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Sculptures, bronzes

Bois, terre cuite, plâtre, pierre, ivoire, marbre, métal, bronze : les ventes aux enchères de Sculptures, marbres et bronze conjuguent l’art et la matière.
Ces ventes live font la part belle à la sculpture classique, des statuettes en bronze de la Renaissance italienne aux portraits en marbre blanc de Jean-Antoine Houdon en passant par les bustes en terre cuite d’Augustin Pajou. Des Vierges à l’enfant aux sculptures animalières d’Antoine-Louis Barye, Rembrandt Bugatti et François Pompon, impossible de rester de marbre devant une telle profusion de sculptures en bois, de têtes en plâtre, de bustes en pierre et de fontes anciennes à la cire perdue.
Les sculpteurs modernes et contemporains font aussi les délices des initiés dans ces ventes online Sculptures, marbres et bronzes qui rassemblent Auguste Rodin, Camille Claudel, Aristide Maillol, Alexander Calder, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, Arman, César, ainsi que la star des ventes aux enchères Alberto Giacometti.
Le saviez-vous ? Cent ans après la mort d’Auguste Rodin, une épreuve en bronze patiné de l’Eternel Printemps signée par ce génie de la sculpture s’est envolée près de deux millions d’euros à Drouot.
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Lots recommandés

François Pompon (1855-1933) Pintade Modèle créé vers 1910-1912, ce bronze exécuté le 20 avril 1928 Bronze à patine noire Signé " POMPON " sur la terrasse Porte le cachet du fondeur " CIRE PERDUE A.A. HEBRARD " et numéroté " D 3 " Dim. : 20 x 20,5 x 10,5 cm (terrasse) OEuvres en rapport : -François Pompon, Pintade, entre 1910 et 1912, bronze, dim. 20,1 x 10,8 x 29,7 cm, Paris, musée d'Orsay, legs de l'artiste en 1933, inv.RF.3272. Bibliographie : -Catherine Chevillot, Liliane Colas, François Pompon 1855-1933, Paris, Gallimard / Electa. Réunion des musées nationaux, 1994, modèle répertorié sous le n°153A " Un jour René (Demeurisse) intrigué de voir sur une étagère de l'atelier des cornets de papier de soie, coiffant des formes confuses lui en demande l'explication. Pompon répond simplement : ce sont des petites sculptures que je m'amuse à faire. René demande à les regarder et eut la surprise de voir de véritables chefs d'œuvre, ces études qui n'étaient autres que l'oie, le canard, la poule d'eau …dans toute leur beauté et la pureté de leur ligne ". Les souvenirs écrits de l'épouse de René Demeurisse témoignent de ce moment crucial, vers 1919, où Pompon rencontre l'homme qui contribua à l'extraire de son statut de patricien pour en faire le véritable chef de fil de la sculpture animalière du XXème siècle. Dès les années 1880 Pompon se plait à créer des sujets animaliers en travaillant des formes simplifiées à l'extrême. Il modèle particulièrement des petits animaux de basse-cour qu'il observe dans la campagne normande où il a acquis une maison près de celle de son ami René de Saint-Marceaux. Il expose d'ailleurs un premier bronze animalier au Salon de 1892 (Poulet, n°2992). Le célèbre éditeur Adrien Hébrard s'intéresse à ses séries d'animaux domestiques et présente, en 1919, au sortir de la Grande Guerre, la première exposition Pompon. En 1912, le sculpteur cède à Hébrard le modèle en cire de la Pintade et lui en confie l'édition. Si deux premiers bronzes sont exécutés en 1914, la majorité de l'édition est réalisée de 1918 à 1933.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

François Pascal Simon GÉRARD, dit le Baron Gérard (1770-1837), atelier de. - L’empereur Napoléon Ier en costume de sacre. Huile sur toile. H. 58 x L. 42 cm. Dans un cadre en bois doré postérieur. Le portrait officiel de l’Empereur L'original de cette image, commandé par Napoléon pour l'hôtel du ministère des Relations extérieures en 1805 et livré l'année suivante, n'est pas identifié à ce jour. Plusieurs institutions françaises conservent aujourd’hui des versions de cette œuvre par le Baron Gérard. Élève de David depuis 1786, François Gérard acquiert la notoriété en 1798 grâce à son œuvre Psyché et l’Amour et devient le peintre du château de Malmaison et le portraitiste de la cour. En 1804, au lendemain de son sacre à Notre-Dame, Napoléon souhaite diffuser sa nouvelle image d'empereur : il se tourne vers les plus grands artistes de l'époque et choisit finalement Jean-Auguste-Dominique Ingres, Robert Lefèvre et François Gérard. Trois sensibilités, trois styles et trois compositions différentes. Chez Ingres Napoléon est assis sur son trône, de face, offrant ainsi une représentation qui tranche avec la tradition des Bourbons. Napoléon apparaît comme un homme sacré, une sorte de divinité, ce qui déplaît à l'Empereur pour un portrait officiel. Robert Lefèvre présente au contraire un Empereur trop humain et pas assez digne du rôle impérial. C’est Gérard qui parviendra à créer l’équilibre parfait entre l’homme et l'empereur. Napoléon est présenté debout, en pied, le corps de trois-quart et s’inscrit pleinement dans les codes esthétiques mis en place par la monarchie et indique ainsi une continuité dans le pouvoir. Cette image deviendra la représentation officielle de Napoléon en costume de sacre et sera reproduite sous différents formats et matériaux comme en témoigne la tapisserie réalisée par la Manufacture des Gobelins dont une version est aujourd'hui conservée au Metropolitan Museum ou comme en témoigne la gravure réalisé par Auguste Boucher Desnoyers. Le peintre des rois et le roi des peintres François Gérard, né et élevé à Rome, grandit dans un milieu proche de la noblesse puisque son père était intendant du cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis, il manifeste très tôt un vif penchant pour le dessin. De retour en France, il se forme à la Pension du Roi, un établissement pour jeunes artistes talentueux. Remarqué, il devient l'élève du sculpteur Augustin Pajou avant de devenir celui de David, à l'âge de 16 ans. Grâce à la protection de son maître, il peut laisser libre cours à son talent et devient l'un des principaux peintres du Premier Empire et de la Restauration. Surnommé « le peintre des rois, le roi des peintres », il réalise le portrait de toutes les familles souveraines des cours européennes et reçoit de grands artistes et intellectuels de l'époque dans son salon parisien. Il devient baron en 1819. Il meurt à 67 ans, devenu peintre d'histoire et maître portraitiste du néoclassicisme. Au XIXe siècle, quatre-vingt-sept portraits en pied lui sont attribués, plus de deux cents portraits en pied et en buste dans différents formats et tailles. Une version d’atelier Notre œuvre de dimensions relativement modestes reprend l'une des versions créées par Gérard à fond jaune et tapis vert comme celle conservée au château de Fontainebleau (ill. 2). Elle s'inscrit dans la production de versions réduites par Gérard et son atelier comme pour le portrait de l'impératrice Marie-Louise (ill. 4) ou le portrait de la comtesse Katarzyna Joanna Gabrielle Starzenska (ill. 5). Une radiographie (ill. 1) effectuée sur notre portrait a révélé la finesse d’un dessin sous-jacent au tableau, témoignant de la qualité d’exécution de l’atelier de Gérard. Illustrations - ill. 1 : Radiographie de notre tableau. - ill. 2 : Atelier de François Pascal Simon GÉRARD, Napoléon Ier en costume de sacre, 1805, 240 x 155 cm, Musée de Fontainebleau, inv. N 16 ; PN 1384. - ill. 3 François Pascal Simon GÉRARD, Napoléon Ier en costume de sacre, c. 1815, 32 x 24,2 cm, Château de Versailles, inv. MV 4866. - ill. 4 : Atelier de François Pascal Simon GÉRARD, L’impératrice Marie-Louise, c. 1815, 65 x 55 cm, collection privée. - ill. 5 : François Pascal Simon GÉRARD, Portrait de la comtesse Katarzyna Joanna Gabrielle Starzenska, 1803-1804, 71,5 x 43,3 cm, Palais Royal de Varsovie, inv. ZKW/5870/ab.

Estim. 40 000 - 60 000 EUR

MANOLO HUGUÉ (Barcelone, 1872 - Caldas de Montbui, Barcelone, 1945). "Les bœufs dans l'étable", 1935-1936. Relief en terre cuite sur socle en bois. Œuvre cataloguée dans le livre "Manolo. Sculpture, peinture et dessin", Montserrat Blanch, nº197, page 114. Provenance : Collection Jacky J. Druker, ami et mécène de Joan Brotat. Dimensions : 34 x 34 x 3 cm ; 6 cm (hauteur de la base). Dans le catalogue raisonné sur Manolo Hugué rédigé par Montserrat Blanch sont reproduites plusieurs œuvres (dessins préparatoires, bas-reliefs en terre cuite, mais aussi en pierre) ayant pour thème les bœufs (généralement représentés par paires), dont fait partie la pièce en question. Il s'agit d'une production réalisée entre 1917 et 1923, années au cours desquelles le sculpteur insuffle à la terre cuite de nouvelles suggestions thématiques et formelles. De retour à Céret, après sa période parisienne, il se consacre à l'étude des cadences, des rythmes, de l'essentialisme d'inspiration archaïque... une somme de stratégies pour échapper à toute stagnation et renouveler le langage sculptural sans cesser de dialoguer avec les classiques. Dans ce relief, une énergie sereine palpite comme une force invisible à travers les corps, les profils arrondis et en alternance avec les incisions géométriques. Les pattes avant du bœuf couché fléchissent pour s'adapter à l'angle, recherchant une certaine tension conceptuelle entre les volumes et leur enfermement dans une limite quadrangulaire précise. Ce faisant, il imite l'art grec développé dans les métopes. L'indication spatiale est brève et synthétique : quelques éléments schématiques esquissent l'idée d'une écurie. Manuel Martínez Hugué, Manolo Hugué, a été formé à la Escuela de la Lonja de Barcelone. Participant régulièrement aux réunions de "Els Quatre Gats", il se lie d'amitié avec Picasso, Rusiñol, Mir et Nonell. En 1900, il s'installe à Paris, où il vit pendant dix ans. Il y reprend sa relation avec Picasso et se lie d'amitié avec d'autres théoriciens de l'avant-garde tels qu'Apollinaire, Modigliani, Braque et Derain. Dans la capitale française, il travaille à la conception de bijoux et de petites sculptures, influencé par le travail de son ami, le sculpteur et orfèvre Paco Durrio. En 1892, il travaille avec Torcuato Tasso sur des œuvres décoratives pour les célébrations du centenaire de la découverte de l'Amérique. Entre 1910 et 1917, il se consacre entièrement à la sculpture et travaille à Ceret, où il réunit un groupe hétérogène d'artistes parmi lesquels se distinguent Juan Gris, Joaquín Sunyer et, à nouveau, Picasso. Au cours de ces années, il expose à Barcelone, Paris et New York. En 1932, il est nommé membre de l'Académie royale des beaux-arts de San Jorge à Barcelone. Dans l'œuvre de Hugué, ce qui est essentiel, c'est la relation avec la nature, en tenant compte de la figure humaine en tant qu'élément intégré à celle-ci. Il s'agit d'une caractéristique du classicisme noucentiste, mais qui, dans les mains de Hugué, dépasse ses origines limitées. Il représentait généralement des paysans, mais aussi des toreros et des danseurs -comme on peut le voir ici-, toujours avec un niveau de détail et une appréciation des textures qui révèlent son ancienne formation d'orfèvre. Dans sa production artistique coexistent la tradition méditerranéenne, le classicisme et l'archaïsme grecs, l'art de l'Égypte ancienne et de la Mésopotamie, et l'avant-garde européenne qu'il a assimilée et connue de près, en particulier le fauvisme et le cubisme de Matisse. Des œuvres de Hugué sont conservées au MACBA, au Centre Georges Pompidou à Paris, au Musée national d'art de Catalogne et au Musée national et centre d'art Reina Sofia, entre autres.

Estim. 2 200 - 2 500 EUR

AUGUSTE PUTTEMANS (1866 - 1922) - Auguste PUTTEMANS (1866 - 1922) Isis, déesse de la vie sculpture en bronze à patine brune. Inscrit sur la base : Je suis ce qui a été et ce qui sera. Aucun mortel n'a encore levé le voile qui me couvre". Signé sur la terrasse et cachet de fondeur au dos "Fonderie Nationale des bronzes Ancienne Firme J. Petermann St Gilles Bruxelles" Note : Oeuvre totalement symbolique, la déesse Isis-Nature est la divinité suprême des cercles franc-maçons. Dans cette représentation, Isis est voilée, rappelant ainsi le mystère de la vie. Elle tient dans sa main gauche la croix Ânkh, symbole de la vie, et son index est pointé vers le bas rappelant la condition humaine. Sa main droite porte un brûle-parfum à trois flammes, symboles du passé, du présent et de l'avenir. Les nombreux détails rappelant l'esthétique de l'Egypte ancienne symbolisent les pouvoirs cosmiques et terrestre des dieux Amon et Horus. Cette oeuvre d'Auguste Puttemans fût choisie en 1922 pour être offerte en remerciement à Herbert Hoover qui fonda la Commission for Relief in Belgium. Cette commission avait pour but de fournir de la nourriture à la Belgique lors de la première guerre mondiale, alors occupée par l'Empire allemand. A notre connaissance, cette sculpture est la seule épreuve en bronze ayant été fondue en réduction comme présentation au comité belge réuni pour cette occasion. La sculpture offerte aux américains en 1922 est placée depuis 1939 devant la maison d'Herbert Hoover à West Branch (Iowa). Il existe une version différente d'Isis voilée réalisée par Auguste Puttemans, et présentée notamment lors de l'exposition 'Égypte. Eternelle passion' au Musée Royal de Mariemont (24/09/22 - 16/04/23)

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Reinhold Begas - Reinhold Begas L'empereur Guillaume Ier à cheval, guidé par l'allégorie de la victoire Bronze, finement ciselé, patiné brun doré. Marque de fondeur ronde Gladenbeck. H 40, L env. 22, P env. 32 cm. Berlin, fonderie Gladenbeck, vers 1900. Il s'agit d'une des rares réductions du motif central du cavalier du monument national de l'empereur Guillaume. Le sculpteur Reinhold Begas et l'architecte Gustav Halmhuber ont érigé le monument de 21 mètres de haut entre 1895 et 1897 sur la Schlossfreiheit de Berlin. Reinhold Begas est né le 15 juillet 1831 à Schöneberg. Fils du peintre allemand Carl Joseph Begas, il était le descendant d'une dynastie d'artistes s'étendant sur plusieurs générations et fut donc très tôt en contact avec les beaux-arts. Cependant, contrairement à son célèbre père, Reinhold Begas s'est d'emblée passionné pour la sculpture, de sorte qu'il n'a pas reçu une formation de base dans l'atelier de son père, mais chez le sculpteur Ludwig Wilhelm Wichmann à Berlin. En 1846, il commença ses études auprès de Christian Daniel Rauch à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin qui, à l'époque, avait à sa tête Johann Gottfried Schadow, l'un des plus grands sculpteurs de l'histoire de l'art allemand. Reinhold Begas lui-même connut un premier succès avec son groupe de plâtres Hagar et Ismaël et put visiter Rome de 1856 à 1858 grâce à une bourse d'études. Dans cette ville cosmopolite, riche en traditions et en art, il fit la connaissance de personnalités artistiques telles qu'Arnold Böcklin, Heinrich Dreber et Anselm Feuerbach et créa son groupe de marbre Amor et Psyché en s'inspirant du sculpteur suisse Ferdinand Schlöth. Sous l'influence de ses expériences à Rome, et notamment de l'étude des œuvres de Gian Lorenzo Bernini et de Michel-Ange, Reinhold Begas s'orienta vers un style baroque qui allait à l'encontre du classicisme strict encore dominant. En 1861, il fut appelé par la toute jeune école d'art grand-ducale saxonne de Weimar, où il retrouva son ami romain Böcklin et fit la connaissance de Franz von Lenbach. Reinhold Begas assuma sa mission d'enseignant jusqu'en 1863, date à laquelle il retourna à Berlin. Bien qu'il fasse de brefs séjours à Rome et à Paris, le Berlin prussien reste la patrie de l'artiste, qui s'attire la bienveillance des Hohenzollern grâce à son pathos non dissimulé et reçoit de nombreuses commandes prestigieuses de l'empereur Guillaume II. Le monument national de l'empereur Guillaume, dévoilé en 1897, avait été conçu par Reinhold Begas en collaboration avec Gustav Halmhuber dans le style néo-baroque ; il survécut aux deux guerres mondiales, mais fut détruit en 1950 en RDA ; seules trois figures furent conservées.

Estim. 5 000 - 7 000 EUR