Art islamique

Orientalisme / Plumier - Ancien plumier en papier mâché. (Orientaliste). 30,4 x 7,3 x 7,5 cm (Qajar / Ottoman) Note : la facture ancienne de la société E. Hatoun Mousky Street Cairo Egypt "Plumier Persan en papier maché fait à Chiraz, à peu près 115 ans d'ancienneté", Facture rédigée dans les années 1920. Selon la facture, on peut situer le plumier vers 1800 à Shiraz (Chiraz) dans l'Iran actuelle.

Dans le style d'Iznik. Pichet en faïence à décor de tulipes et de feuilles saz. H. 21 cm. Fêlures, éclats, l'anse restaurée.

Tapis Agra (chaîne et trame en coton, velours en laine) Nord-est de l'Inde, vers 1880 Haut. : 560 ; Larg. : 360 cm Cet important tapis (par la taille) est rehaussé d'un élégant décor floral stylisé polychrome sur fond noir. La large bordure principale rouge à guirlande de fleurs polychromes stylisées est encadrée de huit contre-bordures bleue et ivoire Agra est une ville impériale indienne de l'Utar Pradesh, célèbre pour son mausolée en marbre blanc, le Taj Mahal, et réputée pour ses tapis. Dès 1549, des artistes sont venus en Inde (de Tabriz et d'Herat) pour rejoindre l'académie des arts de l'empereur Humayun (1508-1556). Mais c'est son successeur, Akbar le Grand (1556-1605), féru d'art, qui préside à la fondation des manufactures en Inde avec l'aide de tisserands perses qui ont particulièrement stimulé la production locale. Les artistes moghols empruntent donc largement au répertoire islamique persan. D'ailleurs l'esthétique des tissus et tapis indiens est parfois si proche de celle de leurs prototypes safavides que seul un oeil avisé peut les différencier. Les Safavides ont donc su faire évoluer la production artisanale et nomade des tapis vers une industrie organisée en manufacture. Pourtant, le tapis est alors un produit de luxe réservé aux palais de la cour. La période la plus florissante se situe au XVIIe siècle avec les productions de Lahore et d'Agra. Mais la majeure partie de la production indienne des XIXe et XXe siècle est attribuée aux manufactures d'Agra qui sont encore aujourd'hui actives. Agra a même donné son nom à la production moghole et, plus spécialement, aux tapis très grands, destinés aux palais de l'aristocratie locale et souvent exportés aux Etats-Unis et en Europe. Ainsi, bien qu'influencé par la Perse, le tapis indien garde une identité propre par la réalité et le détail de ses dessins : les médaillons, et les décors floraux sont omniprésents mais la symétrie est moins rigoureuse. Oiseaux, animaux et arbres sont représentés avec les fleurs et le feuillage. Raffinée, la palette des couleurs est particulièrement séduisante. On y retrouve les motifs persans : le « mustofi » (fleurons et palmes), le « ci » ou « tchi » (nuage en forme de ruban) et le « botech » (poire stylisée). Référence bibliographique : SABAHI, T - Splendeurs des tapis d'Orient - Ed Atlas, Paris - 1987 - p 412-413 et 439 Bon état

Céramique: Fresque de carreaux de céramique (60) inspiration orientale IZNIK (fèle) 163x116cm monté sur panneau

Céramique: Fresque de carreaux de céramique (60) inspiration orientale IZNIK (fèle) 164x102cm monté sur panneau

Tapis Agra (chaîne et trame en coton, velours en laine) Nord-est de l'Inde, vers 1850-1880 475 x 400 cm Ce beau tapis est décoré du motif hérati. Ce motif est composé d'un losange formé de tiges recourbées, qui renferme une rosette et est surmonté d'une palmette à chaque sommet, répété à l'infini, avec à chaque fois quatre feuilles falciformes les unes à côtés des autres. Ce dessin ornait les Tapis Herat (auquel il doit son nom). Il est encadré d'une large bordure principale rouge à guirlande de fleurs polychromes stylisées est encadrée de huit contre-bordures bleue et ivoire. Agra est une ville impériale indienne de l'Utar Pradesh, célèbre pour son mausolée en marbre blanc, le Taj Mahal, et réputée pour ses tapis. Dès 1549, des artistes sont venus en Inde (de Tabriz et d'Herat) pour rejoindre l'académie des arts de l'empereur Humayun (1508-1556). Mais c'est son successeur, Akbar le Grand (1556-1605), féru d'art, qui préside à la fondation des manufactures en Inde avec l'aide de tisserands perses qui ont particulièrement stimulé la production locale. Les artistes moghols empruntent donc largement au répertoire islamique persan. D'ailleurs l'esthétique des tissus et tapis indiens est parfois si proche de celle de leurs prototypes safavides que seul un oeil avisé peut les différencier. Les Safavides ont donc su faire évoluer la production artisanale et nomade des tapis vers une industrie organisée en manufacture. Pourtant, le tapis est alors un produit de luxe réservé aux palais de la cour. La période la plus florissante se situe au XVIIe siècle avec les productions de Lahore et d'Agra. Mais la majeure partie de la production indienne des XIXe et XXe siècle est attribuée aux manufactures d'Agra qui sont encore aujourd'hui actives. Agra a même donné son nom à la production moghole et, plus spécialement, aux tapis très grands, destinés aux palais de l'aristocratie locale et souvent exportés aux Etats-Unis et en Europe. Ainsi, bien qu'influencé par la Perse, le tapis indien garde une identité propre par la réalité et le détail de ses dessins : les médaillons, et les décors floraux sont omniprésents mais la symétrie est moins rigoureuse. Oiseaux, animaux et arbres sont représentés avec les fleurs et le feuillage. Raffinée, la palette des couleurs est particulièrement séduisante. On y retrouve les motifs persans : le « mustofi » (fleurons et palmes), le « ci » ou « tchi » (nuage en forme de ruban) et le « boteh » (poire stylisée). Usures Référence bibliographique : SABAHI, T - Splendeurs des tapis d'Orient - Ed Atlas, Paris - 1987 - p 412-413 et 439

Il s'agit d'une hache de guerre Tabar indo-persane en acier de la période Qajar en Iran. La tête de la hache est magnifiquement gravée de grandes inscriptions en farsi. La lame porte les deux inscriptions les plus grandes et les plus complexes, bien qu'elles n'aient pas encore été traduites en raison de leur complexité. L'œil de la hache porte deux inscriptions plus petites, dont l'une se lit "Sultan" et l'autre "Shah Suleyman". Le talon de la hache est gravé d'une représentation d'un Persan assis fumant un narguilé. La pointe de la hache et la mèche sont toutes deux décorées de damasquinage d'or sur leurs bords. Le manche de la hache est en acier qui a été façonné de façon intéressante, avec trois sections d'acier torsadé avec des rainures en spirale, et deux sections à neuf côtés qui sont divisées en deux moitiés horizontales, chaque moitié portant neuf côtés qui s'emboîtent dans les neuf côtés de l'autre. Ces sections à neuf côtés sont toutes damasquinées de façon complexe avec de l'or. Dimensions : Longueur : 32 pouces (81,3 cm) Très bon état général, avec quelques bosses et un petit éclat au niveau de l'embout. L'inscription est en état presque parfait. Le damasquinage d'or et d'argent est estompé par endroits mais reste présent sur la plus grande partie de la pièce.

Cantagalli (manufacture de céramique établie à Florence, active au XIXe/XXe siècle) - Théière Iznik. Majolique émaillée d’un décor floral en polychromie. Marques. Circa 1900. Hauteur : 22 cm. Condition. Bel état, sans accident

Poignard en acier moulé (kard) à poignée en lapis-lazuli et incrustations d'or, Perse, Safavide, 18e siècle et plus tard, La garde à oreilles fortement muées est unie, le fort de la longue lame droite est incrusté d'un motif floral flanqué d'une gerbe de fleurs s'élevant d'un médaillon en forme de cœur, la crête est ornée de feuilles disposées en chevrons, 33 cm de long. Provenance : Collection de Pierre Jourdan-Barry, Paris

Propriété d'une collection privée A vendre sans réserve Folio d'ouverture d'un Masnavi, Hérat safavide, vers 1500, 16ll. de nasta'liq persans disposés en quatre colonnes verticales, avec en-tête enluminé, au verso, cachet du palais du Nawab de Murshidabad, couché sur papier ; 22.5 x 14.2cm. ainsi qu'un fragment enluminé d'un manuscrit, Safavid Herat, 16ème siècle, 21 x 17,2 cm. (2)

Propriété d'une importante collection privée Deux études polychromes de fleurs : un lys et une rose Iran Qajar, signé Chacune sur papier, vergé sur papier, folio 30.5 x 19.5 et 21.6 x 13.5cm, montées 56 x 36.5cm chacune (2)

A vendre sans réserve Chandelier en laiton incrusté d'argent gravé, peut-être de province turque, 19e siècle ou avant avec une base en forme de tambour à la taille prononcée sur une courte marche, l'épaule plate avec un rebord et un centre en creux, le col cylindrique supportant l'embouchure, lui-même une version plus petite de la base, décoré sur le corps de quatre rondeaux contenant des têtes de fleurs stylisées, reliés entre eux par de larges bandes présentant des nœuds entrelacés, au-dessus et au-dessous de panneaux de motifs répétés de fleurs de lys, de motifs de style Iznik et de fleurs, 20 cm. de haut. Provenance : Anciennement dans une collection familiale privée, années 1960.

Une petite sébile Qajar en coco-de-mer (kashkul) et un encrier en laiton gravé Perse, XIXe siècle le kashkul en forme de noix avec une ouverture au sommet, sculpté en relief d'un médaillon de pôle contenant une gerbe florale sur le fond, flanqué de cartouches contenant une inscription, au-dessus d'une bande de cartouches remplis d'inscriptions, le bord avec un oiseau et une tête de lion, avec des boucles de suspension et une chaîne, 12,5 cm. de long ; l'encrier à couvercle de forme cylindrique avec des cartouches ovales ajourés alternant avec des cartouches contenant des figures, 8,3 cm de haut (2)

Une tuile étoilée, Iran safavide, vers 1600 Peint sous glaçure en noir, turquoise et bleu de cobalt avec un motif de quatre médaillons floraux partant d'une tête de fleur centrale, de grandes têtes de fleurs de style Iznik et de feuilles saz dans les interstices, une double ligne bleue délimitant l'étoile et une bande de naskh noir net sur la bordure,18 x 18cm. Provenance : Boisgirard-Antonini, 28 novembre 2013, lot 128.

Propriété d'une importante collection privée Six panneaux calligraphiés, Perse Qajar, 19e siècle et plus tard, Trois sur un fond floral et un quatrain en écriture nasta'liq noire parmi des grues, rossignols et autres oiseaux ajoutés plus tard, dans des règles polychromes, avec de larges marges orange unies, un autre avec la signature ostensible de 'Ali Reza Abbasi le plus grand 35,5 x 25cm. (6)

A vendre sans réserve Un plat creux figuratif en poterie lustrée et bleu cobalt, Kashan, Iran central, 12e-13e siècle, Sur un pied court, la décoration consiste en une grande figure centrale assise sur un champ de volutes, la lèvre avec une bande de motifs semi-circulaires répétés, l'extérieur en bleu cobalt uni, la base avec une ancienne étiquette d'attribution indiquant "Rheages" à l'encre bleue et une ancienne étiquette d'inventaire Luigi Laura Collezione n° 17 et deux plus petites étiquettes rectangulaires illisibles, iridescent, 24cm. diam. Provenance : Avec Luigi Anton Laura, Ligurie (avec une ancienne étiquette de collection au verso numérotée 17, confirmée comme correspondant à d'autres dans sa collection) ; Collection privée, France, acquise dans les années 1960. Par la suite, par descendance à ses enfants, Monaco ; marché de l'art allemand. Publié : Kashi, Ceramiche islamiche dal IX al XVI secolo, Marcello Giampiccolo, 1996, p. 114.

Propriété d'une importante collection privée Un jeune et son tuteur, Iran safavide, XVIIe siècle, agenouillés sous un arbre, le jeune homme vêtu à la mode safavide avec un élégant turban, le précepteur barbu portant un chapeau et une étole rose pâle, dans des bordures avec des rinceaux or sur fond bleu, des règles or et bleues et de larges bordures florales rose pâle ternies avec des médaillons cuspidés or, noirs et bleus, posé sur carton, le verso avec des chiffres écrits à la plume, ainsi qu'une scène similaire, le jeune lisant à son professeur enturbanné assis sous un arbre, deux personnages plus âgés lisant au premier plan, frontispice enluminé au-dessus, panneaux étroits en écriture nasta'liq sur les autres côtés, dans des règles polychromes, posés sur carton, 31 x 21,5 cm.

Propriété d'une importante collection privée Deux reliures en papier mâché laqué et cinq couvertures en papier mâché Iran Qajar, 19e siècle, la première reliure est complète, les couvertures supérieure et inférieure sont peintes d'un buisson de roses dans un cadre floral, le verso est orné d'une grande vrille florale et feuillue dorée sur fond noir uni, dans des bordures dorées peintes et hachurées, le dos brun clair est endommagé, des fissures, des pertes, des réparations et des imperfections sont présentes dans l'ensemble ; la seconde reliure avec une pièce centrale et des pendentifs à lobes floraux sur un champ de rinceaux dorés sur fond noir, la pièce d'angle avec des fleurs de rose, le revers avec une gerbe florale, le dos en cuir noir déchiré, des défauts, des pertes, des fissures, terni dans l'ensemble, mauvais état ; les cinq couvertures avec un grand décor floral exubérant composé de buissons de roses, deux avec des revers peints avec une gerbe florale singulière, une avec une vrille florale, une brune unie Plus grand, 30,6 x 18,6 cm. (7)

A vendre sans réserve Une cruche en poterie globulaire rainurée à glaçure bleu turquoise, Kashan, Iran central, 12e siècle Sur un pied conique court, le corps globulaire rainuré s'élève jusqu'à un col évasé, l'anse droite avec un appui-pouce plat, iridescence dans l'ensemble, très bon état. 19,6 cm de haut Provenance : Collection privée au Royaume-Uni, acquise avant 1979

Trois panneaux calligraphiques, Perse Qajar, 19e siècle Anciennement montés dans un album et sur du papier coloré, écrits en nasta'liq noir soigné, l'un avec une écriture en diagonale, chacun 29 x 19cm (3) Provenance : Anciennement dans la collection privée de Abd al-Wahhab Khan, Nizam ul-Mulk (1848-1916), puis, au début du 20e siècle, dans une collection privée londonienne.

Carreau de faïence carré moulé à caractère figuratif, Iran Qajar, 19e siècle Un roi trônant, son serviteur l'éventant, des grenades et un sceptre d'apparat au premier plan, le revers muni de montures de suspension. 28cm. carré

Deux panneaux calligraphiques, Iran Qajar, 19e siècle Le premier avec trois lignes d'écriture à l'encre noire sur papier, à l'intérieur de bandes de nuages unies, sur un champ hachuré or et rouge avec des feuilles simplifiées éparses, posé sur carte à l'intérieur de marges polychromes et de papier marbré rose ; le second, avec des nuages d'écriture shikasteh à l'encre noire sur un champ doré et floral, trois panneaux enluminés avec des motifs floraux élaborés de chaque côté et en dessous, un registre de calligraphie similaire au-dessus, posé sur carte dans de fines marges rouges et vertes, dans de larges bordures rouges, un grand médaillon floral lobé au-dessus, le verso avec un cachet daté, plissé, déchiré, les coins éraflés, 32 x 19,4 cm.

Carreau de poterie étoilé à bordure bleu cobalt et lustre Kashan, Iran central, 12e-13e siècle Sept branches, avec un Simurgh en vol au milieu de vrilles feuillues se balançant. 20,2 cm de diamètre Provenance : Art Curial, 17/12/2015, Lot 125

Trois sceaux inscrits en pierre dure Safavide, Timouride et Qajar, Perse, 18e-19e siècle, montés en anneaux, dans des montures en or et en acier (3) Provenance : Le sceau en pierre dure verte Christie's 10 octobre 2000, Lot 352