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Tableaux modernes

Lots recommandés

Non signé - Henner, Jean Jaques (attribué), 1829 Bernweiler, Alsace - 1905 Paris, peintre français du réalisme académique, cours de dessin chez Charles Goutzwiller (1810-1900) à Altkirch, plus tard il se rendit à l'École des Beaux-Arts de Strasbourg pour étudier la peinture dans l'atelier de Gabriel-Christophe Guérin (1790-1846), En 1846, il s'installe à Paris et devient l'élève de Michel-Martin Drolling puis, à partir de 1851, de François-Édouard Picot à l'École des Beaux-Arts de Paris. Durant cette période, il travaille principalement sur des portraits, dont ceux de sa famille et d'autres personnes de sa région natale en Alsace, encouragé par ses professeurs, Henner participa en 1858 à une exposition de l'Académie Française, avec son œuvre 'Adam et Eve trouvent le corps d'Abel' il remporta le Prix de Rome, auquel était lié un séjour d'études à la Villa Médicis à Rome, Henner resta en Italie jusqu'en 1865 et se consacra principalement à l'étude des œuvres de Titien et de Corrège, Durant cette période, il se spécialise dans la représentation de figures féminines nues dans un environnement paysager, dont les contours sont peints de manière floue dans la pénombre ou la lumière crépusculaire. Après son retour à Paris, Henner se consacre à nouveau à la peinture de portraits, en plus de ces figures féminines, pour la plupart mythologiques. Grâce à sa manière de peindre fidèle à la nature, ces portraits atteignirent une grande popularité auprès du public fin de siècle, aujourd'hui beaucoup de ses œuvres sont visibles au Musée Jean-Jacques Henner à Paris, l'une de ses œuvres les plus célèbres est le portrait d'une Alsacienne en costume traditionnel L'Alsace, qu'il peignit en 1871 à la demande d'un groupe d'épouses d'industriels de Thann, qui l'offrirent à Léon Gambetta, le tableau symbolise l'Alsace perdue et devint très populaire sous la Troisième République, "Nu couché", huile/toile, nu féminin allongé sur un drap rouge velouté, ses cheveux bruns sont couronnés de feuilles et de fleurs, non signé, désigné au dos dans le châssis et indiqué dans l'ancienne étiquette adhésive, craquelé, pertes de couleurs partielles, toile partiellement endommagée, env. 66x113cm, cadre, env. 84x135cm

Aucune estimation

Joseph CZAPSKI (Prague 1896 - Maisons Laffitte 1993) - Faust à l’Opéra de Paris Réalisé en 1956 Huile sur toile 80 x 66 cm Signé et daté en bas à droite "J.CZAPSKI.56" Provenance: Collection particulière, acquis auprès de l’artiste dans les années 1980. Jozef Czapski est un peintre, écrivain, intellectuel et critique d’art polonais. Il naît à Prague en 1896 et grandit en Pologne dans une famille aristocratique polonaise des Hutten-Czapski. En 1915, il part étudier le droit à l’université de Saint-Pétersbourg. C’est à cette époque qu’il commence à tenir son journal. Après la révolution bolchévique, il s’engage dans l’armée polonaise et sert sans armes de manière pacifiste. En 1921, Czapski s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie, puis à Cracovie au sein de l’atelier de Józef Pankiewicz. Il fonde en 1923 avec d’autres étudiants le « Comité de Paris » « Komitet Paryski » (K.P.) qui se détourne de la peinture académique polonaise et dont le but est de rejoindre Paris pour poursuivre l’apprentissage artistique. C’est en 1924 que le peintre part à Paris avec les autres étudiants « kapistes ». Jozef Czapski rencontre alors Daniel Halévy, André Malraux, François Mauriac, la pianiste Misia Sert, qui devient un mécène pour le groupe Kapiste et une clef d’entrée dans l’avant-garde parisienne. En 1932, Czapski retourne en Pologne. En 1939, il est emprisonné successivement dans trois camps soviétiques. En 1941, il combat le nazisme au sein de l’armée polonaise d’Anders. Après la guerre, il s’installe définitivement en banlieue parisienne à Maisons-Laffitte, puis à Mesnil-le-Roi. Il continue de s’engager contre les totalitarismes en s’exprimant dans la revue polonaise Kultura publiée en France. Ses premières œuvres peintes sont détruites pendant la guerre et il ne reprend la peinture qu’en 1948. En 1992, il est nommé professeur honoraire de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Czapski termine sa vie en exil à Paris. Czapski est notamment influencé par les œuvres de Cézanne, Bonnard, mais aussi par Soutine et Nicolas de Stäel. Il réalise de nombreuses scènes de la vie parisienne. Les théâtres, les cafés, les restaurants, l’opéra, sont des motifs récurrents dans l’œuvre de l’artiste. Outre Paris, il représente également des paysages et des bords de mer français. L’artiste portraiture également des chanteurs, des acteurs, des politiques et des écrivains. Son style est profondément moderne et porte un regard humaniste sur la vie. Czapski expose pour la première fois en 1930, en France avec le groupe de Kapistes à la galerie Zak à Paris. Il occupe par la suite une bonne place au sein du pavillon polonais des expositions universelles de Paris (1937) et de New York (1939). En 1990, le musée Jenisch de Vevey en Suisse, organise une rétrospective des œuvres du peintre. E.V

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Paul STRECKER (Mayence 1900 – Berlin 1950) - Le couple nu Huile sur toile 81 x 100 cm Signé en bas à gauche "Strecker" Au dos, sur le châssis, l’étiquette des éditions Chantal Nous remercions Mr. Gregor Wedekind pour les informations aimablement communiquées. Cette œuvre est répertoriée sous le numéro WV-No.76 du catalogue raisonné préparé par Mr. Udo Braun en 1989. Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en cours de préparation par la Fondation Paul Strecker. Cette œuvre a anciennement appartenu à Jeanne Philibert (Limoux 1898 - Rueil-la-Gadelière 1986) est une écrivaine et éditrice française. Dans sa jeunesse, elle échange une correspondance suivie avec le poète Frédéric Mistral, qui l'appelait tendrement "Magali". Sous ce pseudonyme, elle rencontre le succès en 1927 avec son livre "Le Jardin enchanté", récompensé par le 1er prix Max du Veuzit . Sous l’Occupation, elle se réfugie à Toulouse et sa maison d’édition (éditions Chantal) contribue à imprimer des documents pour la Résistance. En 1947, elle s’installe à Rueil-la-Gadelière, à proximité du peintre Maurice de Vlaminck avec lequel elle se lie d’amitié. Elle reçoit en 1954 la médaille de la résistance. Provenance : Ancienne collection de la romancière Jeanne Philibert dite Magali (Édition Chantal) Paul Strecker (né Hermann Strecker) est né le 13 août 1898 à Mayence. Il est le plus jeune des cinq enfants du couple Elisabeth et Ludwig Strecker. Dès l'âge de 12 ans, il prend des cours de dessin et de peinture. Il s'intéresse également à la littérature, à la musique et au théâtre. En 1915, il obtient son baccalauréat au lycée grand-ducal (aujourd'hui Rabanus-Maurus-Gymnasium) de Mayence. En 1918, il annonce à sa famille qu'il ne veut pas entrer dans l'entreprise de son père, l'éditeur de musique B. Schott's Söhne, mais qu'il veut devenir peintre. À la fin de l'année 1918, il déménage à Munich, où il suit pendant un an les cours de l'école de peinture privée de Moritz Heymann et Heinrich Knirr. En août 1920, il obtient une place à l'Académie des Beaux-Arts. C'est notamment à l'instigation d'Alfred Flechtheim, qu'il s'installe à Berlin en avril 1922. Le galeriste lui assure son soutien et les œuvres de Strecker sont bientôt exposées chez Cassirer et Flechtheim. Entre 1923 et septembre 1924, Strecker effectue deux voyages d'études, le premier en Italie et le second à Sanary-sur-Mer en France. En septembre 1924, Paul Strecker s'installe à Paris, le centre de sa vie pendant vingt ans. Il participe au Salon des Indépendants, au Salon des Tuileries et au Salon d'Automne. Ses voyages le conduisent en Italie, en Espagne, en Suisse, en Hollande et régulièrement en Allemagne. En 1929, la galerie de Flechtheim à Berlin et Düsseldorf présente pour la première fois une grande collection de 24 de ses œuvres. Lors d'un séjour à Mayence en 1932, Strecker expose 18 œuvres au château Kurfürstliches Schloss. À Paris, Strecker fréquente le cercle de Christian Bérard, rencontre Jean Cocteau, Eugène Berman, Pavel Tchelitchev, Julien Green, Céline, Suzanne Valadon, Maurice Utrillo, Kees van Dongen, Jules Pascin et Pablo Picasso. En 1933, Strecker obtient sa première exposition individuelle à Paris, dans la galerie de Jean Bonjean, dont Dior est le partenaire commercial initial. En 1934, le critique d'art Waldemar George classe Strecker parmi les néo-romantiques ou les néo-humanistes. C'est cette appartenance qui lui vaut en 1937 une exposition de ses travaux dans la galerie de Julien Levy à New York. En avril 1939, dix-sept de ses tableaux sont exposés au Petit Palais (1). L’œuvre présentée ici est un chef-d’œuvre de la période parisienne, très proche de l’univers pictural de son ami Pavel Tchelitchew. Il représente un couple nu sur un sol de planche. In www.paul-strecker.org (1) Traduction depuis www.paul-strecker.org

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Ⓟ VICTOR TARDIEU (1870-1937) - "Le hamac" Huile sur toile Signé en bas à droite, contresigné et porte une étiquette de la galerie Atlantis au verso 47 x 47 cm Provenance : - Atlantis Gallery, 33 rue de Seine, Paris - Anciennement exposée à l'occasion de l'exposition "Victor Tardieu 1870-1937", à la Galerie Jonas en 1977. Oeuvre exposée sous le numéro 44 du catalogue. VICTOR TARDIEU (1870-1937) "Chiếc võng" Sơn dầu trên vải Ký tên phía dưới bên phải, đính ký và có nhãn của Galerie Atlantis ở mặt sau. 47 x 47 cm Xuất xứ: - Galerie Atlantis, 33 rue de Seine, Paris - Trước đây đã được trưng bày trong triển lãm "Victor Tardieu 1870-1937", tại Galerie Jonas vào năm 1977. Tác phẩm được trưng bày dưới số thứ tự 44 trong danh mục. Một tác phẩm có cùng chủ đề về trà trong vườn và thể hiện hai bóng phụ nữ hiện diện giống nhau, trong đó có thêm nhân vật phụ nữ thứ ba trên võng ở bên phải tác phẩm, cũng do Victor Tardieu sản xuất. Tác phẩm mang tên "Áo trắng trong nắng", được trưng bày trong cùng triển lãm tại phòng trưng bày Jonas, dưới số 45 (xem hình minh họa, sao chép trong danh mục triển lãm "Victor Tardieu 1870-1937 [triển lãm 1977], Phòng trưng bày Jonas, 1977) ). Bức tranh “Áo trắng dưới nắng” khiến chúng ta cho rằng tác phẩm “Le Hamac”, được trình bày chung với danh mục, được Victor Tardieu thực hiện như một nghiên cứu về chủ đề người phụ nữ uể oải trên võng, chờ đợi việc thực hiện công việc đã đề cập ở trên. Thật vậy, người phụ nữ mặc cùng bộ trang phục màu trắng và chiếc mũ lớn phù hợp này, ở tư thế tương tự, tựa đầu vào tay, chắc chắn gợi nhớ đến người phụ nữ bên phải hiện tại trong "Váy trắng dưới ánh mặt trời". Do đó, rất có thể ba tác phẩm này được nghệ sĩ tạo ra trong cùng một ngày.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Zygmunt MENKES (Lvov 1896 - New-York 1986) - Le clown Huile sur toile 65 x 54 cm Signé au milieu à droite "Menkes" Au dos, contresigné "Menkés" Provenance : Ancienne collection Niko Mazaraki Collection Privée, Paris. Bibliographie : E. Teriade, Menkes, Edition Le Triangle, 1932, reproduit. Zygmunt Menkes naît à Lviv (alors en Pologne) en 1896 et passe son enfance dans un milieu qu'il définit lui-même de triste. Son imagination et la pratique du dessin lui permettent alors de s’évader. En 1914, il entreprend des études à L'institut d'Art dans sa ville natale. En 1919, il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Cracovie et part pour Berlin trois ans plus tard. Il se rend à Paris en 1923 mais, après une année sans ressources financières, il est contraint de rentrer en Pologne. Il y revient ensuite quelques mois plus tard avec la ferme intention d'y rester. Zygmunt Menkes est l'un des plus originaux et des plus talentueux peintres de l'École de Paris. Il offre ainsi à voir un monde rempli de douceur et de gaieté, bercé de lyrisme. L’artiste plonge le spectateur dans l’arène du cirque. Paré d’un costume de scène rayé marron et blanc, d’un chapeau et d’une boucle d’oreille, de dos et visage de profil, le clown se tient debout sur la scène circulaire. La vue en plongée et l'occupation centrale du sujet sur la toile accentuent le caractère théâtral de l’œuvre. La touche vive et le camaïeu de rouge employé donne une dimension chaleureuse et dynamique à l'œuvre. Menkes parvient avec brio à saisir un instant suspendu dans le temps, la performance rieuse d’un clown, qui, d’une main levée retient toutes les attentions. E.V

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

Albert RAFOLS CASAMADA (1923-2009) Sans titre, 1987 Acrylique sur papier kraft, signée et datée en bas à droite Haut. : 25 cm ; Larg. : 27 cm (dimensions à vue) Issu d'une famille de peintres catalans, Albert Ràfols-Casamada apprend le dessin auprès de son père. Il abandonne sa formation d'architecte pour apprendre la peinture, et les poèmes qu'il écrit alors prennent leur sens sous son pinceau. Il étudie à Paris, voyage en Hollande et en Belgique. Son œuvre, d'abord figurative, se dirige rapidement vers l'abstraction, sous l'influence des œuvres de Nicolas de Staël et de Joan Miró. Il représente avec poésie des sujets tels que la mer et l'Antiquité, animés par de vives couleurs. Certaines de ses œuvres sont conservées dans des musées tels que le Centre Georges Pompidou à Paris, et le musée Guggenheim, à New York. ATTENTION : STOCKAGE ET RETRAIT NOTRE ÉTUDE ÉTANT ACTUELLEMENT EN TRAVAUX, TOUS LES LOTS SERONT À RETIRER DANS NOTRE GARDE-MEUBLES À SAINT-OUEN, MUNI DE VOTRE BORDEREAU SOLDÉ ET D'UNE PIÈCE D'IDENTITÉ. Adresse : LTSE - 50, rue Ardoin 93400 Saint-Ouen - Bâtiment 556C. Ouverture 8h30-12h30 - 14h-17h (du lundi au vendredi). Localisation GPS : 48.9116440170972, 2.322533212510162. FRAIS DE STOCKAGE : - Stockage offert pour tous retraits la première semaine, jusqu'au 29 avril inclus. - 5 euros/jour et par lot à compter du 30 avril inclus. EXPÉDITION : AUCUNE EXPÉDITION NE SERA ASSURÉE PAR AUDAP & Associés. Vous pouvez contacter le prestataire de votre choix, notamment : - The Packengers : hello@thepackengers.com - Mehdi Mentouri : mentouri.mehdi@gmail.com - LTSE : contact@ltse.fr

Estim. 100 - 150 EUR