Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

František KUPKA (1871 - 1957) Danseuse Tanagra Huile sur toile, signée et dédicacée à Ninie …es 20 ans vers le bas vers la droite et porte au dos une étiquette manuscrite avec le titre de l'œuvre. 55 x 46 cm (restaurations) Provenance : - Atelier de l'artiste - Offert par Kupka à André Durst (fils d'Auguste Durst) - Par descendance à l'actuelle propriétaire Ninie est le surnom d'Eugénie Straub (1879 - 1963) la seconde femme de l'artiste qu'il rencontre en 1904 et épouse en 1910. La dédicace Ninie …[l]es 20 ans doit vraisemblablement correspondre soit au 20 ans de leur rencontre (1904 - 1924) soit au 20 ans de leur mariage (1910 - 1930). En 1896 Kupka s'installe 83, boulevard de Clichy. Sa première compagne Maria Bruhn, le rejoint à Paris en 1897 et ils s'installent à La Bretèche. Maria décède en 1898 et l'héritage qu'elle laisse à Kupka lui permet de louer un atelier 10, rue Fromentin. Puis en 1899, Kupka loue un atelier 84, boulevard de Rochechouart jusqu'en 1902 puis il s'installe 57 rue Caulaincourt. En 1904 il rencontre sa future femme Eugenie Straub, épouse d'un officier alsacien et mère d'une petite fille de trois ans, Andrée. En 1906 il déménage à nouveau pour s'installer avec Eugénie Staub et sa fille 7, rue Lemaître à Puteaux dans une maison atelier où il a comme voisin Jacques Villon et son frère Raymond Duchamp Villon. Le 15 mars 1910 il épouse Eugenie Straub. A partir du 15 juillet 1929… Kupka loue un atelier dans la même rue au 137, rue Lemaître. Il loue cet atelier au peintre Auguste Durst (1842 - 1930). Kupka gardera cet atelier jusqu'à son décès en 1957. Le fait que Kupka ait repris son tableau postérieurement à sa création initiale soit 1924, soit 1930, explique la signature et la dédicace légèrement tronquées. Nous remercions Pierre Brullé qui a aimablement confirmé l'authenticité de cette œuvre et qui nous a indiqué que ce tableau a vraisemblablement dû être peint à deux époques différentes et que très probablement l'écriture sur l'étiquette avec le titre est probablement de la main d'Eugénie. Un certificat de Pierre Brullé en date du 11 avril 2024 sera remis à l’acquéreur. Expert : Cabinet Louvencourt et Sevestre-Barbé ATTENTION : Pour pouvoir enchérir en live sur ce lot, merci de bien vouloir vous rapprocher de la maison de ventes par e-mail à contact@hdvgrasse.com WARNING : To be able to bid live on this lot, please contact the auction house by mail before to register, at contact@hdvgrasse.com

Estim. 150 000 - 200 000 EUR

Paul SIGNAC (1863-1935) - Lettre autographe signée avec dessin à l'aquarelle adressée à un ami. 4 décembre [19]28, 3 pages in-8 à l'aquarelle et encre sur papier, sous encadrement. Dessin original rehaussé à l'aquarelle figurant le Pont Neuf à Paris. Signée en bas à droite en page 4. Dimensions du dessin : 12,7 cm. x 16,6 cm. Dimention du dessin et du texte : 20 x 16 cm Transcription du texte : "4 Dec. 28 Chers amis, Je remercie l'amiral Le Mordu d'avoir ravitaillé l'escadre de ces excellentes pates. Les équipages ont pavoisé en son honneur ! Nous avons commencé à les déguster. Comme nous avons une servante bretonne, gentille mais un peu naïve, je lui ai commandé de me faire un plat de macaronis farcis, en lui expliquant comment il fallait s'y prendre : Faire un hachis de viande aux 3 herbes selon les règles à Paris à l'aide d'une aiguille à tricoter bourrer les tubes de pate de ce hachis et au besoin s'aider de son souffle pour le faire pénétrer au bout des tubes. Au bout d'une heure, elle est venue me déclarer, qu'elle ne pouvait y réussir. Je pense que vous n'en êtes pas surpris. Vous verra-t-on à Paris, bientôt ? Pour la fête d'enfants, chez Gaston, peut être ! Venez donc, à l'occasion nous dire bonjour. On vous aime bien, beaux enfants ! Nous vous adressons, avec tous nos remerciements, nos bonnes amitiés à tous deux et des caresses aux petits. Paul Signac Comme je ne suis qu'un vulgaire tapeur, si vous pouvez à l'occasion m'adresser une livre de véritable farine (là on ne trouve que du plâtre) ce serait une fête ! On ferait des crêpes : notre bretonne, si elle ne réussit pas le macaroni farci, fait d'excellentes crêpes... Quand elle a de la bonne farine. Voyez mon sans-gêne !" (insolation, rousseurs) Provenance Collection particulière, France

Estim. 2 500 - 3 000 EUR

Henri HAYDEN (Varsovie 1883 - Paris 1970) - Nature morte à la bouteille et à la coupe de fruits Circa 1913 Huile sur toile 61 x 50 cm Signé en bas à gauche "Hayden" Au dos sur le chassis une étiquette avec le n° « 104 » ainsi que l’étiquette de collection de Léopold Zorowski « Coll. L. Zborowksi 3, rue Joseph Barra Paris N° » Un certificat d’authenticité de la Société Civile de défense de l’œuvre de Henri Hayden sera remis à l’acquéreur. Henri Hayden est un peintre et dessinateur français d’origine polonaise de l’École de Paris. Il naît à Varsovie en 1883 dans une famille de commerçants. À partir de 1902, il étudie à l’université technique de Varsovie et à l’école des Beaux-Arts. Henri Hayden s’installe à Paris en 1907 dans un atelier situé Boulevard Saint Michel et étudie à l’académie « La Palette ». À partir de 1909, le peintre se rend régulièrement en Bretagne, à Pont-Aven et au Pouldu, où il rencontre son ainé Wladyslaw Slewinski. À partir de 1914, Hayden fréquente les cubistes tels Pablo Picasso, Juan Gris et Jean Metzinger. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie à Mougins avec Robert Delaunay ; il revient à Paris en 1944 et découvre son atelier pillé. En 1964, il emménage avec son épouse en Seine-et-Marne où il continue à peindre de nombreux paysages. Le peintre meurt à l’âge de 86 ans. Les premières œuvres du peintre sont influencées par les recherches sur le synthétisme des peintres de Pont-Aven, de Gauguin, et par l’héritage de Wladyslaw Slewinski. La période de 1912 à 1914 est dite « cézannienne ». Il s’oriente ensuite vers l’expérience cubiste, avec des textures contrastées et du collage. Entre 1922 et 1953, le peintre réalise des paysages et des portraits plus réalistes. À la fin de sa vie, il produit surtout des compositions décoratives en revenant vers ses recherches cubistes et en se concentrant sur les valeurs de la ligne et des tâches. Henri Hayden réalise le tableau « Nature morte à la bouteille et à la coupe de fruits » vers 1913. Cette œuvre date de l’époque dite « cézannienne », avant qu’il ne commence à fréquenter les cubistes. L’artiste révèle ici néanmoins ses premières tentations cubistes. Ce tableau provient probablement de la collection du marchand d’art Léopold Zborowski. Le manque d’archives ne nous permet pas de l’affirmer. Léopold Zborowski devient le marchand d’Henri Hayden en 1923 et expose ses œuvres dans sa galerie au 26 rue de Seine. E.V

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

Charles LEBRUN (Paris, 1619-1690), atelier de. - Portrait de Louis XIV (1638-1715) en armure. Huile sur toile, de forme ovale (rentoilée, châssis ancien, restaurations). H. 87 x L. 73 cm. Dans un cadre ovale de bois doré. H. 107 x L. 93 cm. Historique Le roi Louis XIV (1638-1715) est portraituré en buste de trois-quarts, le visage tourné à droite, portant le grand cordon de l’Ordre du Saint-Esprit sur une armure fleurdelisée. Il porte autour de son cou une cravate en dentelle accompagnée de nœuds de rubans rouges ; coiffé de sa grande perruque châtain foncé, dont les boucles épaisses retombent sur ses épaules, le Roi Soleil arbore une fine moustache. Il tient son casque empanaché de plumes noires et fixe le spectateur d’un regard majestueux. L’écharpe blanche des officiers généraux est nouée autour de sa taille. Louis XIV pose devant une tenture damassée de fils d’or, relevée en coin pour laisser deviner un ciel de campagne militaire. La personnalité du visage du roi est traduite par un jeu d’ombre et de lumière qui modèle les traits tandis qu’une touche un peu plus empâtée est appliquée sur l’armure. Le roi apparaît en chef de guerre et protecteur du royaume. Une reprise partielle du portrait peint par Le Brun en 1682 Notre tableau est une reprise partielle du portrait « Le roi en armure avec un casque empanaché » peint par Le Brun en 1682 ; ce portrait aujourd’hui disparu est connu des historiens par la copie partielle de forme ovale du portrait de Charles Le Brun, mentionnée sans nom d’auteur et déposée depuis 1936 au musée historique de Strasbourg, avec pour date de création 1682-1700 (ill. 1). Peint en buste, le roi porte également une armure fleurdelisée, sur laquelle se détache le cordon bleu du Saint-Esprit. Le jabot en dentelle et la longue perruque contrebalancent toute sévérité martiale d’un roi âgé d’une quarantaine d’années. Cette même effigie du roi se retrouve dans une gravure d’Edelinck d’après Charles Le Brun où le portrait du roi est placé sur le bouclier de la Religion. Le Frontispice pour la thèse de l'abbé de Polignac, “L'Eglise victorieuse de l'hérésie ou le triomphe de la religion”, a été achevé en juin 1686 par Le Brun (ill. 2). Le modèle fut gravé par G. Edelinck mais jamais utilisé pour cette thèse. Une des dernières effigies royales conçues par Le Brun Vingt ans avant le célèbre et somptueux portrait présenté par Rigaud en 1701, que l’histoire a retenu comme illustration du règne, les peintres de la Cour s’attachaient surtout à donner de Louis XIV une image équestre (tel le célèbre portrait de René-Antoine Houasse) ou martiale, célébrant le roi vainqueur de plusieurs campagnes après avoir été en guerre contre toute l’Europe. Parmi les peintres les plus en vue, Nicolas Mignard (1606-1668) offrît plusieurs représentations de Louis XIV en dieu Mars, tandis que Charles Le Brun (1619-1690) peignit le roi de manière plus réaliste en chef de guerre, en armure, portraits empreints d’une forte impression. Le modèle de 1682 repris par la gravure serait donc l’une des dernières effigies royales conçues par Le Brun qui fut, après la mort de Colbert en 1683, évincé par Louvois au profit de Mignard. Notre tableau, qui apparaît bien comme une variante d’atelier reprenant le portrait de Charles Le Brun de 1682, est le témoignage d’une des dernières effigies royales conçues par l’artiste. « Au cours des quinze années qui séparent Le Brun de Rigaud, nous ne trouverons ni dans la peinture, ni dans la gravure, de type intermédiaire bien tranché entre celui fixé par Le Brun et la figure royale que le pinceau de Rigaud impose à la fin du règne. » (Lieutenant-colonel Ch. Maumené et le comte Louis d'Harcourt, Iconographie des rois de France, Archives de l'art français, Paris, 1928-1931, p. 16.) Œuvres en rapport - D’après Charles Le Brun, Portrait de Louis XIV, copie partielle du portrait "Le roi en armure avec un casque empanaché" peint par Le Brun en 1682. Château de Versailles, mentionné sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la salle des Portraits (n°146), aile du nord, attiques, dans l’inventaire de 1850 ; déposé au musée historique de Strasbourg le 2 avril 1936, inv. MV 3497 (ill. 1). - Gérard EDELINCK (1640-1707), d'après Le Brun, Sorbonique de l'abbé Melchior de Polignac (« Triomphe de la Religion » ou « Triomphe de l'Église ») , Gravure, vers 1683-1686, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, inv. 6839 (ill. 2). - Atelier de Charles Le Brun, Portrait de Louis XIV, Versailles, Châteaux de Versailles et Trianon, inv. V.2019.65 (ill. 3). - Attribué à Pierre Rabon (1619-1684), d’après Le Brun, Portrait de Louis XIV à cheval, Douai, musée de la Chartreuse, 1668, inv. 237 (ill. 4). Littérature - E. Bellier de la Chavignerie et L. Auvray, Dictionnaire général des

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

École orientaliste du XIXe siècle. D'après STEFANO USSI (Florence, 1822-1901). "Le retour du cheikh". Huile sur panneau. Dimensions : 58 x 41 cm ; 82 x 66 cm (cadre). Stefano Ussi a d'abord été connu pour ses peintures historiques, puis pour ses sujets orientaux, principalement arabes et marocains. Il est considéré comme l'un des peintres orientalistes de l'Ottocento. Il se rend en Égypte en 1869 à l'occasion de l'ouverture du canal de Suez et y retourne en 1872 à l'invitation du Khédive. Avec son ami le peintre Cesare Biseo et Edmondo De Amicis, il accompagne une délégation diplomatique italienne au Maroc en 1875. Son tableau de la femme arabe au puits (1880) est exposé au musée Borgogna de Vercelli. L'orientalisme est né au XIXe siècle de l'esprit romantique d'évasion dans le temps et l'espace. Les premiers orientalistes ont cherché à refléter la perte, l'inaccessible, dans un voyage dramatique voué dès le départ à l'échec. Comme Flaubert dans "Salambo", les peintres dressent des portraits détaillés de l'Orient et des passés imaginés, recréés au millimètre près, mais finalement inconnus et idéalisés. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux peintres qui se sont rendus au Moyen-Orient à la recherche de cette réalité inventée ont cependant découvert un pays différent et nouveau, qui se démarquait par ses particularités des clichés et des préjugés des Européens. Ainsi, cette nouvelle école orientaliste laisse derrière elle les belles odalisques, les harems et les marchés d'esclaves pour ne peindre que ce qu'elle voit, l'Orient réel dans toute sa dimension quotidienne. Le changement de vision s'accompagne d'un changement technique et formel ; puisqu'il ne s'agit plus de recréer un monde imaginé dans ses moindres détails, le coup de pinceau acquiert une fluidité impressionniste, et les artistes s'attachent moins à la représentation des types et des coutumes qu'au reflet fidèle de l'atmosphère du lieu, de l'identité même des populations nord-africaines.

Estim. 1 000 - 1 200 EUR

Atelier de Jean-Marc Nattier (Paris 1685 - 1766 Paris) Le jugement de Pâris Huile sur toile 71 x 95 cm. Provenance: - selon la tradition familiale, aurait fait partie de la collection de Julien Gréau (Troyes 1810-1895 ?), grand collectionneur, notamment de numismatique et de verreries antiques. Notre tableau est à mettre en rapport avec une composition identique et de même format, que Nattier exécute en 1735, laquelle est connue en plusieurs exemplaires. Né à Troyes en 1810 d'une riche famille de Champagne, Julien Gréau était un collectionneur enthousiaste qui rassembla successivement plusieurs collections au cours de sa vie, dispersant chacune pour pouvoir se porter sur un nouveau centre d'intérêt. Ses Médailles grecques, gauloises et françaises furent vendues en 1867, puis ses Médailles romaines en 1869, ses Bronzes antiques en 1885, et enfin ses Terres cuites grecques en 1891 (ces dernières achetées en grand nombre par le Louvre). Il acquit aussi de nombreux tableaux. Son œuvre capitale fut sa collection de verrerie, émaillerie et poterie antiques, constituée de cinq milles pièces dont plus de mille verres intacts. A la mort de Gréau en 1895, celle-ci fut rachetée par l'Américain John Pierpoint Morgan -- et publiée à cette occasion par W. Froehner --, qui la céda par la suite au Metropolitan Museum de New York. Présenté dans un important cadre en bois doré et mouluré, à décor feuillagé, datant vraisemblablement du XIXe siècle(recoupé). (Restaurations, usures, abrasion, empoussiérage) Expert : Pierre Antoine Martenet

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Attribué à THÉODORE ROUSSEAU (France, 1812 - 1867). "Le fauchage". Huile sur toile. Etiquette signée au dos. Dimensions : 28 x 41 cm ; 42,5 x 56 cm (cadre). Un faucheur porte une botte de foin sur son dos et se dirige vers une charrette déjà remplie de paille pressée. Un bœuf est arrêté au milieu de la route et un autre cherche de l'ombre sous les montagnes de foin. Derrière les personnages, un vaste ciel bleu est parsemé de nuages épars. La touche est vibrante et le trait épais, donnant naissance à un langage impressionniste comparable à celui de l'école de Barbizon. L'un des principaux représentants de l'école de Barbizon, caractérisée par une vision réaliste du paysage, Théodore Rousseau partage les difficultés des peintres romantiques de 1830 à obtenir une place pour ses tableaux au Salon de Paris. Après avoir été refusé au Salon de 1836, il se retire à Barbizon et forme, avec d'autres artistes comme Corot ou Millet, ce que l'on appelle l'école de Barbizon. Il y cultive la peinture de paysages extérieurs, avec un traitement de la nature proche de celui des maîtres hollandais du XVIIe siècle, particulièrement axé sur les phénomènes atmosphériques et naturels. Ce n'est qu'en 1848 que son œuvre est véritablement présentée au public, lorsqu'il est enfin admis au Salon de Paris. La même année, il s'installe définitivement à Barbizon, où il passera le reste de sa vie. Lors de l'Exposition universelle de 1853, où tous les tableaux de Rousseau précédemment rejetés sont rassemblés et où une salle lui est consacrée, il est reconnu par le public et les critiques comme l'un des meilleurs participants de l'exposition. Ses œuvres se caractérisent par leur sobriété, avec un air de mélancolie exquise qui attire fortement le spectateur. Rousseau est actuellement représenté dans les plus grands musées du monde, dont le Louvre et Orsay à Paris, l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, la National Gallery à Londres, le Rijksmuseum à Amsterdam, la Frick Collection à New York, la Thyssen-Bornemisza à Madrid et l'Albertina à Vienne, parmi beaucoup d'autres.

Estim. 2 500 - 3 000 EUR

Ramiro ARRUE (1892-1971) L'Etche - la Maison Basque, vers 1947 Deux toiles peintes montées sur châssis avec charnières. E lément de décor de théâtre conçu et utilisé pour les ballets Lekeitio et Igandea notamment, donnés par Oldarra. 270 x (150+140) cm JOINT: Attribué à Ramiro ARRUE (1892-1971), Pan de murs, élément de décor de spectacle peint sur toile. 236 x 150 cm (accidents et manques) JOINT: LES BALLETS BASQUES DE BIARRITZ - OLDARRA, plaquette, couverture ill. par Edouard Fiol, 1956. 16 p. Notre décor illustré en photos p. 8 et 9 de la plaquette, et descriptifs des pièces dans les articles. Ramiro ARRUE a beaucoup travaillé pour les arts du spectacle. Il a conçu des opéras, des costumes, des décors et illustré des programmes ou des affiches tout au long de sa carrière. Perkain est probablement une des oeuvres qui l'a rendu célèbre et la plus connue, mais il existe de nombreuses autres pièces. Aprés la deuxième Guerre Mondiale, les Ballets Oldarra de Biarritz relancent les spectacles mettant en avant la tradition et le folklore basque. Ils se produisent un peu partout en France et aussi ailleurs en Europe avec un certain succés. Ramiro ARRUE conçoit souvent les décors et en particulier ceux de Lekeitio et Igandea comme en témoigne la plaquette programmatique jointe. Manipulés, stockés et souvent déménagés, les décors ont subi l'épreuve du temps et de l'usage. Peu sont parvenus jusqu'à nous. La maison basque est probablement un des éléments de l'identité basque les plus forts, tant par son concept d'Etche que par l'architecture typique qu'elle représente. Notons égalementi que le style d'Arrue, en aplat, avec des perspectives souvent raccourcies et la mise en scène de personnages dans des décors au cadrage particulièrement recherché, favorise cette relation toute particulière entre Ramirro Arrue et le théâtre. Bibliographie: - Olivier RIBETON, Ramiro ARRUE entre avant-garde et tradition, Biarritz, le Bellevue, juillet-septembre 2017, catalogue de l'exposition, p. 252 et 253. - Olivier RIBETON, Ramiro ARRUE (1892-1971) un artiste basque dans les collections publiques françaises, ed. Musée Basque, 1991.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR