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Archéologie

On touche là au berceau de l’humanité. Les ventes aux enchères d'archéologie, Antiquités et objets de fouille rassemblent des objets et des œuvres d’art de la préhistoire
à l’Antiquité.
On trouvera dans ces ventes des objets exhumés par les archéologues lors de fouilles : minéraux, silex, tessons de céramiques, fossiles, squelettes de dinosaures…
Les arts du bassin méditerranéen aussi y sont représentés. Les amateurs d’antiquités égyptiennes achèteront aux enchères stèles gravées, amulettes et statuettes funéraires parfois réalisées pour le pharaon.
Les passionnés d’antiquités grecques se disputeront amphores, hydries, statuaire et bustes antiques, tandis que les collectionneurs d’antiquité étrusques et romaines acquerront lampes à huile ou mosaïques.
Le saviez-vous ? Enchères et en os, le marché des ventes aux enchères de fossiles réservé jusqu’alors aux amateurs d’histoire naturelle passionne aujourd’hui les amateurs d’art. Ainsi il n’est plus rare de voir des squelettes de dinosaures ou de mammouth comme celui de Big John atteindre plusieurs millions d’euros à Drouot à l’occasion d’enchères exceptionnelles et de prestige.
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Lots recommandés

NEW KINGDOM EGYPTIAN RELIEF DEPICTING A HIGH OFFICIAL - Nouvel Empire, XVIIIe dynastie, règne d'Amenhotep IV-Akhenaton, Ca. 1353 - 1336 AV. Ce relief en grès représente un haut fonctionnaire assis à l'origine devant une balance. Il est représenté selon les nouveaux canons artistiques : poitrine féminine, ventre proéminent, visage long et expressif, bras fins avec de longues mains et des doigts effilés. Son bras droit est levé dans un geste de commandement et son bras gauche est plié au niveau du coude, la main tenant la palette d'écriture d'un scribe. L'homme porte une robe transparente et une perruque épaisse et ondulée, éléments vestimentaires typiques de la période amarnienne. Un texte hiéroglyphique divisé en quatre colonnes indique les titres et le nom malheureusement incomplet de la personne. Cependant, il est possible de reconstituer son nom à la fois sur la base des hiéroglyphes, bien qu'incomplets, et sur la base des titres : il s'agit probablement de Huya, haut fonctionnaire du pharaon Akhenaton et intendant de la reine Tiyé, la mère du pharaon. Derrière la figure de Huya, on peut voir le buste d'un personnage debout au crâne rasé, représenté dans des dimensions inférieures à celles de Huya. La colonne de hiéroglyphes qui le surmonte n'indique que son nom : Meh, il s'agissait probablement d'un serviteur de Huya. Sur le côté droit, le fragment présente un bord surélevé, ce qui nous permet d'affirmer qu'il provient de l'angle du mur d'une tombe. Le fragment de relief faisait partie d'une scène plus large de pesée de l'or des tributs, une activité à laquelle Huya présidait en tant que "Surveillant du Double Trésor". La pièce est datée de la fin du Nouvel Empire, précisément sous le règne du "pharaon hérétique" Amenhotep IV-Akhenaton (1353-1336 av. J.-C.). En plus de révolutionner la religion égyptienne, en imposant le culte du disque solaire Aton, il donna l'impulsion à un nouveau style artistique, caractérisé par des formes exagérées, appelé "art amarnien" par les spécialistes, du nom du village de Tell el-Amarna, en Moyenne Égypte, lieu où se trouvait l'ancienne ville d'Aketaten "Horizon du disque solaire", fondée par Akhenaton pour être la nouvelle capitale de l'Égypte. Pour des informations similaires, voir : La storia della scultura del Mondo, Egitto1978, p. 146 fig.2. Cette pièce est accompagnée d'un rapport de Simone Musso, conservateur consultant pour les antiquités égyptiennes au Stibbert Museum, Florence, Italie, membre de l'expédition archéologique de Nuri. Dimensions : 420 mm x 410 mm ; Poids : 9,15 kg Provenance : Propriété d'un collectionneur londonien ; anciennement chez Mayfair family S. A., acquis auprès d'un professeur londonien à la fin des années 1970. Cet objet a fait l'objet d'une vérification dans la base de données de l'Art Loss Register et est accompagné d'une lettre de confirmation.

Estim. 12 000 - 20 000 GBP