Drouot.com>Luxe & Art de vivre>Arts de la table et argenterie

Arts de la table et argenterie

La ménagère de moins de cinquante ans ne l’aime guère, ce service de couverts de table qui porte son nom. Et pourtant, on trouve dans les ventes aux enchères Arts de la table et Argenterie de belles ménagères anciennes en argent ou en vermeil, composées de fourchettes et de couteaux de table, de cuillères à café ou à entremets, de pince à sucre et de pelle à tarte soigneusement présentés dans un écrin.
Argenterie traditionnelle portant des motifs à coquille ou à filet, pièces exceptionnelles d’orfèvres de style rocaille (Odiot) ou Art Déco (Puiforcat, Christofle…) sont présentées dans ces ventes aux enchères online avec des services de tables en porcelaine (Sèvres, Meissen, Limoges…) ou en faïence (Moustiers, Gien, Nevers…) qui comprennent assiettes plates, creuses et à dessert, soupière, saucière… En verre et contre tout, les services de verres et les carafes en cristal de Baccarat, Saint-Louis, Lalique ou Daum le disputent aux pièces de forme dont le but est de présenter et de servir les mets : aiguière, drageoir, saupoudreuse, confiturier…
Le saviez-vous ? Une pièce de forme qui subsiste aujourd’hui est le seau à champagne, régulièrement proposé dans les ventes aux enchères de Drouot.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’arts de la table et argenterie à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

Voir plus

Lots recommandés

L'ASSIETTE AU BEURRE, 118 numéros entre 1906 et 1908. L'Assiette au Beurre était un périodique hebdomadaire qui satirisait et attaquait la bourgeoisie et les institutions gouvernementales, tout en abordant diverses questions sociales et politiques de la Belle Époque. Chaque numéro était illustré par un seul artiste. Des couvertures de : 1906 - 51 numéros Villemot, Grandjouan, A Roubille, Iribe/Camara, Fourment, Galentura, Barrere, Hermann paul, Grandiouan/Delannoy/Naudin (divers), Radiguet, Grandiouan, Wagner (divers), Radiguet, Grandiouan, Villemot, Vadaz, Hermann Paul, Carlegle, Camara, Valéry Muller, Poulbot, Ibels, Camara, Naudin, Guydo, Bernard, Flores, Grandiouan, Gallo, Flores/Poulbot, Villemot, Radiguet, Radiguet, Galanis, Grandjouan, Galantara (divers), Iribe, Camara, Poulbot/Florès, Grandiouan, Kirchner/ Jozsa, Camara / Radiguet, Malteste, Tossol (divers), Camara, Galanis, Grandjouan 1907 - 49 numéros Radiguet, Jossol, Naudin, Berger, Ostoya, Delannoy, Kirchner, Naudin, Grandiouan (divers), Jossol, Galanis, Galanis, Camara, Hermann Paul, Jossol, Savignol, Grandjouan, Bernard, Poulbot, Grandiouan, Jossol (divers), Galantara, Flores, Ostova, Delannoy, Barcet, Jossol, Grandiouan, Hermann Paul, Radiguet, Galanis, Naudin, Flores, Delannoy, Kirchner, Plumer, Jossol, Grandjouan, Radiguet, Jossol (divers), Almerevda, Bernard, Brunner, Grandjouan 1908 - 18 numéros Villemot, Radiguet, Poulbot, Illero, Bernard, Radiguet, Delannoy, Delannoy, (divers), (divers), Grandiouan, Delannoy, Helle, (divers), Poulbot, Grandiouan, Radiguet, Poncet (Lot en l'état - accidents à certains numéros)

Estim. 60 - 80 EUR

Kim Khánh, ère Minh Mạng (1820-1841). Khánh en or à décor repoussé et ciselé, sur le pourtour deux dragons affrontés dans des nuées face à un astre flamboyant, sur l'avers les caractères MINH MẠNG NIEN TAO indiquant l'ère Minh Mạng, au revers la formule PHUC NHU DONG HAI signifiant «favorable comme la Mer de l'Est». Cordon de suspension et pampille violette. 61 x 34 mm, poids brut: 9,50 g TTB à SUP L'origine des Khánh reprenant la forme des Gongs comme récompense est incertaine, mais l'existence de ces «Pierres musicales» est attestée sous Minh Mạng dès 1825. Dans son étude publiée dans le Bulletin des Amis du Vieux Hué de janvier 1914, M. Dumoutier signale ainsi la représentation d'un Khánh sur une assiette datée de 1825 figurant parmi les objets de l'Empereur lettré. Son successeur Thiệu Trị (1841-1847) fait également figurer des Khánh dans sa série de Tiền consacrée aux mêmes objets du lettré et Jules Silvestre décrit en 1883 un Kim Khánh au nom de Thiệu Trị portant les trois caractères: Droit, Diligent, Dévoué. Si les plus anciens Kim Khánh semblent simplement ornés de volutes et nuées, les dragons sont déjà présents sur les Ngợc Khánh impériaux (en jade) de l'ère Thiệu Trị, et seront ensuite repris lors de la systématisation des Kim Khánh le 5 avril 1900. L'hypothèse d'une frappe contemporaine de Minh Mạng et celle d'une restitution en 1900 sont donc toutes deux plausibles pour ce Khánh.

Estim. 2 000 - 2 500 EUR

RARE PETITE CUILLÈRE EN ARGENT AUX ARMES DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER PAR BIENNAIS PROVENANT DU PILLAGE DE LA BERLINE - Cuillère à café du modèle à filets, en argent 1er titre (950 millièmes), la prise estampée des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier. Paris, 1809-1819. Poinçon de titre au 2e coq et de garantie à tête de Minerve. Poinçon d’orfèvre de Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843). Poinçon de contrôle général autrichien, Saint Polten, 1810-1822. L. 14,2 cm. Poids : 30,5 g. Provenance - Service de table de l’empereur Napoléon Ier. - Prise lors du pillage de la berline de l’Empereur, le soir du 18 Juin 1815. - Collection privée, Paris. Exposition La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012, p. 261 (illustrée). Historique Martin Guillaume Biennais est considéré comme l'un des plus grands orfèvres français. Il sera sous l'Empire l'orfèvre de la cour impériale et surtout l'orfèvre attitré de l'empereur Napoléon Ier. Il obtient dès 1802 l'exclusivité des fournitures pour la table de l'Empereur. Ainsi, il exécute un service en vermeil et un service en argent qui seront complétés notamment en 1810 et 1811. Toutes les pièces ont reçu un numéro d'inventaire gravé par Biennais en septembre 1812, notre cuillère, non numérotée, est donc postérieure à cette date. Les cuillères à café du service d’argenterie subsistant sont extrêmement rares, on sait que toute l'argenterie restée en France fut fondue au XIXe siècle, notamment par Napoléon III. Ainsi, l’argenterie restante ne peut venir que de Sainte-Hélène ou du pillage de la berline à Waterloo (voir Catalogue d’exposition, La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012, article d’Anne Dion, p. 259). Notre cuillère, portant le fameux poinçon de contrôle général autrichien de Saint Polten, provient donc du pillage de la berline, le soir du 18 Juin 1815 (toute l'argenterie prise dans la berline fut re-poinçonnée par la suite). L'Empereur pris dans l'embouteillage causé par la déroute doit quitter précipitamment sa berline laissant notamment son bicorne ainsi que de nombreux effets personnels dont son argenterie. Les troupes prussiennes menée par Blücher pillèrent la berline et se partagèrent le butin. On sait par un inventaire de l'intendant des Dépenses de Louis XVIII, Forestier, que les pertes de “l’argenterie tombée au pouvoir des Alliés dans le mois de juin 1815” sont énormes et concernent en particulier “33 cuillères à café”, ce qui les rend rares par rapport notamment au “104 couteaux” et “99 couverts”. Notre cuillère est ainsi l’une des trente-trois pillées à Waterloo en juin 1815. Oeuvres en rapport - Un couvert complet de l’Empereur avec un couteau provenant de la Berline, vente Millon, 26 mai 2023, lot 141 (adjugé 62.400 €). - Un couvert provenant du pillage de la Berline, vendu chez Kâ-Mondo, 24 juin 2015, lot 147 (adjugé 31.000 €). - Une cuillère du service de l’Empereur, dans un écrin, avec étiquette autographe signée de Joseph Bonaparte, frère de l’Empereur « Tiré du nécessaire de l’Empereur : donné par moi, à mon neveu François Clary. 1839 ». Vente du 24 avril 2011, Maître Bailleul (Bayeux). - Un ensemble de cinq cuillères de table, cinq fourchettes de table, trois cuillères à thé et six couteaux de table, vendu chez Christie’s, Paris, 19 décembre 2007, lot 173 (adjugé 162.000 €).

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

SÈVRES - Paire de plateaux d’écuelle Boizot en porcelaine, à fond bleu agate, à décor sur la bordure d’une frise de palmettes en or et au centre d’une rosace à palmettes, bordés de filets or. Petits éclats. Manufacture royale de Sèvres, 1838. Marques en bleu au chiffre du roi Louis-Philippe datées 1838, marques en rouge “Château de St Cloud”, marques du doreur Moyez. H. 4,5 x D. 23 cm. Provenance Service du roi Louis-Philippe au château de Saint-Cloud. Historique La première commande de Louis-Philippe pour l’une de ses résidences arrive relativement tôt puisqu’en avril et juin 1832, la manufacture de Sèvres est sollicitée pour fournir un service de 1036 pièces (dont 300 assiettes plates) pour le château de Saint-Cloud, en dépit du peu d’attrait du Roi pour cette résidence. Le choix de ce palais s’explique certainement par le fait qu’il ne conservait étrangement pas de service digne de la table royale depuis le service miniature et mozaïque de Louis XVI. En effet, Joséphine lui prit le service fond brun rouge avec fleurs de la Malmaison d’après Redouté (1805), le cardinal Fesch reçut le service fond bleu lapis, têtes imitant le camée prévu dans un premier temps pour Saint-Cloud (1808) et Compiègne récupéra le service fond d’or, guirlandes de fleurs initialement prévu pour la résidence clodoaldienne (1809). Ce fut le début des interconnexions entre Compiègne et Saint-Cloud puisque Louis-Philippe décida de livrer le même service fond bleu agate, frise de palmettes imprimées en or, rosace au milieu des pièces qui en sont susceptibles à Compiègne, dès janvier 1833 (2218 pièces). Rappelons que sous la Restauration, c’est le service « capraire » qui était utilisé dans les deux résidences. Ce choix analogue va obliger la Maison du Roi, par une lettre du 31 janvier 1833, de demander à la Manufacture de différencier la destination de chaque pièce par une « inscription en-dessous » de celles-ci, qui sera en fait une marque au tampon rouge apposée au revers, à côté des marques habituelles de fabrication et de décor de la manufacture. Cette décision unique dans l’histoire des services royaux en France se généralisera pour tous les services de la table du roi Louis-Philippe, à l’exception du service des Bals et des seuls services à dessert (commandées par le Roi comme tels, bien que tous les services de la table royale étaient en réalité à entrée et à dessert).

Estim. 400 - 600 EUR

RARE CUILLÈRE À SOUPE EN ARGENT AUX ARMES DE “MADAME MÈRE”, MARIA-LETIZIA BONAPARTE, MÈRE DE NAPOLÉON IER - Cuillère à potage du modèle à filets-violon, en argent 1er (950 millièmes), la prise gravée des grandes armes de Madame Mère (armoiries impériales surmontant un M pour “Madame” dans un cartouche ovale). Légères usures. Paris, 1798-1809. Poinçon de titre au 1er coq et de garantie à tête de vieillard. Orfèvre : Gilbert Nicolas CASTEL (actif 1798-1818), spécialisé en couverts, sous-traitant notamment pour ODIOT. L. 20,5 cm. Poids : 76,1 g. Provenance - Service de table de Maria-Letizia Bonaparte, mère de l’empereur Napoléon Ier. - Collection privée, Paris. Historique Maria-Letizia Bonaparte née Ramolino, appelée par Napoléon “Madame Mère”, est née en Corse en 1750 et épousa Carlo Maria Bonaparte à l'âge de 14 ans. Pendant les troubles en Corse, les Bonaparte finirent par se ranger du côté des Français et, suite à la mort de son mari, elle s’installa en métropole en 1793. Avec l'arrivée au pouvoir de son fils Napoléon, elle obtint le titre de « Son Altesse Impériale, Madame, Mère de l'Empereur ». Installée à l'hôtel de Brienne, Madame Mère accumula d'immenses richesses, au grand dam de Napoléon. À sa chute en 1814, elle s'installa également sur l'île d'Elbe et l'aurait financé pendant son séjour. Mais suite à son abdication après Waterloo, Letizia s'installe à Rome où elle reste jusqu'à sa mort en 1836. Les archives de la Maison Odiot indiquent qu’un service lui fut livré le 11 novembre 1806. Oeuvres en rapport - Un couvert en argent aux armes de Madame Mère dont la cuillère à soupe est identique à la nôtre (orfèvre illisible), provenant de la famille Bacciochi, vente Osenat, 15 novembre 2014, lot 168 (adjugé 13.000 €). - Une assiette en vermeil par Odiot aux armes de Madame Mère, vente Osenat, 20 novembre 2016, lot 393 (adjugé 3.500 €). - Une paire de pots à crème couverts en vermeil par Odiot aux armes de Madame Mère, vente Christie’s Londres, 31 mai 2012, lot 393 (adjugé 37.250 €). - Une paire de plats à cloche aux armes de Madame Mère, collections de la Fondation Napoléon. - Une paire d’assiettes en vermeil aux armes de Madame Mère se trouvent dans la collection Bruno Ledoux. - Plusieurs pièces du service se trouvaient en outre dans la collection Al Tajir.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR