Vases

Lots recommandés

Souvenir des olympiades à Paris, en 1924 : Manufacture de Sèvres, MM. Octave Denis Victor Guillonnet (1872/1967) et Émile Braquemond : vase en porcelaine en forme de petite amphore, émaillé bleu à décor de branches de lauriers brunes, réhaussées d'or ; panse ornée de quatre médaillons ronds symbolisant : l'escrime, l'équitation (joueur de polo), la pelote basque et la barre parallèle en gymnastique ; les athlètes en pâte blanche sur fond gris clair ; corps orné de biplans blancs sur fond gris clair ; il est signé sur la base : “O. D. V GUILLONNET INV - BRAQUEMOND”, “S. 1924 D N”, “R F - MANUFACTURE NATIONALE - DÉCORÉS À SÈVRES 1924” et “MADE IN FRANCE” ; hauteur 33 cm, diamètre 15 cm. (Importants fêles restaurés). Époque 1924. Bon état. Ces vases ont été créés à l'occasion des jeux olympiques de 1924 à Paris ; il y avait quatre modèles, les médaillons représentant d'autres disciplines, le nôtre est le n° 3 ; ils ont été remis par le département de la Seine et la ville de Paris aux médaillés d'or. En raison de la date tardive de la livraison de ces vases, ils furent expédiés à leurs destinataires étrangers par la voie des ambassades et légations des pays concernés ; les autres ont été remis aux athlètes français. Il y aurait eu 309 vases commandés et livrés. Suite au nouveau règlement du C. I. O. de 1924, ces cadeaux seront les derniers offerts aux athlètes vainqueurs dans leur discipline.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Tabatière en émail Louis XVI d'une extrême finesse en or rouge et jaune, partiellement émaillée. Corps ovale, finement guilloché sur tous les côtés en forme de vagues et de points. Couvercle à charnière, côtés et fond décorés d'émail translucide vert olive. Encadrement périphérique en forme de guirlandes de fleurs stylisées en fine frise de feuillages et de points émaillés en polychrome et opaque blanc. La paroi est divisée par un décor de vase vert antique. Sur le couvercle, plaquette centrale en émail de forme ovale haute représentant une scène antique. Marque de prestige de Hanau à la manière des marques françaises d'écumage, comme celle du tenancier parisien Julien Alaterre. Marque de maître Les Frères Toussaint (actif vers 1752). Poids env. 170 g. H. 2,2 cm. 8 cm x 6 cm. Provenance : de l'importante collection de la famille de banquiers von Bethmann de Francfort, qui s'est développée au fil des générations. Cette tabatière est un exemple typique des boîtes en or du 18e siècle fabriquées dans le style des orfèvres parisiens et suisses ; Paris était considéré à cette époque comme le centre européen de l'orfèvrerie. Mais Hanau est également devenue dans les années 1760, grâce à l'influence de l'orfèvrerie française en Europe et à l'arrivée d'un grand nombre d'orfèvres d'origine huguenote, un important centre de production de tabatières en or, capable de rivaliser avec la haute qualité et le design raffiné de la France. Les œuvres des orfèvres de Hanau se trouvent aujourd'hui dans des musées renommés comme le Metropolitan Museum de New York, le musée Cognac-Jay de Paris ou le trésor princier Thurn und Taxis de Regensburg. Charles (actif de 1720 à 1790) et Pierre-Étienne Toussaint (actif de 1726 à 1805) arrivèrent de Berlin à Hanau et fondèrent leur entreprise Les Frères Toussaint en 1752. Des boîtes en émail doré comparables à celles des frères se trouvent au Metropolitan Museum de New York (n° d'inv. 17.190.1173) et au Victoria & Albert Museum de Londres (n° d'inv. 911-1882). Voir à ce sujet Lorenz Seelig, "Eighteenth Century Hanau Gold Boxes" dans le Silver Society of Canada Journal, p. 36, fig. 3, 4. Une très belle boîte à moufle en or allemande Louis XVI de Les Frères Toussaint (active depuis 1752) avec une plaque émaillée. Marques de prestige de Hanau à la manière des hallmarks français. Marque de maître. Allemand. Hanau. Vers 1780.

Estim. 7 500 - 15 000 EUR

Paire de vases d'apparat Meissen avec émail de Limoges Sur un pied rond surélevé, corps en forme de balustre entouré de frises ornementales en relief et rehaussées d'or. Anses latérales s'appuyant sur l'épaulement et s'élevant en grandes volutes de feuillage. Des deux côtés des parois, des représentations de scènes à l'antique, entre autres d'après des gravures sur cuivre de Jean François Janinet et des dessins de Jean Guillaume Moitte, en émail blanc de Limoges, appliqué en relief sur fond bleu de cobalt. Riche ornementation en "bronze doré". Création Ernst August Leuteritz. Modèle n° E 103, marque de l'épée. H. 56 cm. Cette technique de peinture, influencée par les émaux de Limosin, a été adaptée à la porcelaine au 19e siècle, d'abord par des manufactures comme Sèvres, Worcester et Minton, puis pour la première fois en 1865 sur des vases en porcelaine de Meissen à l'instigation du modéliste Ernst August Leuteritz. La barbotine blanche et fluide est appliquée par couches successives, ce qui lui confère un caractère de relief. Parmi les thèmes populaires figuraient des représentations classiques riches en personnages, le plus souvent d'après des modèles de gravures sur cuivre ou des représentations en relief du classicisme. Cf. Berling, Festschrift, p. 88 et 91, fig. 228 ; Jedding, Meißener Porzellan des 19e et 20e siècles, pl. 1, Siemen, Von den Ursprüngen, p. 368. Une paire de magnifiques vases en porcelaine avec des scènes figuratives classiques peintes en émail de Limoges. Marque des épées croisées. Meissen. 2ème moitié du 19ème siècle.

Estim. 70 000 - 140 000 EUR