Armes, militaria, souvenirs historiques

Ordre du Dragon d'Annam, insigne de chevalier, fabrication indochinoise en métal argenté, centre et dragon émaillé, ruban rouge bordé jaune orangé donné par l'Empereur après 1896, avec épingle. Écrin d'origine recouvert de papier rouge orangé (petit manque). 89 x 48,5 mm. TTB

Fusil Auguste Francotte juxtaposé à platines calibre 12/70 (n°87217). Canons lisses de 68.5cm, crosse anglaise de 360mm, double détente, chokage ¾ et full, belles gravures rinceaux, vendu en mallette cuir. Arme de catégorie C1 soumise à déclaration. L'acquéreur devra présenter une pièce d'identité, son permis de chasser français et validation en cours ou licence de tir française en cours de validité et tamponnée par le médecin. Les personnes étrangères n'ayant pas ces papiers devront se faire représenter par un armurier pour l'achat. En vertu de l'article R313-22 du Code de la sécurité intérieure et du décret n°2018-542 DU 29 JUIN 2018 relatif au régime de la fabrication, du commerce, de l'acquisition et de la détention des armes, la remise des armes acquises est subordonnées à la consultation préalable du Fichier National des Interdits d'acquisition et de détention d'armes (Fichier FINIADA) par un armurier que l'organisateur de la vente mandate à cet effet. Ce cout est de 35 € HT par arme à déclarer et sera pris en charge par l'acquéreur.

Croix de chevalier de l'ordre de la Réunion, en or, émaillée, poinçonnée à la tête de coq, à douze branches émaillées blanc, intercalées de flèches, centres en or en deux pièces, pourtour émaillé bleu ; à l'avers, le trône impérial et la devise : “TOUT POUR L'EMPIRE” et, revers au : “N” entouré d'une couronne de lauriers sur fond rayonnant et la devise : “À JAMAIS” ; couronne ciselée d'aigles, émaillée bleu sur la bordure, marquée, d'un côté : “NAPOLÉON” et, sur l'autre : “FONDATEUR” ; ruban bleu clair à bouffette ; diamètre 36,5 mm, poids brut 21,7 g. (Quelques infimes manques d'émail à quelques pointes dont une légèrement tordue ; infime manque à l'émail bleu du revers). Époque Premier-Empire. Très bon état.

Croix de chevalier de l'ordre de Saint-Louis en or, émaillée, fort anneau cannelé ; grand ruban avec système de fixation en argent ; largeur 27,5 mm, poids brut 12,3 g. Époque Louis XV. Très bon état

Rare croix de chevalier de l'ordre royal d'Espagne, en or, à cinq branches émaillées rouges, centres en or en deux pièces, légende émaillée bleu, sur l'avers le lion dressé couronné d'Aragon, autour la devise : “VETUTE ET FIDE”, et sur le revers la tour de Castille et la devise : “JOS. NAP. HISP. ET. IND. REX. INS” ; ruban cousu rouge avec, au milieu, une bande noire et blanche ; largeur 40,5 mm, hauteur 39 mm, poids brut 15,5 g. (Quelques manques à l'émail rouge de deux branches). Époque Premier-Empire. Très bon état.

Belle croix de chevalier de l'ordre de Malte demi-taille, en or, émaillée, surmontée d'une couronne fixe, bélière mobile en forme de ruban lié, branches épaisses ; largeur 20 mm, hauteur 44 mm sans la bélière et 54 avec, poids brut 13,3 g. (Sans ruban). Probablement Époque XVIIIe. Très bon état.

Vilmos ZSOLNAY (1840-1900) - Rare verseuse à corps de forme zoomorphe à anse végétale en porcelaine-faience émaillée à glaçure à l'éosine dans les tons irisés bleus et verts à nuances cuivrées Signée du cachet aux cinq églises Zsolnay Pecs Vers 1899 H : 26,5 cm (Infime éclat au bec) Bibliographie : - Gilda Cefariello Grosso, «In Liberty ungherese nelle ceramiche della manifattura Zsolnay», Palombi Editori, Roma 2001, modèle similaire reproduit page 51 - Keramika Zsolnay», mGC Gradec, modèle similaire reproduit page 83 - modèle similaire reproduit page 71 VILMOS ZSOLNAY Vilmos Zsolnay, né le 19 avril 1828 et décédé le 23 mars 1900 à Pécs, est un industriel de la porcelaine hongrois, à la tête de la manufacture de porcelaine Zsolnay de 1853 à 1900. Maîtrisant l'art de la céramique à la perfection, Vilmos Zsolnay expérimenta avec succès différentes techniques d'émaillage et de glaçure. Ses travaux furent plébiscités en 1874, à Vienne, lors de l'Exposition Universelle et en 1878, pendant l'Exposition Universelle de Paris. La «technique Zsolnay» obtint la médaille d'or et Vilmos reçut la Légion d'Honneur pour avoir inventé l'éosine. L'éosine est un vernis de très grande qualité qui donne à la faïence une apparence métallique irisée. Ce lustre coloré fit la fortune de Zsolnay qui remporta de nombreux prix au fil des années ainsi qu'en 1900, à Paris, pendant l'Exposition Universelle.

Plaque de grand-croix de l'ordre de la Légion d'honneur, en argent à pointes de diamant, centre en argent en trois pièces, épingle basculante et deux crochets au dos, signée : “OUIZILLE LEMOINE JOAILLERS BIJOUTIERS DE LA LÉGION D'HONNEUR RUE DU BAC N° 1 PARIS” ; poinçon à la tête de sanglier ; diamètre 92 mm, poids 69,7 g. Époque Second-Empire. Très bon état.

Carabine à silex d'officier de la Manufacture de Versailles, canon octogonal légèrement tromblonné, bleui, signé sur le pan supérieur : “BOUTET DIRECTEUR ARTISTE”, hausse fixe au tonnerre, point de mire réglable, calibre 14 mm, rayé cheveu alterné de neuf grosses rayures, longueur 48 cm ; queue de culasse unie ; platine à corps plat festonnée et découpée à l'arrière, signée : “MANUFRE À VERSAILLES”, chien à col de cygne, queue de détente réglable ; garnitures en fer découpées, vis et rosettes de contre-platine gravées ; crosse en noyer à joue, sculptée d'un feuillage, poignée quadrillée ; baguette en bois fruitier terminée par un embout en fer tourné ; longueur totale 86 cm. (Bleu probablement repris). Époque Directoire, vers 1795/1798. Très bon état. Ce modèle de carabine est proche de celles offertes par la Manufacture de Versailles aux Directeurs, mais un peu plus simple.

Ngân Tiền, Long Văn (sublime dragon) de 3 Tiền en argent, ère de Minh Mạng (1820-1841), tranche striée en oblique, avec deux anneaux. Cordon de suspension en soie violette, pampilles de soie jaune, bleu et violette. 31, 4 mm, poids brut: 19,9 g. SUP Schroeder 188. Sylvester 4/B/4/a (4.2.4.1). Présenté encadré avec le diplôme d'attribution entièrement calligraphié sur papier rouge, sceau impérial à l'encre rouge, surchargé d'une traduction «Récompense offerte par ordre de Sa Majesté, à M. Ferré, aide-médecin, une médaille d'argent. Tự Đức, 33e année, 4e mois, 26e jour» signé de l'inspecteur des douanes Antoine Cheleprêtre(?). Le texte annamiteprécise«Récompense du type LONG VAN, dragon orné - Tiền en argent de 1re (classe)». 25,5 x 16,5 cm (à vue). De tels documents de couleur rouge sont réputés avoir été écrits de la main même de l'Empereur. Pierre Albert Ferré, aide-médecin à bord du Du Couëdic, il a fait la campagne du Tonkin.

PRÉSENT CARTIER OFFERT PAR LA REINE ELIZABETH II (1926-2022) - Épingle de cravate en or 9k au chiffre de la Reine Elizabeth II, dans son écrin d’origine de la Maison CARTIER de Londres en maroquin rouge frappé également de son chiffre à l’or. Elle est accompagnée d’un courrier adressé au matelot Claude Sellier pour le remercier du succès et de la sécurité du séjour que Sa Majesté effectua à bord du “Borde Fretigny”, signé par son secrétaire Edward Ford. À Paris, le 11 avril 1957. H. 6,6 cm. Poids brut : 1,25 g.

Revolver à percussion système Lagreze « Brun Breveté » Six coups, calibre 11 mm. Canon à pans, gravé « Brun Bté à Paris ». Plaquettes de crosse en noyer marbré. Vers 1850-1860. E.M. (piqûres uniformes, mécanique à revoir)

Médaille ou insigne uniface de l'Association des Vainqueurs de la Bastille, médaillon ovale à bélière, en laiton doré, gravé de lauriers, centre argenté représentant le cachet des Vainqueurs de la Bastille ; beau ruban noué, bleu à bords blanc et rouge, brodé d'un médaillon en fils d'or, noué par un ruban tricolore, représentant, au centre, les trois ordres avec un coeur rouge au milieu, il est marqué en-dessous, en fils d'or : “Liberté - 14 JUILLET 1789” ; hauteur 55,5 mm, largeur 41 mm. Époque révolutionnaire. Très bon état.

Croix de chevalier de l'ordre de Saint-Louis, réduction, en or, émaillée, anneau cannelé ; poinçon tête de bélier ; avec un petit ruban en forme de rosette ; largeur 21 mm, poids brut 7,5 g. Époque Louis XVI. Très bon état

Roumanie - Ordre de la couronne (fondé en 1881) Ensemble de grand officier du 1er type à titre civil, comprenant une étoile de Commandeur et une plaque de Commandeur de l’Ordre de la Couronne en vermeil, argent et émail. Poids étoile 48,2 g. Poids plaque 62,5 g. (manque à l'étoile) Dans un coffret de la maison Resch à Bucarest, au chiffre du roi Ferdinand (1914-1927).

Intéressant mousqueton à silex d'officier de la garde royale ou de la garde nationale, canon à pans au tonnerre puis rond, poinçonné sur les trois pans : “B R” surmontés d'une couronne royale, entre deux branches de lauriers, dans un ovale et : “R” ; il est gravé, sur le dessus, en lettres gothiques fantaisies : “A. LE PAGE” ; longueur 74 cm, calibre 17,5 mm ; queue de culasse matriculée : “22” ; platine modèle an IX, polie glace (peut-être bleuie à l'origine, il reste des traces sur le chien) ; garnitures en bronze, sous-garde et pontet du type de celui des gardes du corps du Roi, terminé par une fleur de lys, talon de crosse en fer monogrammé sur le retour : “A B” ou “A P” ; crosse en noyer veiné, poinçonnée : “J N” et matriculée : “J 22” ; baguette en fer ; longueur totale 114 cm. Époque Restauration. Très bon état.

Carabine de Versailles de cavalerie modèle 1793, canon octogonal rayé de sept grosses rayures, légèrement tromblonné, poinçonné au tonnerre : “B 2” surmontés d'un bonnet phrygien, dans un ovale, longueur 40 cm, calibre 15 mm ; platine à corps plat portant le même poinçon, signée : “MANUFRE À VERSAILLES”, chien à col de cygne, bassinet en laiton ; garnitures en laiton découpées, passant de sous-garde rectangulaire à section carrée, battant du fût en fer articulé ; crosse en noyer à joue ; longueur totale 78 cm. (Quelques piqûres sur la partie avant de la platine). Époque an III, an IV (septembre 1794/septembre 1795). Très bon état.

Croix de chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur, 2e type, couronne mobile, en argent, émaillée, centres en or émaillés en deux pièces ; poinçon au faisceau de licteur ; avec son ruban ; diamètre 37,5 mm, poids brut 16 g. (Petits manques aux émaux ; petit enfoncement sur la tête de l'Empereur). Époque Premier-Empire. Bon état

Croix de l'ordre du Service distingué (D. S. O.), fondé par la Reine Victoria le 5 septembre 1886, à quatre branches en vermeil, émaillée blanc, centres en métal doré émaillé, revers au chiffre du Roi George V, avec son ruban et sa fixation ; présentée dans son écrin en maroquin noir, intérieur en velours bleu, de la maison : “GARRARD & C° 24 Albemarle St London” ; largeur 41,5 mm, poids brut 35 g. Époque, Grande-Bretagne, premier tiers du XXe. Très bon état.

Dague de chasse de récompense, garde en laiton argenté, quillons en “S” ciselés d'un pied de chevreuil, clavier ciselé de deux corps de chasse et d'une tête de cerf, calotte en forme de tête de félin avec un retour orné d'un médaillon entouré de perles, fusée de corne ; lame de type yatagan à une forte gorge gravée à l'eau-forte de trophées et de rinceaux ; fourreau recouvert de chagrin à deux garnitures en laiton argenté, arrière de la chape gravé : “Gd Collège Stanislas - 1ère Section - 2ème Prix d'Armes - Mr Jouart - 1869 - Profr Mr Bertrand”, bouterole entièrement repoussée, sur les deux faces, de feuillages et de rinceaux, dard en forme de bouton cannelé ; longueur 67 cm. (Léger accident au cuir, à l'extrémité). Époque Second-Empire. Très bon état, à nettoyer

Paire de pistolets à silex de marine ou de voyage, canons octogonaux en laiton, points de mire en argent, poinçonnés sur les pans gauches de Saint-Étienne, calibre 15,5 mm ; queues de culasse en fer gravées, portant un oeilleton ; platines à corps ronds en laiton, chiens à col de cygne ; garnitures en laiton, découpées et gravées de feuillages et de rinceaux, calottes ovales plates ; crosses en noyer, poignées finement quadrillées et cannelées sur le dessus ; baguettes en fanon à embout de corne ; longueur 29,5 cm. (Un grand ressort de platine changé). Époque Premier-Empire, vers 1810. Bon état.

Arquebuse de chasse à rouet Canon à pans, rayé, avec hausse à feuillets, traces de signature au pointillé. Entures à la queue de platine. Platine à rouet, démontable à la main, gravée d’une divinité sur son char et de rinceaux feuillagés. Chien recouvert d’une plaque de laiton gravé d’une allégorie de la Justice. Fût à embout en corne et fils d’os. Contre-platine en laiton gravé d’une femme alanguie, angelot et chiens dans un encadrement de rinceaux. Double détente (une tordue). Pontet en laiton (manque une vis). Crosse à pans, décor d’incrustations de fils de laiton, tiroir de crosse en corne. Incrustations de corne et de nacre gravées. Couvre bassinet coulissant. Fin XVIIe - début XVIIIe siècle. Platine et crosse en partie surdécorées postérieurement au XIXe siècle. Long. 106 cm. A.B.E. (manque le point de mire)

Fort sabre d'officier dit “petit Montmorency”, garde à une branche et coquille en laiton, ciselée et dorée, modèle dit “au lion grimpant” tenant une massue surmontée d'un bonnet phrygien et écrasant, avec ses pattes arrière, un dragon, dont une posée sur un canon, plateau ajouré, quillon en forme de coquille, pommeau en forme de tête de lion, fusée entièrement filigranée ; forte lame presque droite, gravée sur une face d'une grenade enflammée, de l'inscription : “La PATRIE”, d'un trophée d'armes et en-dessous d'une fleur de Lys, sur l'autre face, d'un trophée d'armes et de l'inscription : “La Loi” et en-dessous des frises feuillagées ; fourreau de cuir à trois garnitures en laiton doré, ornées de filets ; largeur de la lame 45 mm, longueur totale 89,5 cm. (Un petit accident à la jonction de la coquille avec le plateau ; cuir probablement légèrement postérieur). Époque révolutionnaire, vers 1790/1792. Bon état.

Paire de pistolets à silex de marine, canons à trois registres en laiton, à deux pans latéraux puis ronds, gravés sur les premiers registres d'un trophée d'armes, renforcés près de la queue de culasse et gravés d'une palmette, terminés par un bourrelet, calibre 14,5 mm ; queues de culasse en fer gravées ; platines en bronze, gravées au trait, chiens à col de cygne ; garnitures en bronze, découpées et gravées de rinceaux et de feuillages ; crosses en noyer, légèrement sculptées ; baguettes en fanon à embout de fer ; longueur 29 cm. Époque fin XVIIIe, début XIXe. Bon état.

Paire de pistolets à silex de marine, canons à deux registres en laiton, à deux pans latéraux puis ronds, terminés par un bourrelet, ils sont renforcés, près de la queue de culasse, calibre 13 mm ; queues de culasse en fer ; platines à corps ronds en laiton, chiens à espalet ; garnitures en laiton, découpées ; crosses en noyer ; baguettes en bois à embout de corne ; longueur 25,5 cm. Époque XVIIIe, Premier-Empire. Bon état.

Lot de deux poignards décoratifs, type Kriss, en bois et métal. 47-48 cm (oxydation)

Ngân Bài d'officier de la garde du Palais commandant cinq compagnies, TRUNG VỆ - NGŨ ĐỘI SUAT ĐỘI. Plaquette ovale constituée de deux feuilles d'argent, les caractères repoussés, le revers gravé au poinçon de caractères correspondant généralement au poids brut. 75 x 53 mm, poids brut: 15,3 g TTB

Rare croix de chevalier de l'ordre royal des Deux-Siciles de l'époque de Ferdinand IV de Bourbon, demi-taille en or, branches émaillées rouge, surmontées d'une fleur de Lys et d'une couronne royale articulée, centres en trois pièces en or, émaillés, à l'avers une fleur de Lys et autour l'inscription : “FELICITAT. REST. X. K. J. MDIIICXV”, au revers le cheval courant, au-dessus de la Crinacrie et, autour la devise : “FERDI. BORBO. UTRIUS. SICIL. R. P. F. A.” ; ruban bleu ; largeur 26 mm, hauteur 39 mm, poids brut 5,6 g. Époque, Sicile, 1815. Très bon état.

Poignard « Kindjal » Monture et fourreau gravé de rinceaux en argent, entièrement gravé et niellé. Lame courbe à gouttière, poinçonnée. Fourreau recouvert de chagrin à deux garnitures. Long. 36,5 cm. B.E.

Mousqueton à percussion genre 1816 T de cavalerie portant des poinçons turcs (tughra), canon de 49,8 cm, poinçon sur le pan supérieur au tonnerre ; platine de type français avec la même marque ; garnitures en fer à tringle courte, embouchoir en fer maintenu par une épingle à pivot ; crosse en noyer ; longueur totale 89 cm. Époque, Turquie, seconde moitié du XIXe. Bon état

Fusil de chasse à silex, double canon en table poinçonné au tonnerre, calibre 16 mm ; platines à corps plats gravées et signées : "Pitiote à St-Étienne" ; belles garni-tures en argent poinçonnées, ciselées de scènes de chasse ; crosse en ronce de noyer, à joue, sculptée, poignée quadrillée terminée par une tête de sanglier, petite pièce de pouce en or ; longueur 125,5 cm. (Le canon a perdu son bleui ; manque la baguette). Époque Restauration, vers 1820. Très bon état. POINÇONS : 1er titre des départements, tête d'homme dans un hexagone, 1819 ; de garantie, 1819 ; orfèvre : "C. C.", dans un losange horizontal. PITHIOT ou PITIOTE, arquebusier à Saint-Étienne, an XIII/1836. Catégorie D - vente libre aux plus de 18 ans. Ce lot est présenté par Monsieur Bernard CROISSY, expert en militaria. 06 07 64 29 15 - bernard.croissy@wanadoo.fr

Poignard d’Afrique du Nord, dit Koumyah Poignée en corne blonde. Monture et fourreau en argent ciselé. B.E.

Croix de l'ordre de Malte en métal doré, émaillée, surmontée d'un trophée, avec un écu émaillé ; ruban noir ; largeur 50 mm, hauteur 135 mm. Époque début XXe. Bon état

Plateau de ceinturon d'officier du 1er régiment de cuirassiers dit “de la Reine”, en laiton ciselé et doré, aux armes de France et de Savoie surmontées de la couronne royale ; 74,5 x 86,5 mm. (Fabrication ancienne, postérieure). Époque fin XIXe, XXe. Très bon état

Fusil à silex de type dragon 1822, modèle non identifié, probablement de fabrication privée de Saint-Étienne, canon poinçonné sur le pan gauche de Saint-Étienne et numéroté : “17” (peut-être 1817), signé en-dessous : “BROSSARD - ROSET”, longueur 97,3 cm, calibre 17,5 mm ; platine du fusil d'artillerie 1816, longueur 144 mm ; toutes les garnitures en laiton, sauf la sous-garde et les battants en fer ; crosse en noyer à joue, sans marquage ; longueur totale 136 cm. (Manque l'épinglette de l'embouchoir et la baguette ; un éclat au bois, réparé, au-dessus de l'arrière de la platine). Il est présenté avec une baïonnette. Époque Restauration. Bon état

Deux sabres : - Sabre de cavalerie modèle 1822-83. Poignée recouverte de cuir avec filigrane. Monture en laiton, garde à trois branches. Lame droite à dos plat et pans creux. Fourreau en tôle de fer. - Sabre d’officier de cavalerie modèle 1822 (manque le filigrane). Lame de Coulaux & Cie Klingenthal. Fourreau en tôle de fer allégé à un bracelet. A.B.E.

Japon: Sabre court japonais dit Wakisashi. Poignée recouverte de galuchat, d'un tressage et de deux menuki. Lame légèrement courbe et polie, soie signée. Fourreau en bois laqué avec son couteau. Longueur de lame ( de la pointe à la pointe de la soie): 49 cm Longueur de la lame (tranchant): 38,5 cm Longueur totale: 56 cm Japon période Edo.

Glaive de sous-officier de type 1816, garde en laiton, croisée ornée d'un fleuron et de deux palmettes, poignée à écailles bordées, pommeau rond ciselé d'un coq dans un médaillon ; lame modèle 1816 à trois gorges ; fourreau de cuir à deux garnitures en laiton ; longueur 67,5 cm. (Le fourreau arrive à 5 mm de la garde, le cuir a probablement séché). Époque Louis-Philippe. Bon état

Plateau de ceinturon d'officier du régiment du comte de Provence, futur Louis XVIII, en laiton doré estampé, rectangulaire, à angles arrondis, bordé d'un double filet, au centre les armoiries royales surmontées d'une couronne princière, sur fond de drapeaux et d'une croix, en laiton ciselé et doré, ce motif rapporté sur le fond ; 65,5 x 109 mm. Époque vers 1770/1789. Très bon état

Excellent sabre wakizashi à lame avec marque de polissage, hamon ou trempe d'origine clairement visible. Koshirae (garniture, garde et fourreau) d'origine. Tsuka ou poignée recouverte de peau de requin ou de galuchat, avec ito en soie noire. Tsuba ou garde-main en fer noir. Saya ou gousse d'une époque plus tardive. Japon, XVIIe-XVIIIe siècle. 64 cm de long sans le fourreau.

"[Voyage] Jean GIRAUDEAU - L'Italie, la Sicile, Malte, la Grèce, l'Archipel, les îles ioniennes et la Turquie, souvenirs de voyage historiques et anecdotiques Chez l'auteur, Delaunay, Laisné, Bohaire à Paris, 1835 - Superbe exemplaire de ce très rare récit de voyage, en seconde édition à la date de l'originale. Bien complet des 15 planches lithographiées hors-texte dont un portrait dépliant d'Othon roi des Grecs, une planche dépliante représentant le voyage de la duchesse de Berry à bord du Francesco et les deux dernières planches comportant chacune 5 vignettes, en plus des nombreuses vignettes in-texte. Intérieur bien frais dans l'ensemble, rousseurs légères et un peu plus prononcées sur quelques planches. Exemplaire très bien relié en reliure d'époque, plein veau romantique bleu, doubles encadrements de filets dorés sur les plats, dos à 4 nerfs aux caissons richement ornés, filets dorés sur les coupes et tranches marbrées, dentelles dorées aux contreplats. Etiquette du libraire Bossange Père au contreplat. Très légers frottements et petits accrocs en tête et queue du premiers mors sans gravité, très belle condition pour cet ouvrage devenu particulièrement rare, seul récit de voyage du médecin Jean Giraudeau Saint Gervais. In-8, 404pp + 2 planches in fine."

Croix de chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur, modèle de luxe, dit “des cent-gardes”, à grosse couronne, les aigles en relief, en argent, émaillée, branches à filets, centres en or en trois pièces ; poinçon à la tête de sanglier ; avec son ruban ; diamètre 42,5 mm, poids brut 34 g. Époque Second-Empire. Très bon état

Croix d'officier de l'ordre de la Légion d'honneur, en or, émaillée, centres en or, feuilles de lauriers vertes, fruits rouges ainsi que le pontet ; poinçon à la tête d'aigle ; ruban à rosette ; diamètre 40,5 mm, poids brut 23,8 g. Époque Second-Empire. Très bon état

Casque de pompier, modèle à cimier orné de feuillages, bombe en laiton à la Minerve ; plaque à l'aigle marquée : “DEVOUEMENT. SRS POMPIERS DE DUN LE ROI” ; visière articulée en laiton estampée, ornée de deux haches croisées et de branches de chêne ; jugulaires à écailles estampées en laiton, chenille de crin noir, plumet de crin rouge. (Manque l'intérieur ; plaque probablement remontée au Second-Empire ; un cordon de jugulaire accidenté). Époque Louis-Philippe, Second-Empire. Bon état Canton de Dun le Roi, devenu, en 1880, Dun sur Auron, département du Cher, entre Bourges et Saint-Amand-Montrond.

Excellent sabre wakizashi à lame avec marque de polissage, hamon ou trempe d'origine clairement visible. Koshirae (garniture, garde et fourreau) d'origine. Tsuka ou poignée recouverte de peau de requin ou de galuchat, avec ito en soie noire. Tsuba ou garde-main en fer noir. Saya ou fourreau laqué avec quelques défauts. Conserve le Kogatana (petit couteau placé dans la garde). Japon, XVIIe-XVIIIe siècle. 61,5 cm de long sans le fourreau.

Pistolet à silex double d’officier de marine Canons juxtaposés, en laiton. Platines à corps ronds en bronze et chiens col de cygne en fer. Bassinet pare étincelle. Garnitures en argent ciselé et gravé de feuillages. Crosse en noyer sculpté verni. Baguette à embout bois de cerf. Vers 1780. Long. 34,5 cm. A.B.E. (fêles aux chiens)

Ngân Bài d'officier de la garde du Palais commandant quatre compagnies, TRUNG VỆ - TỨ ĐỘI SUAT ĐỘI. Plaquette ovale constituée de deux feuilles d'argent, les caractères repoussés, le revers gravé au poinçon de caractères correspondant généralement au poids brut. Petit accident à deux supports de pampille. 74 x 54 mm, poids brut: 13,1 g TB à TTB

Beau fusil de chasse à silex, double canon en table bruni, transformé à percussion tout en ayant gardé ses trous de lumière apparents, reculassé, damasquiné d'or sur le dessus, poinçonné aux tonnerres : “I L C” ou “J L C”, orné de feuillages, d'étoiles, d'éclairs, de losanges, de fleurons, de toiles d'araignées et de palmettes et signé : “De l'Étang” et “À Versailles”, point de mire en argent, damasquiné d'or autour et à l'extrémité, longueur 76 cm, calibre 15 mm ; platines à corps plats ciselées de cannelures à l'arrière, gravées au centre d'un cerf et d'un loup et signées sous l'emplacement des anciens ressorts de batteries : “De l'Étang” sur l'une et : “À Versailles” sur l'autre, chiens légèrement gravés ; belles garnitures en argent, poinçonnées, ciselées de feuillages, d'urnes enflammées ou garnies de fruits, côtés de la plaque de couche ciselés d'une frise de cercles entrelacés ; belle crosse en bois veiné, sculptée, sur les deux joues, de feuillages et d'un fleuron, toutes les bordures sont sculptées de feuillages, de fleurs et de palmettes, poignée quadrillée, terminée par une tête de canard fantastique ailée, fût court également quadrillé ; baguette en fanon à embout de corne ; longueur totale 116 cm. Époque Consulat, Premier-Empire. Très bon état. POINÇONS : coq 1er titre et garantie : “88” pour la province, Seine-inférieure, 1798/1809 ; orfèvre : “J M” surmontés d'une étoile, non identifié ; c'est le même orfèvre qui travaillait pour BOUTET, à la Manufacture de Versailles. De L'ÉTANG Constant Prosper, arquebusier inventeur à Paris et à Versailles, 1805/1828 ; arquebusier de S. A. Impériale et Royale Mgr le Prince BORGHÈSE. Brevet de perfectionnement, le 26 septembre 1810, pour platine à poudre sur-oxygénée enflammée par le choc ; 28 rue de l'Orangerie à Versailles.

Bài d'inspecteur délégué selon les ordres de l'Empereur, grande et lourde plaque coulée en alliage de plomb, figurant des dragons affrontés sur une face, des fleurs sur l'autre, texte en caractères chinois signifiant «Représentant de l'Empereur QUIAN LONG» (1736-1796). 90 x 60 mm, poids brut: 330 g Fonte probablement postérieure. Ce rapprochant de la calligraphie annamite (caractères DU et TRAM), cette pièce pourrait être contemporaine de la révolte des Tay Son et de l'exil de la reine mère en Chine (dynastie Lê), avec l'intervention chinoise au Tonkin en 1788 & 1789 (voir Schroeder, Études annamites, p. 70).

Plaque de chevalier grand-croix de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre en argent à pointes de diamant, centre en vermeil émaillé entouré d'une couronne de palmes ; poinçons tête de sanglier, orfèvre : “A C” ; diamètre 86 mm, poids brut 75,7 g. Époque, Vatican, fin XIXe. Très bon état