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Sculptures, bronzes

Bois, terre cuite, plâtre, pierre, ivoire, marbre, métal, bronze : les ventes aux enchères de Sculptures, marbres et bronze conjuguent l’art et la matière.
Ces ventes live font la part belle à la sculpture classique, des statuettes en bronze de la Renaissance italienne aux portraits en marbre blanc de Jean-Antoine Houdon en passant par les bustes en terre cuite d’Augustin Pajou. Des Vierges à l’enfant aux sculptures animalières d’Antoine-Louis Barye, Rembrandt Bugatti et François Pompon, impossible de rester de marbre devant une telle profusion de sculptures en bois, de têtes en plâtre, de bustes en pierre et de fontes anciennes à la cire perdue.
Les sculpteurs modernes et contemporains font aussi les délices des initiés dans ces ventes online Sculptures, marbres et bronzes qui rassemblent Auguste Rodin, Camille Claudel, Aristide Maillol, Alexander Calder, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, Arman, César, ainsi que la star des ventes aux enchères Alberto Giacometti.
Le saviez-vous ? Cent ans après la mort d’Auguste Rodin, une épreuve en bronze patiné de l’Eternel Printemps signée par ce génie de la sculpture s’est envolée près de deux millions d’euros à Drouot.
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Lots recommandés

Auguste RODIN (1840-1917), Petite Ombre de La Porte de l’Enfer, dite aussi Petite Ombre n°1. Modèle conçu vers 1885 Épreuve fondue en 1943 Bronze à patine brune nuancée. Signé « A. Rodin » . Porte la marque du fondeur « ALEXIS RUDIER FONDEUR PARIS » . Porte le cachet « A. RODIN » à l’intérieur. H. 31,4 cm. Provenance : - Musée Rodin Paris - M. Quintallina, Paris, pour le compte du Dr. Guimarès, Rio de Janeiro (acquis du ci-dessus, janvier 1944) - Galerie Spicilège, Paris, vers 1982 - Collection Jean-Yves et Sylviane Lazard, Paris (par réputation, acquis en vente publique dans les années 1980 à une date indéterminée). - Par descendance. Cette œuvre sera incluse au Catalogue Critique de l’œuvre Sculpté d’Auguste Rodin actuellement en préparation par le comité Rodin, sous le numéro 2022-6677B. Littérature en rapport : - Antoinette Le Normand-Romain, The Bronzes of Rodin, Catalogue of works in the Musée Rodin, Paris, RMN, 2007, vol. 2, pp. 573 à 575 ; - Antoinette Le Norman-Romain, Rodin, la Porte de l’Enfer, Paris, musée Rodin, 2002 ; - Ionel Jianou, Cécile Goldscheider, Rodin, Paris, Arted, 1967, p. 90 ; - Georges Grappe, Catalogue du Musée Rodin, Paris, musée Rodin, 1927, modèle répertorié sous le n°121. Autres exemplaires répertoriés dans les collections publiques : - Auguste Rodin, Petite Ombre de la Porte de l’Enfer, Petite Ombre n°1, vers 1885, bronze, fonte Alexis Rudier, H. 30 x L. 14 x P. 10 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts, legs Dr Tripier en 1917, inv. B1153bis-p ; - Auguste Rodin, Petite Ombre, 1885, bronze, H. 31,5 x L. 14 x P. 12 cm, Kurashiki (Japon), Ohara Museum of Art, don de Rodin, 1911 ; - Auguste Rodin, Petite Ombre n°1, 1885, bronze, fonte Alexis Rudier, H. 31,8 x L. 13,3 x P. 9,5 cm, New Haven, Yale University art gallery, inv. 1956.15.1. La Petite Ombre créée par Rodin en 1885 s’inscrit dans la longue réflexion de l’artiste autour de la Porte de l’Enfer qui l’occupera toute sa vie. Il s’agit de l’un des personnages venant s’intégrer en haut du vantail gauche de La Porte de l’Enfer. Peut-être Auguste Rodin s’inspire-t-il de son Ève de 1881 dont il reprend partiellement la pose. Auguste Rodin confie la traduction de son modèle en bronze à Alexis Rudier, une première édition de treize exemplaires est alors fondue entre 1906 et 1911. Entre 1919 et 1945, Alexis Rudier en édite quatre nouveaux exemplaires, dont l’exemplaire que nous présentons fondu en novembre 1943. Georges Rudier reprend l’édition et sept derniers exemplaires sont fondus entre 1958 et 1966. Expert : Sculpture & Collection.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Louis Tuaillon (1862 Berlin - 1919 ebenda) Hercule et le sanglier érymanthe Bronze, patine brun foncé, 1899/1901. Signé ; cachet du fondeur de Martin & Piltzing, Berlin. Fonte précoce de 1901 ou peu après. Debout dans une large avancée, Hercule est entièrement représenté comme un homme de force qui a fermement saisi le sanglier. Ce groupe, influencé par Rodin, est l'une des œuvres les plus importantes du sculpteur qui vécut à Rome de 1885 à 1903. En 1899/1900, dans le cadre d'un concours de sculpture qu'il avait remporté, il créa le modèle pour une version en bronze grandeur nature (jamais réalisée) sur un limon d'escalier à la Nationalgalerie de Berlin. En 1901, une première fonte en bronze fut réalisée à Rome d'après le petit modèle en plâtre (prêté par la Kunsthalle de Brême) ; d'autres fontes, réalisées en 1901 et dans les années qui suivirent, se trouvent notamment à la Nationalgalerie de Berlin et au Wallraff-Richartz-Museum de Cologne. En 1902, Tuaillon présenta pour la première fois le bronze à la 5e exposition d'art de la Sécession berlinoise sous le titre "Hercule avec le sanglier". Ce n'est que vers 1910 qu'une grande version en marbre a été réalisée ; vers 1937, la fille du sculpteur Eva Tuaillon a fait exécuter un moulage en bronze à partir de ce modèle, qui a été installé dans les années 1960 sur la Lützowplatz à Berlin. Env. 49 cm x 40 cm x 20 cm. Bronze patiné brun foncé, 1899/1901, signé, marque de fonderie Martin & Piltzing. Moulage précoce de 1901 ou peu de temps après.

Estim. 3 600 - 7 200 EUR

Table d'apparat courtoise d'après les plans de l'architecte Constantin Uhdes pour le château de la résidence ducale de Brunswick. Bois sculpté et doré. Cadre cannelé à motifs de volutes et feuille d'acanthe. Sur les coins évasés, des têtes d'aigle entièrement sculptées avec des ailes déployées sur des éléments en forme de boules flammées ainsi que des pieds balustres robustes à plusieurs articulations. Plaque de recouvrement légèrement saillante, profilée sur tous les côtés, en calcaire de couleur crème. Marque au feu "H.R.Schl.". H. 77 cm. 161 cm x 85 cm. Provenance : anciennement de l'inventaire du château de la résidence ducale, Brunswick. Chambre d'audience nord, à partir de 1914, propriété privée. Après le grand incendie du château en 1865, les salles du château ont été entièrement réaménagées dans le cadre de la reconstruction jusqu'en 1868. L'architecte braunschweigois Constantin Uhde (1836-1905) a joué un rôle déterminant dans la conception de ce nouvel aménagement. Uhde conçut des meubles éclectiques très physiques avec de fortes références au classicisme tardif. A l'occasion du jubilé d'or du duc Guillaume en 1881, quelques meubles de haut rang furent à nouveau fabriqués d'après les dessins d'Uhde - outre l'activité de conception assurée d'Uhde pour le fauteuil du trône, on peut supposer qu'il en est de même pour la présente table d'apparat. Le poinçon "H. R. Schl." pour Herzogliches Residenzschloss a été utilisé entre 1885 et 1895. Cf. Wedemeyer/Willemsen : Braunschweiger Hofkultur 1830-1918, p. 394 ainsi que la fig. cat. n° 244. Une table en bois doré de Brunswick provenant de l'inventaire du palais résidentiel de Brunswick. Le dessus a été ajouté plus tard. Brunswick, Allemagne. Vers 1880.

Estim. 2 400 - 4 800 EUR