de Serbie et du Roi Carol II de Roumanie. En outre, l'artiste quitte la Macédoine en juin 1917 et demande à être affecté au Maroc, à Fez, en octobre de la même année. Cet ensemble de lettres a été consigné par la mère de l'artiste. Celles-ci sont datées de août, septembre, octobre, novembre 1916 et novembre 1917. Il y transmet des informations sur sa vie de soldat à Salonique, ou encore au Maroc, de son travail en tant que peintre qu'il continue de pratiquer et de la vente de ses tableaux en France. " Je préfère être isolé et tranquille tant qu'à ne pas vivre avec des intimes. On vient de nous désigner un chef d'escadrille et j'ai poussé un " ouf " ! Car je succombais sous le poids des embêtements des commandements, brave homme, assez âgé mais certainement courageux. [...] Mon pilote est de tout premier ordre, très adroit, très grave et en outre, excellent mécanicien. Je suis certain qu'après ces déclarations tu dormiras sur tes deux oreilles jusqu'à la fin de la guerre ", Lettre du 21 Septembre 1916. (Lot vendu en l'état)

Estim. 80 - 120 EUR

[HUGO (Victor)] Manuscrit de travail autographe de L’Elégie des fléaux, extrait de la Légende des siècles En français, feuillet manuscrit autographe sur papier, encre brune S.l. [Paris (?) Victor Hugo rentre à Paris en 1870], s.d. [vers 1875 (?)] Deux petits trous de corrosion d’encre ; texte rayé par des traits verticaux et horizontaux Dimensions : 310 x 165 mm. Ce fragment appartient au groupe parfois appelé « Copeaux » des œuvres de Victor Hugo, ainsi nommé par l’auteur lui-même. Une fois reportés et utilisés, l’auteur rayait et les archivait ou les détruisait. Voir : « J.-M. Hovasse, « Les copeaux de Victor Hugo », in Genesis : Manuscrits, Recherche, Innovation, no. 45 (2017), pp. 17-35 : « Car ils ont pour la plupart été « utilisés », soit dans un fragment plus développé, soit dans une œuvre publiée, et sont alors rayés. Ceux qui pour diverses raisons, où le hasard joue un grand rôle, ont été sauvés, plaisent aux collectionneurs et aux érudits, car ils permettent d’assister à la naissance d’ensembles constitués, d’être au plus près de l’origine du travail créateur, de permettre quelquefois la confrontation entre un premier jet et sa version finale ». Au recto on trouve un fragment autographe avec repentirs et corrections de la Légende des siècles (XXII, L’Elégie des fléaux, Nouvelle Série [Seconde série], Paris, Hetzel, 1877, pp. 297-299). Incipit : « Sous qui rampe la foule aux confuses rumeurs… » et explicit, « […] D’où vient cette coloère odieuse des fleuves ? Que de crimes commis par l’ombre ! Que de veuves ! Que d’orphelins ! Massacre infâme d’innocents ! ». La Légende des siècles est un recueil de poèmes de Victor Hugo écrit par intermittence entre 1855 et 1876 est publié en trois séries (1859, 1877, 1883). Une édition collective des trois séries parut en 1883. Au verso : notes diverses autographes, moins lisibles. On distingue des noms de personnages historiques, qui apparaissent dans La Légendes des siècles : Cambyse, Cyrus, Alexandre, Annibal, Attila, Gengis…Caïphe, Pic, Borgia, Torquemada….

Estim. 1 000 - 1 200 EUR

Un des XX livres Pyrénéistes les plus rares - Exemplaire de Paul Mame, fils de l'éditeur TONNELLÉ (Louis Nicolas Alfred) Trois Mois dans les Pyrénées et dans le Midi en 1858. Journal de Voyage d'Alfred TONNELLÉ. Tours, Mame et Cie, 1859. In-12 : 2f., 523pp. Rousseurs éparses par places. Envoi autographe de l'auteur à Paul Mame. Maroquin vert émeraude de l'époque, dos à nerfs richement orné, faiblesse en pied d'un mors, large guirlande dorée sur plats, double filet doré sur coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées. Très bel exemplaire. Livre phare du pyrénéisme. Cet écrivain talentueux disparut à son retour de voyage (il partage ce triste sort avec le peintre J.C. NATTES qui mourut de même à son retour de voyage. Comme quoi, l'effet des montagnes peut-être aussi funeste que salutaire). Ajouté à cela la publication intimiste de son périple et voilà notre auteur propulsé aux cimaises de la littérature pyrénéiste. Il n'y a guère que la mythique "édition du gave" pour le détrôner, avec un avantage pour TONNELLÉ : il est souvent fort bien relié ce qui est particulièrement le cas de cet exemplaire (Labarère 1587 - Les vingt livres pyrénéistes les plus rares n° XVIII). Après cette très rare édition originale vint l'édition de BERALDI en 1901 d'une insigne rareté (tous "Exemplaire(s) d'épreuve(s). Le tirage n'a pas été effectué"). Celle de GAZAGNE, la troisième, de 1925, fut tirée à cinq exemplaires en grand papier réimposé in-8 et 35 au format in-12. Sa parution s'étagera sur 3 années, les cahiers étant expédiés aux amis au fur et à mesure de leur parution. Enfin, en 1977, paraissait une dernière édition, irréprochable de qualité, due aux Amis du Livre Pyrénéen, tirée à 325 exemplaires, avec un avant-propos de Louis ANGLADE et Pierre CAILLAU-LAMICQ. Excellente réédition qui ne fait pas "tache" avec les précédentes comme c'est régulièrement le cas de nos jours. Le catalogue de la vente Jean SENMARTIN, bibliophile gourmand, présentait 4 exemplaires de l'originale (on frisa l'indigestion), un du second (mais il en possédait 2) deux de l'édition "GAZAGNE (le dit Gazagne formait avec SENMARTIN et quelques autres un groupe dissident de G.D.J. intitulé le "Petit Lourdes") et un de la dernière (malicieux, notre bibliophile, à défaut d'avoir le n°1, obtint le numéro 300). Provenance : Exemplaire de Paul Mame, fils du célèbre éditeur tourangeau. En 1858, Alfred Tonnellé va retrouver des amis, Alfred Mame, célèbre imprimeur et éditeur de Tours, et sa famille, dans les Pyrénées. Dès son arrivée, il est séduit par le pays. Il se lance immédiatement dans l'activité du touriste ordinaire : les excursions traditionnelles autour de Luchon. Mais rapidement il dépasse les itinéraires conventionnels, trouve des variantes, de nouveaux itinéraires. Le 15 et le 16 juillet, il monte à l'Aneto (alors le Néthou) avec Alfred Mame, son fils Paul, et M. Meauzé.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

HISTORY - POLAND - Lot of three documents signed - MIKOLAJCZYK Stanislaw Premier ministre Pologne (Holsterhausen, 1901 - Washington, 1966). En 1939, lorsque la Pologne est envahie par l'armée allemande, il se réfugie à Londres, où il met en place un gouvernement polonais en exil. Il accepte de rentrer en Pologne et est élu Premier ministre. Lettre dactylographiée signée et datée du samedi 22.11.1947 à Paul Langer : "... Paderewski avec lequel j'avais l'honneur de collaborer étroitement...". KOPANSKI Stanislaw Général Pologne (Saint-Pétersbourg, 1895 - Londres, 1976). Sa formation en génie civil est interrompue par la Première Guerre mondiale. En 1943, il est nommé chef d'état-major du commandement suprême des forces armées polonaises à Londres. Le 21 mai 1946, il participe avec le général Anders à une réunion du Foreign Office visant à liquider les forces armées polonaises. Carte signée avec W. Anders ANDERS Wladyslaw Général Pologne (Blonie, près de Varsovie, 1892 - Londres, 1970). Général en 1936, il combat en 1939 et est capturé par les Russes. Interné à Moscou, il est libéré pour prendre le commandement des forces polonaises qu'il forme en URSS en 1941-42. Il combat en Afrique contre l'Afrikakorps, puis en Italie, et en 1945 est placé à la tête des forces polonaises sur le front occidental. Lettre dactylographiée signée et datée du 04.02.1947 à Paul Langer : "... c'est avec grand plaisir que je trouve un aussi sincère ami de la Pologne..." ; Photographie imprimée signée appliquée sur carton ; Lettre dactylographiée signée et datée du 20.10.1947 à Paul Langer : "... qui par notre refus de retour protestons contre l'injustice du moment actuel...".

Estim. 180 - 200 GBP

LITERATURE - French literature, theater and entertainment - Lot of fifty autograph letters, signed printed photographs and concert programs - ANCELLE Jean-Philippe Acteur (16 premiers rôles), metteur en scène (5 pièces), auteur (2 livres), adaptateur, arrangeur, chanteur, compositeur, concepteur, parolier, scénographe : un artiste de scène très polyvalent. Photographie imprimée signée appliquée sur un carton in-16 "Pour Madeleine". Au verso : signature de J.-Jacques Durand. ARNOULD-PLESSY Jeanne-Sylvanie (Metz, 07.09.1819 - 1897). Conservatoire jusqu'en 1829. Première apparition à la Comédie Française en 1834. En 1845, elle quitte Paris pour Londres où elle épouse un dramaturge, J.F. Arnould. Elle se produit à Saint-Pétersbourg et revient à Paris en 1855. Lettre autographe signée 01.08.1883 : "je suis bien touchée de votre excellente lettre - de toute la bienveillance du Maìtre, du Grand Maître - ..." ; Lettre autographe signée 12.01. "... Mais tout se paye, et l'on dit que vous avez du talent ! Oh ! Mais, un talent ! !! Ça me fait un peu peur pour vous, aimable femme". ATLAS Georges (Genève, 14.08.1926 - Bologne-Billancourt, 26.02.1996). Il a joué dans une trentaine de films et d'émissions de télévision, mais il est surtout connu pour avoir prêté sa voix à de nombreux rôles à la radio et à la télévision. Photographie imprimée signée et appliquée sur carton. AUBERT Francis (1954 - 12.09.2016) Tourneur. Programme signé à Madeleine. AVRON Philippe (Croisic, Loire Atlantique, 18.09.1928 - Paris, 31.07.2010). Après avoir été scout, il obtient une licence de droit et un certificat de psychologie de l'adolescent, avant de devenir éducateur. Il écrit plusieurs romans avant de se tourner vers le théâtre. Il joue au Théâtre d'Avignon, puis au TNP. Ses qualités théâtrales lui ont valu plusieurs récompenses à travers le monde. Programme signé pour les 27 et 28 octobre "Amicalement Merci". BARBULEE Madeleine (Nancy, 02.09.1910 - Paris, 01.01.2001). Commence à se produire à l'âge de trois ans. Etudie au Conservatoire des Beaux-Arts de Nancy, où elle obtient le premier prix de diction. Elle consacre une partie de sa vie au théâtre pour enfants. Photographie imprimée signée et appliquée sur carton. BERNHARDT Rosine dite Sarah (Paris, 22.09.1844 - Paris, 26.03.1923). Créée à l'Odéon en 1869, elle revient à la Comédie Française en 1872, où elle avait fait ses débuts. En 1880, elle quitte ce théâtre pour une série de tournées à l'étranger. Elle devient directrice de la Renaissance en 1893 et loue le Théâtre des Nations en 1898. Sa voix d'or et sa sensibilité dramatique font d'elle le choix idéal pour les artistes de 1870 à 1900. Lettre autographe signée " J'aurai bien grand plaisir à vous voir... " ; Lettre autographe signée " Vous êtes un galant homme... ". BERRY Serge (Paris, 26.01.1921 - Paris, 22.11.1998). Il débute au cinéma en 1941 dans un petit rôle, rôle qu'il conservera tout au long de sa carrière. Il a joué le rôle de Moers dans les films de Maigret. Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 à Madeleine. Au verso : Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 par Anne Kerylen. BERUTTI Jean-Claude (Toulon, 14.06.1952 - ). A étudié à l'Ecole du Théâtre National de Strasbourg. En 1997, il est nommé directeur du Théâtre de Bussang. A partir de 2002, il dirige avec François Rancillac la Comédie de Saint-Etienne, le Centre Dramatique National et son école. Depuis 2009, il est l'unique directeur de la Comédie de Saint-Etienne. Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 à Madeleine. BODOIN Véronique Fille de Jacques BODOIN et de Micheline DAX, comédienne et animatrice de télévision. Elle a été formée à l'école de théâtre du Cépeg à Sainte-Hyacinthe (CDN). Photographie dédicacée "Pour Madelaine, Amitiés". BRUNET Geneviève (Paris, 31.05.1930 - ). Elève au Lycée Molière. Elle fut comédienne et metteur en scène. Elle a travaillé sur la plupart des productions de sa sœur jumelle Odile Mallet. Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 à Madeleine. COLIN Erik (Sarcelles, 18.09.1947 - Paris, 15.11.2013). Connu pour ses rôles au cinéma dans "Et la tendresse ? Bordel !" Il a prêté sa voix grave à la version française de plusieurs films. Signature sur une photo de programme. COQUELIN Cadet Ernest Frère de Constant Coquelin aîné. (Boulogne-sur-Mer, 16.05.1848 - Suresnes, 08.02.1909). En 1864, il se rend à Paris et, après un brillant examen, est admis au Conservatoire. Sociétaire de la Comédie-Française (1868), il joue les grands rôles de Molière. Il écrit également plusieurs livres sous le pseudonyme de Pirouette. Lettre autographe signée 24.04.1896 : "... dites le je vous prie à Maréchal...". CUBAYNES Jean-Jacques (Toulouse, ). Etudes de chimie et de musique à l'université de Toulouse. Il obtient un doctorat en chimie structurale. Il se perfectionne ensuite à l'École supérieure d'art lÿriques de Paris. Il se produit sur toutes les grandes pédales de France en tant qu'artiste lyrique solo. Photographie imprimée signée et appliquée sur carton :(J:J : Cubaynes). Il s'est produit avec succès sur la plupart des grandes scènes françaises. DEUDON Clarisse Elève au Lycée Molière à Paris. Pensionnaire de la Comédie Française, sa carrière se déroule principalement au théâtre.

Estim. 1 500 - 2 000 GBP

Honoré de Balzac, Lettre autographe signée. 16 février [1848], 2p in-8, adresse autographe, cachet de cire « AVE» A Louis Wolf, antiquaire du roi à Dresde : «Je vous prie, Monsieur, de comprendre dans l'envoi que vous allez me faire de 1° le vase, 2° le trictrac, et 3° la statue, 2 des 3 bras à deux bougies en porcelaine que je ne voulais prendre qu'après avoir vérifié les mesures que vous m'avez données, mais ne m'envoyez rien de cassé, ni de raccommodé, donnez-moi des 3, les 2 meilleurs, vous me devez bien cela; veillez à l'emballage […] Ainsi, vous m'enverriez 1° le vase, 2° le trictrac, 3° la statuette en bois, et vous ajouteriez les 2 bras en porcelaine et le plat, je devrais 12 louis de plus; plus tard, dans 3 mois je vous dirai si je puis prendre et à quel prix les 2 objets en vermeil. […] Ces 12 louis et les 6 louis du réveilseront payés à mon passage à Dresde en juillet, et si je ne passais pas par Dresde ou si je ne voyageais pas, je vous enverrai un effet de 18 louis ou 360 f. payable à Paris. Je n'ai pas examiné v[otre] facture quand vous me l'avez apportée, le vase est de 10 louis seulement et le jeu de dame de 6 louis, et vous avez mis 18 louis, c'est une erreur de deux louis, mais nous entendrons cela.» Les premiers achats de Balzac et de Mme Hanska chez cet antiquaire de Dresde, semblent remonter à mai 1847 (voir LHB, II, p. 554 et 556); de très nombreuses acquisitions suivront, jusqu'en 1848. Cette belle et longue lettre témoigne des nombreux achats d'antiquités et d'objets d'art effectués par Balzac et Madame Hanska pour meubler et décorer leur maison de la rue Fortunée à Paris. Bords du papier effrangé, bifeuillet détaché au pli, manques de papier au feuillet avec l'adresse. (Correspondance, III, n°48-6).

Estim. 1 600 - 1 800 EUR

Holub, Wilhelm Für Dich! Ein Gedichte, Vogel und Schmetterlingsbuch. Manuskript mit prachtvoller Kalligraphie und 16 aquarellierten Original-Zeichnungen. Wien, Weihnachten 1934. 17 Bll. 4°. HLdr. d. Zt. mit RVergoldung, Marmordeckeln und Lederecken. - Holub, Wilhelm Pour toi ! Un livre de poèmes, d'oiseaux et de papillons. Manuscrit avec une calligraphie magnifique et 16 dessins originaux aquarellés. Vienne, Noël 1934. 17 bll. 4°. HLdr. d. Zt. avec dorure au RV, plats en marbre et coins en cuir. Recueil de 15 poèmes, en partie autographes, en partie cités, en calligraphie fraktur propre, entièrement réalisé sur vergé non coupé. Les dessins, réalisés sur du papier de Chine délicat, représentent des oiseaux (10 images), des papillons (5) et des plantes (1). Ils sont encadrés dans des passe-partout créés à partir de deux pages de livre. Les fines compositions rappellent fortement les estampes japonaises de l'époque Meiji et s'inscrivent ainsi dans la tradition du japonisme apparu dans l'art occidental à la fin du 19e siècle. - Selon la mention sur la page de titre, "peint et recopié pour l'utilité et l'agrément d'une véritable amie de la nature et des montagnes". - Quelques rares piqûres à peine perceptibles. Dans l'ensemble, très bien conservé avec des couleurs vives. Manuscrit avec une splendide calligraphie et 16 dessins originaux à l'aquarelle. Cont. demi-cuir avec filets à l'ancienne, plats marbrés et coins en cuir. - Collection de 15 poèmes en partie auto-peints, en partie cités, en calligraphie fracturée soignée, entièrement dessinés sur papier couché non rogné. Les dessins, réalisés sur du papier de Chine délicat, représentent des oiseaux (10 images), des papillons (5) et des plantes (1). Chacune d'entre elles est encadrée dans des passe-partout créés à partir de deux pages de livre. Les délicates compositions rappellent fortement les estampes japonaises en bloc de bois de l'époque Meiji et s'inscrivent ainsi dans la tradition du japonisme dans l'art occidental, qui a émergé à la fin du 19e siècle. - Selon la note sur la page de titre "peint et copié pour l'usage et le plaisir d'un véritable ami de la libre nature et des montagnes". - Taches très sporadiques, à peine perceptibles. Dans l'ensemble, très bien conservé avec des couleurs vives. * Cette œuvre est régulièrement taxée. Des frais de 23,95% s'ajoutent au prix d'adjudication et une TVA de 7% (livres uniquement) ou de 19% s'applique au montant final de la facture dans l'Union européenne. Cette œuvre est soumise au régime de la marge régulière. There is a 23.95% buyer's premium on the hammer price and 7% (Books only) or 19% VAT on the final invoice amount in the European Union.

Estim. 1 300 - 1 300 EUR

"Claude Joseph ROUGET DE LISLE - Essais en vers et en prose [Relié avec] Henri-Alexis CAHAISSE - Mémoires de Préville [Relié avec] Jean-Guillaume Antoine CUVELIER - Mes riens, mélanges en prose et en vers [Relié avec] Denis Robin DE SCEVOLE - Ambigu littéraire ou tout ce qu'il vous plaira Très intéressant recueil factice de pièces reliées ensemble en reliure demi-basane de l'époque, dos orné, un peu frotté, en condition générale satisfaisante, comprenant : - ROUGET DE LISLE - Essais en vers et en prose publié à Paris de l'imprimerie P. Didot l'aîné en 1796, édition originale des oeuvres de l'auteur et comportant notamment La Marseillaise. Il s'agit d'un des rarissimes exemplaires comportant un envoi autographe signé de l'auteur, et non des moindres, celui-ci étant adressé "" Au citoyen Cailhava "", exemplaire provenant de la bibliothèque de Jean-François Cailhava de l'Estandoux, dramaturge à succès de la fin du 18ème siècle. L'exemplaire est bien complet de la gravure hors-texte gravée par Charles-Etienne Gaucher d'après Jean-Jacques Le Barbier et des 4 pages de partition gravées en fin de volume. Les exemplaires référencés avec envoi ne dépassent pas la dizaine, celui-ci fait sa première sortie après avoir été conservé bien caché au milieu de ce recueil de pièces de théâtre, probablement composé par Adèle Cailhava, fille du destinataire. 157pp + 4pp de partition. - Henri-Alexis CAHAISSE - Mémoires de Préville publié chez F. Guitel à Paris, 1812, édition publiée à l'année de l'originale parue chez Guillaume, sans mention d'édition mais enrichie d'un beau portrait gravé de Préville d'après Couché. Ces mémoires sont consacrés au grand acteur de théâtre Pierre-Louis Dubus dit Préville, représentant le type du comédien parfait et ayant occupé la scène théâtrale pendant tout la seconde moitié du18ème siècle. 2pp + 288pp. - Jean-Guillaume Antoine CUVELIER - Mes riens, mélanges en prose et en vers, pensées ou réminiscences de différentes couleurs, avec quelques anecdotes, contes et moralités, publié chez Leprieur à Paris en 1806, édition originale de ce curieux mélange dont la curiosité n'égale que la rareté ! Il s'agit de la première partie seule. Quelques pages un peu accidentées avec des restaurations maladroites. 9pp + 160pp - Denis Robin DE SCEVOLE - Ambigu littéraire ou tout ce qu'il vous plaira, publié à Londres et se trouve à Paris, chez P. de Lormel en 1782, édition originale de ce mélange de fables, chansons et épigrammes divers. 2pp + 126pp."

Estim. 600 - 800 EUR

HISTORY - OUDINOT Nicolas Charles (1767 - 1847) - Autograph letter signed - À l'âge de 17 ans, il s'engage dans l'armée. Rappelé par son père, brasseur, qui veut en faire son successeur, il revient au village et se marie. Grâce à ses faits d'armes, il est nommé général de division. Il sert dans l'armée helvétique sous Massena. En 1809, il remporte la bataille de Wagram et est promu maréchal d'Empire. Grand-croix de la Légion d'honneur. Lettre autographe signée "Oudinot" au Général Ambert ; Boues de Saint Amand, 27 Prairial An III (15 juin 1795) 4 pp. in 8. Belle pièce rare a.s. Lettre écrite aux boues de St Amand où Oudinot se faisait soigner suite à une blessure (Jambe sauvée d'un coup de feu en août 1794) : "Je crois facilement que la division dont vous venez de prendre le commandement partageait votre joie. Les expressions de regret qu'ils n'ont cessé de vous exprimer depuis le jour où vous les avez si inhumainement abandonnés sont un gage sûr de leur attachement à vous. Ils avaient été trompés. longtemps avec l'espoir de ces retrouvailles et qu'ils espéraient ce moment de délice par la suite. Pour ma part, je vais faire des vœux pour, après mon mandat, pouvoir avoir une brigade dans ce rassemblement de amis et je compte, pour cette réussite, toujours sur vos succulentes promesses qui, je l'espère, ne seront pas pétries avec de l'eau de Garonne. Cependant, je ne déciderai d'en user que si ma santé (encore très défunte) le permet. à moi de reprendre le service actif, car si je reste impuissant, adieu à mes beaux jours à venir..." Oudinot décrit longuement son traitement : médicaments, bains, douches, boue etc. A condition seulement que je retrouve de l'agilité et moins d'inconfort dans la flexion du coup de pied, je m'estimerais heureux. Recevez mes félicitations pour le mérite que vous avez dans la capitulation du Luxembourg ; nous pouvons, sans flagornerie, vous adresser les premiers compliments ainsi qu'à notre bonne camarade Bizot qui est, je suppose, toujours proche de vous.... Ma petite femme qui n'a pas encore abandonné qui est encore maintenant à mes côtés, sensible à votre flatteur souvenir, se joint à son époux pour vous assurer de notre entière considération et de notre sincère dévouement... La lettre se termine par un long post scriptum relatif à l'achat d'un cheval qu'Oudinot charge son correspondant d'effectuer pour lui".

Estim. 600 - 800 GBP

GOURDON (Maurice) - [CORRESPONDANCES] Réunion d'une lettre autographe de Maurice GOURDON et de divers documents de la trésorerie générale de Tunisie ainsi que le certificat et le diplôme de l'ordre de Nichan-Iftikhar en date du 1er ramadhan 1845 Maurice Gourdon (1847-1941) décide de se fixer à Luchon en 1871 et consacre l'essentiel de ses activités aux Pyrénées. Géologue, il étudie et collectionne les échantillons. Une espèce de trilobite porte son nom : Gourdonia Gourdoni. Dessinateur, peintre, lithographe, il a laissé des centaines de documents, dont beaucoup se trouvent au musée de Luchon. Photographe, il a promené sa grande chambre photographique sur tous les massifs luchonnais et a été un des plus grands photographes pyrénéens. En 1872, il rencontre Eugène TRUTAT. Ils font ensemble de nombreuses expéditions scientifiques étudiant en particulier l'avance des glaciers, principalement celui de la Maladeta (1873). Il parcourt méthodiquement les montagnes du Luchonnais, réalisant de nombreuses premières : le Mail pintrat, le Mail planet, le pic Noir. Il réalise la première de la grande Encantat, en val d'Aran, et l'Aneto en hivernal. Il explore la vallée du Larboust, ancienne vallée glaciaire d'Oô, pour en recenser les blocs erratiques. Il répertorie en même temps les mégalithes : cromlechs, menhirs, alignements de la montagne d'Espiau, puis, en val d'Aran, du Pla de Beret. Cartographe, il participe avec Franz SCHRADER et Paul Édouard WALLON aux relevés topographiques qui permettront d'établir les nouvelles cartes d'état-major, sous les directives du capitaine PRUDENT, dont les méthodes seront plus tard appliquées à la cartographie des Alpes. Il parcourt ensuite le versant sud de la chaîne : Aragon, Maladeta, Val d'Aran, Andorre et Catalogne. Il est l'un des premiers à écrire sur l'Andorre, ce petit pays d'accès difficile. Henri BERALDI l'a mis dans sa Pléiade pyrénéiste, aux côtés d'Henry RUSSELL, Aymar de SAINT-SAUD, Paul Édouard WALLON, Franz SCHRADER, Alphonse LEQUEUTRE, le capitaine PRUDENT. Il est l'auteur de près de 170 ouvrages sur ses explorations, la géologie, la faune et la flore, et des sujets très variés.

Estim. 100 - 150 EUR

Martyrologium Romanum. Ad novam Kalendarij rationem, & Ecclesiasticae historiae veritatem restitutum. Gregorij XIII. Pont. Max. iussu editum. Mit Titelholzschnitt, Druck in Rot und Schwarz. Venedig, Joannes Baptist Sessa, 1583. 6 Bll., 238 (recte 230) S. - Martyrologium Romanum. Ad novam Calendarij rationem, & Ecclesiasticae historiae veritatem restitutum. Gregorij XIII Pont. Max. iussu editum. Avec titre gravé sur bois, impression en rouge et noir. Venise, Joannes Baptist Sessa, 1583. 6 vol., 238 (recte 230) p. 8°. Pgt. d. Zt. avec hs. fragment. conservé. RTitel in mod. Pp. (écorné, abîmé et taché, dos restauré). EDIT 16 CNCE 11422. - Pas chez Adams. - Rare, actuellement non détectable pour nous dans le commerce international. - Première édition vénitienne du nouveau calendrier romain des martyrs, promulgué sur les décisions de réforme liturgique après le Tridentinum sous le pape Grégoire XIII (les éditions romaines datent de la même année). - Page de titre avec annotations autographes "Ex legato R.R.D.D. Jeremia et (...) Rapp Padre Offenburgensis (...) A° 1621." , etc. - Les gardes ont été renouvelées, le papier n'est que peu bruni, quelques feuillets seulement sont un peu tachés dans les marges, resp. avec des doigts. Dans l'ensemble très bien conservé. Avec title woodcut, imprimé tout au long en rouge et noir. Cont. vellum in mod. card slipcase (scuffed, bumped a. stained, spine with restored cover defects). - Rare, actuellement non disponible pour nous dans le commerce international. - Page de titre avec notes manuscrites de l'ancienne main. - Papiers de fin renouvelés, à cause du papier seulement un peu bruni, quelques pp. un peu roussis ou avec des traces de doigts dans les marges. Dans l'ensemble, très bien conservé.

Estim. 450 - 450 EUR